I - 4 | Fou de colère

8.5K 576 899
                                    






Coucou !!
Vous passez une belle journée ?

Par rapport aux réponses que j'ai reçues hier, je continuerai de poster vers 19h.

Et puis j'ai complètement oublié de vous prévenir !! Parfois je glisse des mots en italien dans les répliques ou les pdv (je les mets en italique). La traduction se trouve entre parenthèses à la fin du paragraphe.
Après je tiens à préciser que je ne parle pas un mot d'italien donc s'il y a des italophones qui veulent me corriger, n'hésitez pas !
(Je fais les traductions avec reverso ou deepl 😅)

Voilà voilà... 🙃

En tout cas, j'espère que ce nouveau chapitre vous plaira !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! 😌😁

Bonne lecture 💋











































꧁꧂

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒
𝐅𝐎𝐔 𝐃𝐄 𝐂𝐎𝐋𝐄̀𝐑𝐄

꧁꧂
































RAISSA

Me dominant de toute sa hauteur, sa grande main toujours serrée autour de mon cou, il avance, me forçant à reculer.
Et ainsi, avec la chaleur de sa peau contre la mienne, nous atteignons la cellule de laquelle Marco avait laissé la porte ouverte. L'appréhension me dévore et mon ventre se contracte violemment. J'en ignore même la douleur de ma jambe, trop préoccupée par ses pupilles assassines qui me dévisagent.

Lorsqu'il me serre un petit peu plus, mon cœur panique et dans un réflexe, mes doigts s'enroulent autour de son poignet. Je tente de retirer sa main, mais j'ai beau la tirer, il n'y a rien à faire. Même si sa prise n'est pas assez serrée pour me priver d'air, elle est lourde et puissante, comme pour rappeler qu'il pourrait me faire suffoquer à tout moment. Ou me briser la nuque.

Tout en me forçant à reculer, ses yeux pénétrants restent rivés dans les miens. Scrutateurs, ils cherchent des réponses dans les profondeurs de mon regard.

J'avale nerveusement ma salive. Sentant ma trachée bouger sous ses doigts, un petit sourire s'impose sur ses lèvres. Nos pas nous rapprochent de la cellule et sans prévenir, il me pousse brusquement à l'intérieur. Sa force me propulse au sol au milieu des quatre murs.

Après m'être rattrapée sur les mains, je me retourne aussitôt, refusant de rester dos à lui. La terreur ayant pris le contrôle de mon corps, je m'éloigne de lui à quatre pattes avec les membres tremblants de nervosité. Regardant sa carrure imposante au milieu de l'embrasure de la porte, je rampe vers le fond de la cellule. Mon dos bute contre la chaise et je la décale précipitamment dans un raclement métallique avant de continuer de traîner mon corps le plus loin possible de lui. L'eau qui m'avait été jetée à la figure trempe mes coudes et mes vêtements. Mais je m'en fiche. Je veux m'éloigner de Tyron Corseti.
C'est donc la respiration hachée que je rentre en contact avec la surface dure du béton. Ma poitrine se soulève rapidement et, acculée contre le mur, je ne peux rien faire d'autre que de le fixer anxieusement.

Il pénètre dans la pièce le pas lourd, son aura dangereuse emplissant aussitôt les moindres recoins de ma prison. J'avale de nouveau craintivement ma salive. Allez, arrêt- toi. Ne t'approche pas, je prie intérieurement.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant