Chapitre 51

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Jacob


En appui sur mes bras et mes genoux, présentant mon fessier à mon dom, j'entendis ce dernier siffler, appréciant le spectacle de ma dépravation, ce qui me fit rougir à outrance.

Je sursautai lorsqu'il m'effleura puis gémis en réponse à son doigt qui vint appuyer contre mon entrée plissée.

— Eh bah, c'est délicieusement serré. À quand remonte ton dernier lavement ?

— Ce matin, Monsieur...

— Parfait.

Je l'entendis s'agenouiller derrière moi et une caresse humide contre mon orifice me fit glapir.

— Non, non, non, tu ne bouges pas. Et interdiction de toucher ta queue.

Je sentis un souffle d'air contre mon anus, puis la langue mouillée d'Ayden glisser le long de mes fesses, explorant mon intimité. J'ouvris la bouche, mais ne pus que grogner et gémir.

— Tu sens le savon, gloussa-t-il.

Il se mit à masser les parcours de mon orifice, détendant à peine mes sphincters avant d'enfouir son index en moi. Je gémissais alors qu'il m'ouvrait, me sentant bien plus exposé ici que dans la scène publique que nous avions eue ensemble.

— Magnifique. Ta peau est incroyablement douce... tu t'épiles, pas vrai ?

— O-oui.

Je voyais trouble. Mon érection était douloureuse. Je serai bientôt réduit à supplier, Ayden le savait et replia le doigt pour frotter ma prostate. Je haletais et gémissais, pendant que son visage s'enfouit entre mes fesses. La douce pression de sa langue contre mon périnée me provoqua un autre halètement – plus fort cette fois. Mes jambes s'écartèrent davantage, et...

— Pitié, monsieur !

Je n'étais plus qu'à un cheveu de l'orgasme. Des frissons aveuglants me parcouraient les veines. Je luttais contre le plaisir qui montait dans mes testicules, dans mon cerveau. Il me semblait même que mon sang s'était transformé en lave.

— Jacob, dit-il d'une voix aussi ferme et assurée que les doigts qu'il venait d'enfoncer profondément en moi, directement appuyé contre ma prostate. Je veux que tu jouisses. Lentement.

L'ordre me fit perdre tout contrôle. Mon Dom – prévenant comme toujours – glissa stratégiquement une main sous mon gland palpitant et j'éjaculai au creux de sa paume, avec de longs grognements impossibles à étouffer.

— Voilà, c'est très bien, me félicita-t-il. Bon garçon, tu as rempli ma main à ras bord.

Doucement, je repris conscience du monde qui m'entourait et des doigts qui glissaient lentement hors de moi. Combien en avait-il mis ? Deux, trois ? Difficile à dire.

Mon être semblait chanter. Mon désir était moins fort, la chaleur de mes veines apaisée. La brûlure de mon intimité n'était pas désagréable, mais je me sentais horriblement vide.

— C'est fini, tu peux t'asseoir correctement, fit-il en se relevant.

J'obéis, les membres engourdis. À travers mes paupières alourdies, je le regardai se laver les mains puis remplir un nouveau verre d'eau qu'il m'apporta en souriant. Je le bus plus vite que le premier.

— Tu as aimé ?

— Oui. Beaucoup. Merci, Monsieur.

— Tu as joui uniquement grâce à ta prostate, sans la stimulation de ton sexe. C'est une expérience qu'un homme doit connaître au moins une fois dans sa vie.

Catharsis [Spin-off]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant