L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

I - 41 | Voler en éclats

/!\ IMPORTANT /!\

Disclaimer :
Ce chapitre contient une scène violente et à caractère sexuel susceptible de choquer (le viol sera notamment abordé ).

Comme pour le chapitre précédent, ne lisez pas si vous ne vous en sentez pas capable. Ces scènes peuvent en distabiliser ou choquer certains plus que d'autres.
Coupez votre lecture à n'importe quel moment si cela vous dérange et n'ayez pas peur de venir sur insta pour que je vous fasse un petit résumé avec les éléments importants pour la suite (comme pour la dernière fois).
(Insta : xeniaa_sokolova)

Je rappelle aussi que vous pouvez toujours parler à quelqu'un. Si vous le souhaitez, n'hésitez pas à venir par message privé, juste pour discuter. ❤️
Que ce soit concernant les sujets que j'aborde dans ODP ou de n'importe quoi d'autre, je suis ouverte à toute discussion. 😌
Je suis prête à vous écouter et je suis sûre que je ne suis pas la seule. 😊

Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à interrompre votre lecture. Faites attention à vous. 🖤💋

Ps : c'est le dernier chapitre du premier tome... 😭

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟏
𝐕𝐎𝐋𝐄𝐑 𝐄𝐍 𝐄́𝐂𝐋𝐀𝐓𝐒

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ＲＡＩＳＳＡ

Des pas. Il y a des pas, autour de moi. Je les entends, je les sens, mais je ne les vois pas.

Puis j'ouvre les yeux. Et mes pupilles rencontrent une paire de chaussures. Noires et cirées. Elles ne sont qu'à quelques centimètres de mon visage. Cependant, je ne bouge pas. Mon corps reste inerte contre le tapis. Je me contente de légèrement gémir de griffer, de mes doigts ensanglantés, la moquette.
Et c'est à moitié morte que je demeure étendue comme une masse à terre.

À moitié morte.
Seulement à moitié.
Je n'ai pas encore rendu mon dernier souffle. Et même si je l'attends, il me semble que je ne le rendrai jamais.

Il est pourtant si proche. Mais malheureusement inatteignable.

Car Vasco fait en sorte que la mort soit assez accessible pour que je puisse la voir, mais trop loin pour que je puisse la toucher. Je peux tendre le bras et essayer de la frôler, mais il manquera toujours quelques centimètres pour qu'elle puisse m'emporter.

Je suis aux portes de la mort.
Au cœur des enfers.

Alors je referme les yeux, appelant désespérément la faucheuse. Qu'elle abatte sa faux sur moi, m'épargnant cette vie misérable.

Je referme les paupières et me laisse engloutir par les profondeurs sombres de mon esprit. Dans cet océan tourmenté qu'est mon âme écorchée.
Des mains de goudron me tirent vers cette mer noire et opaque. Et j'ordonne à mon organisme de cesser de se débattre et de s'abandonner à cette tempête ravagée.
De cesser de lutter. De m'abandonner à la mort. D'enfin accéder au repos éternel.
Car mon corps est fatigué. Autant que l'est mon âme.
Je ne veux plus lutter.