II - 56 | Figlio

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/!\ IMPORTANT /!\

Je rappelle que mes personnages sont fictifs. Leurs pensées le sont aussi, et elles ne sont pas en accord avec les miennes. Pas plus que leurs valeurs.
Si Tyron, Marco, Ryan ou n'importe qui d'autre pense quelque chose, cela ne veut absolument pas dire que je suis du même avis. Voilà.

Je voulais juste le préciser, même si ça paraît évident... 😭




Bon.

Sinon, comment allez-vous ? 🖤
Tout se passe bien de votre côté les amici ?
Je l'espère en tout cas !!

Ashley, ma bêta, m'a dit en lisant ce chapitre que c'était le seul depuis le début d'odp qui est réellement chill et calme... alors profitez ! 😂
Parce qu'on me dit à l'oreillette que ça ne va pas durer... 😬👀

D'ailleurs remarquez que pour une fois, je poste à une heure convenable !! 😭
Ça mérite une bouteille de champagne ça ! 🍾

En tout cas je vous souhaite une excellente lecture, j'espère que vous allez aimer !! 😌

Bisous 💋
Xenia <3

Compte principal : xeniaa_sokolova
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Compte même : xeniaa_memes









































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟔
𝐅𝐈𝐆𝐋𝐈𝐎

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TYRON

Putain... ce qu'il fait chaud...

J'avais oublié la chaleur du désert. J'avais oublié ce vent puissant. Le sable en pleine gueule. Cette poussière fine qui flotte constamment dans l'air.

Je remonte le foulard sur mon visage, de manière à mieux me protéger de la puissance des rafales et de la sensation piquante du sable qui s'écrase contre ma peau. Puis je claque la porte du véhicule. Le soleil échauffe tout mon corps, faisant bouillonner ma peau malgré la légèreté de ma chemise ample. Celle-ci flotte au vent, se mouvant au gré des caprices des bourrasques. Et je m'avance vers Issa Aliyu et son installation militaire.

L'asphalte brûlant sous mes pieds génère de fines vaguelettes, qui s'élèvent au-dessus de la chaussée, faisant vaciller le paysage désertique tout autour.

J'avais oublié tout ça. J'avais oublié la brillance aveuglante du soleil. J'avais oublié cette sueur poudreuse qui recouvre la peau en un voile moite. Le souffle désertique qui soulève les bâches.

Et pourtant... J'ai foulé ce sol de mes rangers, vêtu d'un treillis et armé d'un ARX 160. J'ai passé des heures sous ce soleil. J'ai passé plusieurs mois d'affilée enveloppé de cette poussière jaune orangé.

Après trois jours passés sur la route, nous sommes enfin arrivés. Maiduguri. Enfin, putain.

Il y a une soixantaine d'heures entre Tanger et cette ville. Mais nous nous sommes relayés pour prendre le volant. On n'a pas pu se permettre de faire des pauses — sauf pour manger et faire le plein — puisque nous avions déjà beaucoup de retard. Et puis il vaut mieux passer le moins de temps possible sur la route avec le genre d'armes que nous transportons.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant