Sur la terre des dieux la vie coulait paisible et heureuse, sur la terre des hommes il en était de même. L'équilibre parfait des deux Mondes profitait à tous, mortels et immortels.
En ce temps-là, nulle guerre, ni querelle, chacun d'entre eux se dévouait aux mondes qui leurs donnaient tant.
Tous songeaient que les dieux leur avaient fait une merveilleuse grâce. Les lettrés, les scientifiques, les historiens et tous les plus grands cerveaux du Monde appelé Terre, engrangeaient jours après jours tous les savoirs de ces royaumes bénis.
Les dieux du Royaume du Milieu partageaient leurs connaissances avec les humains. Ainsi, humains et divins sur le même pied d'égalité, profitaient de ce que chacun pouvait apporter à l'autre.
Dans les vides sidéraux, les grands anciens regardaient leur œuvre et se félicitaient de l'ouvrage accompli.
Leur sœur Gaïa, qu'ils avaient nommé Mère de tous, veillait sur ses enfants, si fière que la richesse de leurs cœurs soient leur principal bonheur.
C'est durant une des fêtes sacrées, qui réunissaient divins et humains, que Jihan « celle qui protégeait la vie sur terre » rencontra un des chevaliers protecteurs des deux mondes. Accompagné d'Arès il discutait âprement d'un sujet qui parut obscur à la belle déesse. Arés l'interpella :
-Jihan, petite sœur, viens il faut que je te présente notre plus valeureux Chevalier.
Elle s'approcha, curieuse. Elle fréquentait peu de mortels, son temps était largement occupé entre ses leçons et ses devoirs de déesse. Et de plus, elle aimait la solitude et le calme de son royaume.
Le chevalier la salua fort civilement :
-Déesse je suis ravi de vous rencontrer enfin ! Cela fait longtemps que l'on me vante votre incomparable beauté.
Il sourit :
-Les mots sont trop limités pour vous décrire. N'étant qu'un simple mortel, soldat de surcroît je ne sais pas si j'oserai ou si je pourrai, créer une ode à votre beauté, ainsi qu'à la sagesse et l'intelligence que je lis dans votre regard!
Jihan rougit et rétorqua :
-Et moi Messire, on ne m'avait jamais dit que les Chevaliers maîtrisaient si bien le langage fleurit* des trouvères et des troubadours !
Arés se mit à rire :
-Tu vois mon ami, je te l'avais dit, cette jeune personne a la langue bien pendue.
Esteban avait rougi, pourtant il ne quittait pas la déesse de ses yeux d'ambre, envoûté il passa la soirée à l'épier, non sans remarquer qu'elle en faisait de même!
Il sourit en pensant que au moins, il avait réussi à attirer son attention!
Jihan, loin d'être une coquette écervelée; se conduisit cependant comme telle! Le beau chevalier au regard franc et aux larges épaules, retenait toute sa curiosité. Ainsi, à la grande surprise de sa famille, elle se fit voir et remarquer. Son rire cascada souvent durant la soirée et, ses yeux aux reflets irisés, se firent enjôleurs.
Parmi les Dieux, nombreux étaient ceux qui espéraient qu'elle les remarque enfin! Notamment, Zelus qui était à peine admis dans le cercle divin, tant sa méchanceté et sa jalousie déplaisaient à tous!
Mère Gaïa, pensait souvent, que leurs créateurs l'avaient mis là, afin qu'elle n'oublie jamais le cadeau qu'ils lui donnèrent, le jour où ils lui offrirent cette magnifique planète issue du Chaos. Zélus était l'antithèse de ce qui faisait le bien-être de tous. Et le rappel que rien n'est éternel! Même pas les dieux!
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Contes des temps d'avant
FantasyCette série de nouvelles est extraite de Yumana tome 1 et tome 2. Yumana afin de survivre et de vaincre La Noirceur et Ninazu, va rencontrer au longtemps de son épopée, des personnages qui seront là pour l'aider ou la détruire. Ils ont tous, avant c...