II - 78 | Sua figlia

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Heyyyy !
J'espère que vous allez tous bien !

J'ai pas mal de choses à dire aujourd'hui, mais je vais le faire à la fin du chapitre pour ne pas casser l'ambiance mdr.
En attendant, je vous souhaite simplement une bonne lecture ! 🤍

Bisous 💋
Xenia <3


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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟖
𝐒𝐔𝐀 𝐅𝐈𝐆𝐋𝐈𝐀

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TYRON

Un cri m'extirpe brutalement de mon sommeil. Je me redresse immédiatement, guidé par une poussée d'adrénaline qui contracte l'intégralité de mon corps, déjà prêt à se battre. Cependant, je ne trouve personne à cogner en balayant la pièce du regard. C'est quoi ce bordel ? Le souffle lourd, je me tourne alors vers la femme étendue à mes côtés.

Raïssa pousse un nouveau geignement, marmonnant des paroles que je ne comprends pas. C'est du russe. Son corps couvert d'un voile de sueur se tord entre les draps, luttant contre des démons invisibles.

Je pousse un profond soupir et tente de calmer mon cœur qui s'est furieusement emballé à l'entente de la détresse de Raïssa. Il pulse tout aussi lourdement au sein de ma cage thoracique, peinant à se tranquilliser.

— Raïssa..., hélé-je en posant délicatement ma main sur son épaule.

Je suis conscient qu'il vaut mieux éviter de réveiller des gens qui manifestent de tels troubles du sommeil, mais je ne peux pas la laisser comme ça... Pas alors que les souvenirs de sa fille la tourmentent ainsi.

— Nessa ? gémit-elle avec un accent russe.

La nature de son cauchemar est évidente : nous avons parlé de sa gamine décédée toute la soirée.

— Raïssa, il faut que tu te réveilles, fis-je d'un ton plus insistant en la secouant légèrement.

Elle sort brutalement de son sommeil et se redresse dans un sursaut affolé. Sa respiration hachée s'emballe alors qu'elle fouille la chambre de son regard troublé. N'y trouvant pas ce qu'il cherche, il se plante dans le mien. Ses iris me transmettent toute sa panique et son incompréhension lorsque ses lèvres frissonnantes laissent échapper :

— Où est-elle ? Tyron, où est-elle ? Elle m'a...

Sa voix se noue. Aussi, elle est forcée de reprendre après avoir difficilement avalé sa salive :

— Elle m'a appelée... Il faut que j'aille la voir, elle a besoin de moi...

Elle se passe la langue sur les lèvres avant de reprendre les mêmes paroles en boucle. Mon cœur se serre violemment en comprenant qu'elle est encore désorientée, encore partiellement enchevêtrée dans son rêve. Avant que je puisse enrouler mes bras autour d'elle pour attirer son corps contre le mien, elle se redresse soudainement, repousse les couvertures et se précipite vers la porte.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant