II - 54 | Bellezza

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Heyyyyyy!!
Comment allez-vous, les amici ? 🖤

Je ne vais pas trop parler aujourd'hui... Je ne veux pas vous embêter ! 😌

Je vais simplement vous souhaiter une excellente lecture !! 🍉

Bisous 💋
Xenia <3

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟒
𝐁𝐄𝐋𝐋𝐄𝐙𝐙𝐀

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RYAN

Je sors de ma bagnole, l'abandonnant avec les clés dans le démarreur et la portière ouverte.

— Monsieur Zuccari, me salue le voiturier avec un signe de tête respectueux.

Il accepte le billet que je glisse dans sa paume avant de prendre le volant de ma caisse. La portière claque. Le moteur gronde. Et le voiturier commence son créneau, garant ma Maserati juste devant la boîte de nuit, entre une Aston Martin et une Porsche.

Je longe la grande queue qui s'étire devant l'entrée jusqu'à atteindre le vestibule. Même d'ici, on entend la musique quoique étouffée qui anime la boîte. Et chaque fois que la porte s'ouvre, les échos du bruit qui anime l'intérieur déborde à l'extérieur. J'attends quelques secondes, le temps que le videur réponde à un groupe de trois mecs qui insiste pour rentrer. Ils me jettent un bref coup d'œil avant de continuer de négocier avec Tito — l'armoire à glace qui assure l'entrée du Palladium. Et rien qu'à voir les sourcils de ce dernier, il commence à avoir marre de ces petits cons.

Cette boîte est un endroit assez sélectif. Et si on me laisse rentrer habillé dans des vêtements aussi décontractés, c'est uniquement parce qu'ils savent qui je suis. Après avoir haussé le ton et viré les trois , Tito détache la cordelette devant moi et se décale pour me laisser passer. (gamins)

Je franchis la double porte et gravis quelques marches avant de pénétrer dans la salle principale de la boîte de nuit. Le Palladium. Là où j'ai rencontré Nora Viretti il y a quelques jours.

Le patron — Tommaso Esposito — vient aussitôt m'accueillir avec un grand sourire. Ses yeux brillent à la fois d'amabilité et de respect lorsqu'il pose sa main sur mon épaule.

Come stai, amico mio? me demande-t-il en me serrant l'articulation avec familiarité. Marco et Tulio ne sont pas là ? (Comment vas-tu, mon ami ?)

Malgré la tension qui noue mes muscles, je lui rends son sourire.

— Je viens juste prendre en verre, lui dis-je, tout en fendant la foule du regard.

Mes prunelles avisent tous les visages, mais je n'en cherche qu'un. Ne le trouvant nulle part, je croise le regard de Tommaso et lui rends son sourire franc.

— Il reste la moitié de la bouteille de rouge que vous avez pris la dernière fois, me propose-t-il.

Mais je n'ai pas envie de boire du rouge. J'ai besoin de quelque chose de plus costaud, qui pourrait noyer toute la frustration et l'irritation accumulées au cours des dernières quarante-huit heures.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant