L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

III - 88 | Le second

Bonsoiiiir ! 😋

J'espère que vous allez bien et que vous profitez de vos derniers jours/semaines de vacances !!
(Sorry de vous rappeler que c'est la fin 😩)

Pour rendre la fin des vacances un peu plus agréable, je suis de retour avec un chapitre !

Celui-ci, j'ai vraiment ADORÉ l'écrire ! Des idées me sont venues en cours de route et j'ai vraiment kiffé les incorporer dans l'histoire !
Et surtout... c'est un chapitre Ryan/Nora... 😋

Alors bonne lecture ! J'espère que ce chapitre vous plaira autant qu'à moi ! 💋
(J'ai hâte de voir ce que vous allez en penser 🥹🫠)

Xenia <3

PS : MESSAGE AUX NOUVEAUX LECTEURS
Les amis, je suis TELLEMENT désolée pour mon retard dans la réponse aux commentaires, je vais essayer de faire de mon mieux, promis ! En tout cas je vous remercie pour votre investissement, votre implication et votre enthousiasme, cela me va droit au coeur ! 🥹🫶🏼

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟖
𝐋𝐄 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃

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ＮＯＲＡ

Les regards sur moi.

Ils me suivent, ils me pèsent et ils aimeraient m'enterrer. Ils restent discrets, cependant. Ils ne se braquent vers moi que lorsque j'ai le dos tourné ou que je suis distraite. Mais la grande majorité d'entre eux me disent la même chose. Certains me soupçonnent, car ils aimeraient me voir partir, d'autres, car ils ont été convaincus que je suis coupable. Et quelques-uns seulement me regardent avec une forme de pitié, conscients que je ne suis pas fautive. Ces derniers ne sont cependant pas assez courageux pour prendre ma défense. Alors tout le monde se tait. Et tout le monde me regarde.

Habituée à feindre l'insouciance depuis plusieurs semaines, je continue mon petit jeu tout en me convainquant mentalement que tout cela n'est qu'une vaste pièce de théâtre. Je me comporte comme la conne qu'ils ont toujours voulu voir en moi, tout en sachant en mon for intérieur que, dans cette affaire, les cons manipulables, ce sont eux. Imaginer les choses ainsi me permet de dédramatiser la situation et de rendre cette pression constante plus supportable.

Cela fait plusieurs jours que je n'ai aucune nouvelle de Ryan et même si ma raison m'intime que c'est normal et qu'il m'avait prévenue, mon angoisse me pousse à l'impatience.

Laissant filer un fin soupir entre mes lèvres, je finis de rédiger mon mail et envoie quelques rapports à mon responsable avant de quitter mon bureau.

Je ne me suis jamais particulièrement entendue avec mes collègues. À mes yeux, ils ne sont rien d'autre que des individus avec lesquels je suis forcée de collaborer. Je les tolère et me montre polie à leur égard, mais rien de plus. Ce ne sont certainement pas des amis avec lesquels je pourrais sortir boire un verre pour me détendre. Je m'entends plus avec certains d'entre eux qu'avec d'autres, mais ces personnes travaillent dans d'autres départements et j'ai rarement l'occasion de les croiser dans les couloirs de mon bâtiment.