I - 34 | Dans les ténèbres

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Hola hola !
Comment ça va ?
Comment s'est passée votre journée ? 😁

Je vous l'ai dit sur insta, j'ai eu un peu de mal avec le début de ce chapitre, mais au final j'ai pris énormément de plaisir à l'écrire ! J'ai essayé quelques petites choses (vous verrez 👀) et j'ai vraiment hâte de voir ce que vous allez en penser ! 😊
N'hésitez donc pas à me donner votre avis !

Bonne lecture !! 🥰💋











































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟒
𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐓𝐄́𝐍𝐄̀𝐁𝐑𝐄𝐒

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TYRON

Bordel de merde.

Faut que je retrouve Raïssa.

Mes mains s'appuient sur la barre antipanique alors que je pousse la lourde porte couvre-feu. Je pénètre dans le couloir de sa salle interrogatoire. Et seul le silence m'accueille. Noir et poisseux, il s'enroule autour de moi alors que mes pas m'amènent devant l'entrée de la pièce dans laquelle elle est censée se trouver.

Sauf qu'il n'y a que ce silence. Ce putain de silence.

Mes pupilles se sont depuis longtemps habituées à l'obscurité ambiante. Donc c'est avec une clarté relative que je vois mes doigts s'enrouler autour de la poignée pour l'abaisser. Je discerne tout aussi distinctement la porte me résister. La poignée descend, mais le battant ne bouge pas d'un iota. Bordel.

Ce n'est qu'en apercevant le petit boîtier près de la serrure que je comprends. Un système électrifié. Et il n'y plus de courant. Il semble avoir été coupé dans tout le bâtiment. C'est pour ça que cette porte ne me cède pas, peu importe la force colérique que je mets pour l'ouvrir.

Donc Raïssa et l'autre con sont coincés à l'intérieur ?

Mais alors pourquoi ce putain de silenzio ?
Cette tranquillité illusoire s'allie aux ténèbres qui planent paisiblement dans ce couloir. Et toute cette nébulosité est pesante. Elle s'insinue dans mon organisme, s'y incrustant aussi bien que dans mon esprit, soufflant à mon instinct que quelque chose ne va pas. Elle s'infiltre entre mes veines, faisant pulser mon cœur avec une intensité inquiétante.

Je m'approche de la grande plaque de verre donnant sur la salle d'interrogatoire et plisse les yeux en approchant mon visage de la vitre. Mes pupilles ont beau chercher, elles ne reconnaissent aucune forme humaine à l'intérieur. Aucune silhouette. Pas de carabinier. Et pas de Raïssa.

Ou est-ce qu'elle est, putain ?

Je me tourne face au couloir. Et la pénombre ricane.

Pourquoi a-t-elle bougé ? Il ne fallait pas qu'elle se déplace...

Après s'être déployée, la nuit artificielle s'est confortablement installée. Et maintenant les ombres tourbillonnantes entre ces murs gloussent.

Et où est le fils de pute qui l'interrogeait ?

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant