Chapitre 59 : Menace.

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Je sors mon talkie-walkie de la poche arrière de mon jean que j'avais pris au passage avant d'entrer dans la cellule.

J'appuie sur le bouton pour mettre en place la communication :

-Killian trouve l'arbre généalogique de Ricardo Lown, tout. Grand parents, tante, oncle, cousins, enfants, frères et sœurs. Tout.

-Bien reçu jefe.

Je range mon talkie-walkie dans ma poche, sa respiration et saccadée, il est terrifié. Mais j'ai aucune pitié et encore moins de pitié avec ceux qui s'en prennent à ma famille.

Je reçois un message sur mon téléphone qui est toujours sur écoute, j'ouvre la photo avant de tomber sur l'arbre généalogique de l'homme. Absolument tout.

-Oh ! Je vois que tu as une petite fille de 2 ans et une femme. Je pense que c'est ceux à qui tu tiens le plus dans ta famille c'est interessant..

-Ne leurs faites pas de mal !

-Et pourtant c'est ce que tu as fait ? Tu as poignarder ma femme, et mes enfants l'ont vu entre la vie et la mort. Tu savais où tu viser parce que tu n'étais qu'à quelque millimètre de son cœur. C'est bizarre parce que j'ai l'envie de faire la même chose que toi mais sous tes yeux..

Il déglutis difficilement.

-Le nom du jefe.

-Ne fait pas de mal à ma famille !

-Le nom.

-Je ne peux pas dire exactement qui sais..

J'hausse un sourcil, je sors un grand couteau tranchant que j'avais pris dans ma cuisine que j'avais coincé dans ma ceinture discrètement.

-Wow ! C'est bon ! C'est bon ! S'écrit-il.

-1 est ton ennemis de gang, ils ont un « o » dans leurs prénom. Et l'autre était dans la famille de ta femme, ils font alliances pour tuer ta femme et toi, ils m'ont donc envoyer pour te tuer et tuer ta femme.

-Tu ne m'aide seulement que à 5%.. c'est tellement dommage d'aller déranger ta femme et ta fille à cette heure là..

-Ok ! Je travaille pour eux.. Pedro et Ludo, Carlos voulaient être le premier sur la liste dans le plus grand réseau de mafia du monde, et puisque il te déteste c'est ce qu'il a voulu. Et Ludo est un ami de Carlos, il te déteste toi et ta femme. Et puisque Daisy l'a envoyer prison Carlos c'est déplacer en prison en Espagne pour faire alliances, pour vous éliminer puis ils m'ont choisit.

-Ludo Flosh et Pedro Perez ?

Il hoche positivement la tête.

-Je reviens.

Il n'a pas le temps de répliquer que je sors de la cellule en prenant le temps de fermer à clés même si il est assis et attacher.

Je sors mon téléphone de ma poche en retirant l'écoute, puis je tape sur ce numéro.

Carlos Santos.

Cet homme, et un de mes amis d'enfance. Comment dire que maintenant il est un peu comme moi, mais pas vraiment. Ce mec, il n'a rien derrière lui. Aucune famille, tous morts. Il travaille seul, et son travaille consiste à tuer les gens. Mais il a plusieurs façon, la hache, le couteau, le flingue, et j'en passe.

Pour lui le sang et les meurtres passe avant tout, même avant lui.

-Rafe ?

-Carlos !

-Ça fait longtemps ! Dit moi ? Il y a quelque chose ?

-Tu aimes les meurtres ? Comme moi, mais toi ta une autre façon de tuer.

-Si j'aime ? Quesque c'est que cette question. J'adore tuer.

-Oui, tu est dispo ? Tu pourrais faire souffrir quelqu'un avant de tuer pour moi ?

-Évidemment Rafe ! Dit moi quelle arme ?

-La hache ?

-Envoie ton adresse j'arrive directement.

Je raccroche, et sans attendre je lui envoie l'adresse.

Je monte les escaliers et rapidement je prend tout ce dont j'ai besoin, caméra pour filmer et envoyer, 2 cagoules moi et Carlos. On va filmer alors faudrait éviter de montrer la preuve que c'est nous. J'ai vu ma femme entre la vie et la mort, et mes enfants aussi. Alors sa famille souffrira comme la mienne à ce moment. Mais lui il mourra. Vengeance. C'est le seul mot qui définit.

Une fois tout en main je vais jusqu'à la cave, les cagoules dans ma poche, le flingue et les couteaux aussi. La petite caméra en main prêt à enregistrer.

J'ouvre la porte, que je ferme derrière moi. Je place la caméra dans le bon coin pour avoir toute la vu mais je n'appuie pas sur « enregistrer ».

-Pourquoi mettre une caméra alors que tu va le libérer ?

Je me place devant lui cette fois.

-Tu n'a rien à ajouter d'autre dans ton discours ?

-Non, j'ai tout dis. Maintenant je veux retourner au coter de ma famille. Tu ma dit que si je raconter tout je serais libre.

-Ricardo.. tu fait parti d'un réseau ?

-Bah.. oui, je suis tueurs à gage.

-Et tu ne connais pas cette règle ?

-La quel ?

-Celle où tu ne doit jamais faire confiance à un chef de gang, et encore moins quand l'ennemis s'attaque à sa famille..

-Quoi ? Je comprends pas ?

-Tu ne comprend pas ? Mais peut-être que tu comprendra dans peu de temp, où maintenant..

Sans qu'il s'y attend je lui met un violent coup de poing dans la mâchoire.

Aussi faible qu'il est il ne tente pas de se défendre même si il est attachée il pourrais réagir mais il ne fait pas.

Et je continue jusqu'à ce que mes poings ont du sang, mais évidemment son sang.

Après environ 5 ou 10 bonnes minutes d'acharnement son visage et rempli de sang, de bleu, et de coupures par les coups. Également sous les cris de douleurs, mais ce n'est rien..ce n'est pas fini Ricardo.

Avec la chaleur de la rage j'ai du remonter mes manches de chemise jusqu'à mes coudes, là ou le sang c'est placer sur mes avant-bras.

Lorsque j'entends mon téléphone recevoir une notification pour me demander l'autorisation de l'entrée, je l'autorise.

Je sors de la cave en fermant à clés derrière moi, je montes les marches jusqu'à arriver au salon ou ce trouves tout le monde.

-C'est quoi ces cris ? Demande Dylan.

-Le connard de la cave. Dis-je.

-Et le sang ? Demande Paul.

Des fois je me demande si ils sont cons ou juste innocent.

-Le connard de la cave. Répétais-je.

-Tu la tuer ? Me demande Luca.

-Pas encore, il a besoin de souffrance avant tout, j'ai appelé Carlos. Alors je vous propose de vous boucher les oreilles.

-Carlos Santos ? Demande Juan.

-Carlos Santos. Répétais-je pour confirmer.

-Ton ami d'enfance, il date lui ! Dit Luca.

Ça sonne à la porte, un grand sourire s'élargit sur mon visage.

-Quand on parles du loup ! Dis-je.

J'avance jusqu'à la porte, je déverrouille avec les clés.

DaisyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant