Chapitre 7

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Ayden


J'étais du même avis que Xavier, Éloïse se révélait être une soumise particulièrement captivante.

Moi qui étais difficilement impressionnable, je ne pouvais m'empêcher de l'envier pour le moment qu'il allait partager avec elle. Normalement, j'aurais quitté la pièce pour leur laisser de l'intimité, mais mes désirs longtemps enfouis refirent surface : le plaisir d'observer.

Le plaisir voyeur que je chérissais à l'époque où j'initiais Chris aux pratiques sadomasochistes.

Je savais que replonger dans ce vice pouvait être dangereux, mais cette jeune artiste intrépide, avide d'en avoir toujours plus, qu'aucun homme n'avait réussi à la satisfaire complètement, m'attirait irrésistiblement. Je la voulais. Je voulais l'observer, l'étudier, l'évaluer... Et la conquérir.

En la regardant déboutonner son chemisier sous les ordres de son dominant temporaire, je me surpris à passer ma langue entre mes lèvres. Ses lents gestes révélaient progressivement la douce courbure de sa peau. Galbés dans son soutien-gorge noir, ses seins avaient une taille moyenne, mais parfaitement adaptés à sa morphologie.

Le bouton de son slim sauta, sa braguette se baissa, et elle se pencha pour retirer ses chaussures suivies de son pantalon. Un sourire s'esquissa sur mes lèvres en découvrant sa petite culotte noire, simple et révélatrice de sa préférence pour le confort plutôt que le suggestif.

Mon souffle devint irrégulier lorsqu'elle fit glisser sa culotte le long de ses jambes fines. Franchement, elle était jolie. Bien qu'elle n'ait pas la taille d'un mannequin ni des formes dévastatrices, elle incarnait une élégance incontestable. Elle se décrivait comme vicelarde, ouverte à tous les jeux pervers, et je n'avais qu'une hâte : la voir à l'œuvre.

— Avant de commencer, je tiens à te rappeler que tu as toujours le contrôle. Tu peux mettre fin à la séance à tout moment en utilisant ton safeword. Ta sécurité et ton bien-être sont prioritaires.

La remarque typique de tous les doms matures et responsables. Que des conneries ; la soumise n'a jamais le contrôle.

Elle hocha la tête, et Xavier se dirigea vers un coffre placé dans un coin de la pièce, pour en sortir un accessoire que j'affectionnai particulièrement. Un fouet doté d'un long manche. Une unique fronde fine y était attachée. Elle mesurait à vue de nez une trentaine de centimètres. Au bout du fouet se trouvait un rabat en cuir destiné à donner plus de force au coup.

— Penche-toi un peu en avant, tu peux mettre tes mains sur tes cuisses pour plus de soutien.

Elle s'exécuta avec une grâce presque féline, adoptant la position demandée. Comme j'étais derrière elle, mais assez éloigné, je pris mes aises pour la contempler. La lumière tamisée accentuait les courbes de son corps dénudé. Son dos se cambra, et ses fesses se dressèrent en l'air. La vue de sa nudité éveilla en moi un mélange de fascination et d'excitation.

Xavier s'approcha d'elle avec le fouet fermement serré dans son poing. Il fit glisser la lanière en cuir sur le dos de la soumise, qui ne frissonna même pas, demeurant parfaitement immobile. Il recula, leva le bras et la brûlure mordante du cuir s'abattit sur la chair tendre de ses cuisses. Sa réaction, ou plutôt son absence de réaction, me surprit agréablement. N'importe qui aurait crié, gémi, ou au minimum, aurait eu un mouvement de recul, mais le corps d'Éloïse semblait anesthésié.

Il était évident que cette douleur ne lui était pas inconnue, elle y était très habituée. Xavier recula, un peu perturbé par ce manque de réaction, et recommença à la fouetter, plus fort ; sur les fesses, le dos, les mollets, et même s'il finit par percevoir un petit sursaut lorsqu'il frappa ses omoplates, toujours pas de gémissements. Incroyable. Vraiment. Je n'avais encore jamais vu ça.

Catharsis [Spin-off]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant