Daisy

Chapitre 8 : Sarah.

❃𓆉❃

Grâce à une petite fenêtre je peux apercevoir la nuit qui est tombé.

Après l'interaction que j'ai eu avec le chef du cartel je n'ai pas revu quelqu'un, personne.

Mais la forte envie de pisser et maintenant présente.

La porte s'ouvre et je tombe nez à nez avec une femme, blonde et les yeux chocolat.

-Hey, je m'appelle Sarah. Tu est sûrement Daisy, je viens t'apporter à manger. Dit-elle avec un plateau en main.

-Oui je m'appelle Daisy, Sarah j'ai une question ?

-Dit moi.

-Esque il y aurait une possibilité que j'aille au toilette, s'il te plaît ?

-Euh, normalement non mais puisque c'est moi je vais t'y faire aller discrètement.

Elle me souris sincèrement et je lui donne également un sourire sincère.

Elle le tend sa main que j'attrape, je la remercie. Elle regarde un peu partout en me tenant la main.

On sort de la cellule, un couloir sombre et présent. On monte des escaliers discrètement, puis la lumière est présente. On vient d'entrée dans la propriété du réseau.

Elle me fait signe de ne pas faire de bruit alors pendant qu'elle me tient la main on avance discrètement. Puis on se trouve devant une porte, elle me fait signe d'y aller alors elle m'ouvre la porte et la referme une fois que je suis dans les toilettes.

Rapidement je vais uriner puis je me lave les mains, une fois que c'est bon j'ouvre directement la porte doucement. Sarah me reprend la main et on part discrètement.

De nouveau je me trouve dans la cellule avec Sarah. Je la remercie une nouvelle fois.

-Derien c'est normal, si Rafaël le serait il m'aurait couper la tête mdr, normalement ce soir il travaille pas. Je viendrais te chercher pour pas que tu reste enfermée ici. Dit-elle en grimaçant en regardant les alentours.

-Merci beaucoup encore..

Elle me souris puis ferme la porte à clé et je me retrouve de nouveau seule, enfin quelqu'un de sympathique ici..

Je mange le repas à ma dispo, des pâtes cramer et un steack, c'est pas le meilleur mais pas le pire hein..

Une fois que j'ai terminer de manger je m'assoie sur le vieux et sale matelas au sol.

Je m'assoie en attendant Sarah, en espérant qu'elle viens..

Quelque minutes plus tard jentend la porte s'ouvrir, je vois Sarah. Elle prend le plateau en me regardant.

-Il est parti, normalement il y a que nous deux ici, viens avec moi.

Alors de nouveau elle prend ma main et on sort de la cellule, je l'adore déjà.

On monte les escaliers et de nouveau la lumière apparaît, elle pose le plateau dans le lave vaisselle puis elle me traîne jusqu'à un salon.

On s'assoit sur le canapé et mon dieu quesque c'est confortable !

Elle met la télé, je la laisse mettre ce qu'elle veut le temp que je suis en dehors de cette cage à cellule.

-Parle de toi et de ton passé, Daisy. Dit-elle en souriant.

Mon sourire s'efface automatiquement et les frissons parcours mon corps.

-Attends je vais d'abord te parler de moi ça t'aidera peut-être.. Dit-elle.

Elle prendre une grande inspiration puis elle se tourne vers moi.

-J'ai grandis sans mon père, il était rester jusqu'à mes 2ans puis il sait séparer de ma et il est partis vivre dans une autre ville, ma mère avait une maladie mentale très importante.. je vivais avec elle depuis ma naissance, sauf que elle avait un trouble bipolaire ce qui fait que de temp en temp elle était en crise de maniaco-dépressive, elle me disais qu'elle m'aimait, elle pouvait mourir pour moi. Et dans les crises violente elle me battait.. donc ça a était compliqué, la garde de ma mère a était retirer et j'étais parti vivre avec mon père qui m'a directement reconnu, j'ai refait des liens avec lui. On en arrive y a 2ans, donc j'avais tout juste 16ans, et on m'apprend que ma mère et diagnostiquée d'un cancer.. ça volonté avant de mourrir c'était de me revoir. Alors j'ai commencé à la revoir, on a récréé un lien et en septembre elle allait vraiment pas bien alors elle as était admise à l'hôpital.. j'ai passer une semaine à aller la voir tout les jours, elle m'a parler a coeur ouvert, elle m'a dis qu'elle m'aimais, que j'étais là seule chose qu'elle avait réussi dans sa vie. Quelle m'aimerais toujours et qu'elle veillerais toujours sur moi et un vendredi je suis aller la retrouver pour la revoir, elle a pas pu me parler à cause des médicaments.. et deux jours après ça on ma appelé pour me dire qu'elle était décédée.. j'ai du faire ma vie sans elle, mon père m'a mis sous son aile puis Rafaël m'a trouver, je voulais laisser mon père alors je suis partis avec eux. J'ai commencé à travailler en équipe avec le cartel, et maintenant ils sont ma seconde famille.

Je la prend dans mes bras, c'est à mon tour je crois..

Je reprend ma place puis je prend une grande inspiration.

-Bon dans tout les cas je vais mourrir alors je n'ai rien à perdre, t'es la première à qui j'en parle et je voudrais que tu le garde secret aussi non tu le dis en cas d'extrême urgence. J'avais 11ans quand mes parents ont divorcé pour une raison inconnue que je connais toujours pas, il faut savoir que dans cette histoire j'ai les yeux identiques à mon père. Mon père est partis habiter à Barcelone mais j'ai garder contact avec lui. Ma mère c'est trouver un homme avec qui elle sait rapidement marier quand j'avais 12ans, ma petite soeur et moi on l'adorer c'était le beau-père génial. Puis à l'âge de 13ans je suis rentré plutôt des cours.. il y avais personne chez moi à part lui, je l'ai vu entrain de ce droguer. Il a peter les plombs en me voyant, il était rouge de colère et il m'a dis ça : « Toi. Je peux plus te voir ! Toi et tes yeux verts ! Les même que ton connard de père ! Tout le mal qu'il a fait à ta mère et toi tu porte ces yeux ta pas honte ?! Tu mériterais qu'on te l'es arraches ! Tu va payer pour lui ! ». Et il as tenu sa promesse parce que il m'a battu à sang, et sa comme ça 3 fois par semaine. Encore jusqu'à aujourd'hui évidemment, puis une fois quand j'avais 14ans ma mère travailler de nuit.. il était entrer dans la chambre et m'a violer, je pleurais toute les larmes de mon corps mais en avait rien à faire, puis il as continué. Il me battait trois par semaine et j'inventais des excuses à ma mère parce que il as dit que si j'en parlais à quelqu'un il me tuerait, puis ma mère et partis travailler de nuit. Il avait inviter 3 de ces amis et il s'en passer chacun leurs tour comme si j'étais un jouet avec le quel on joue puis qu'on écrase. J'ai toujours voulu en parler à ma petite soeur mais j'avais peur de la mettre en danger alors je me suis tut. Et encore cette semaine il m'a violer et battu à sang. C'est comme ça que j'ai développé la phobie du contact avec les personnes masculine.

Sarah m'entoure de ces bras.

-Je suis désolée..

-Tu n'y est pour rien, au contraire tu m'aide. Dis-je.

Elle me souris sincèrement et je lui donne également un sourire, puis en discutant on regardes la télé.

On a bien dû parler une trentaine de minutes jusqu'à ce faire interrompre par des pas qui viennent d'entrée dans le salon.