La où l'envie fait naître la destruction partie 2

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C'est ainsi que Dimitri et Jihan se rencontrèrent et que pour la première fois un mortel et une déesse s'aimèrent. Du fruit de leurs amours, naquit une petite fille si parfaite que chacun des dieux la dotèrent d'un don unique. Le bébé aux yeux d'or observait déjà d'un regard sage et attentif ce qui faisait sa vie.

Ses parents ne se lassaient pas de sa présence et en ces temps- là elle fut surement l'enfant la plus chérie des mondes de la Terre.

Les grands anciens eux-mêmes, s'étonnaient de cette naissance ! Jamais au royaume divin cela était arrivé ! Seuls les mortels se reproduisaient ainsi, mêmes les oracles restaient bouches closes. Bien sûr Ouranos et Gaia avaient engendré dieux et déesses, il y avait bien longtemps. Perpétuer la race divine, pourquoi ? Ils étaient immortels. Même si des romances fleurissaient entre les dieux, les demi-dieux, les nymphes, les esprits et tous les divins qui protégeaient la planète Terre, aucun enfant n'avait vu le jour.

Mais qui pouvait prévoir le futur...

Pendant que la fillette grandissait sur sa terre natale inondée par l'amour de tous, une révolte grondait. Si Jihan n'avait pas jeté son dévolu sur le beau Dimitri, jamais Zelus*, amoureux de la belle déesse et furieux qu'elle eut pu choisir un vulgaire humain, n'aurait imaginé fomentait une vengeance qui finirait en trahison.

Et tandis que les deux mondes jouissaient du bonheur de cette vie de paix. Zélus installé chez les mortels, séduisit la ravissante fille d'un des grands seigneurs, chez qui il avait coutume de s'installer. La Demoiselle fort avenante, tomba follement amoureuse de l'ami de son père et il n'eut aucun mal à l'attirer dans sa couche.

Le dieu jaloux et colérique, soumit la jouvencelle qui se nommait Margot à tous ses désirs, en faisant son esclave consentante. Le seigneur, son père n'osait dire mot. Il connaissait l'origine divine de son hôte et espérait qu'il en ferait son épouse. Ainsi l'âme pure et vertueuse de la Damoiselle fut pervertie jusqu'à sombrer dans le mal.

Malgré tout, Zélus ne décolérait pas, plus le temps passait et plus sa rage montait. Il voyait le couple toujours aussi amoureux et la fillette qui grandissait en beauté et en savoir. Rageur, il pensait souvent que cette merveilleuse enfant aurait dû être sienne. Jamais il ne songeait à la petite fille enfermée dans une des tours du château maternel.

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Contes des temps d'avantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant