Cette série de nouvelles est extraite de Yumana tome 1 et tome 2. Yumana afin de survivre et de vaincre La Noirceur et Ninazu, va rencontrer au longtemps de son épopée, des personnages qui seront là pour l'aider ou la détruire. Ils ont tous, avant c...
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Dans la ville d'Athènes, vivait une famille patricienne, dont la fille unique était réputée par sa grande beauté. Ses parents l'aimaient tendrement et la laissaient libre de ses choix. Tous les jeunes hommes de la cité se pressaient pour demander sa main !
Mais ses parents respectaient la promesse faite à leur fille : elle seule choisirait son chemin de vie. Il faut savoir aussi, que Sophia car tel est son nom, aimait la solitude, les sciences, les savants écrits des hommes de lettres tant grecs que romains, elle parlait aussi plusieurs langues! Elle préférait le calme de son jardin, où elle peignait, la nature qui l'entourait, aux musiques et soirées qu'affectionnaient les jeune gens de son âge.
Un après-midi où à son habitude elle lisait dans son havre de paix, Athênâ, la Déesse tutélaire de la cité lui apparut. La jeune fille se prosterna devant la protectrice.
Athênâ, alors lui parla :
-Bonjour Sophia, cela fait un certain temps que je t'observe, j'admire ta grande sagesse et ton amour pour la philosophie. J'ai une proposition à te faire : je voudrai que tu deviennes la gardienne de mon temple, j'ai besoin d'une grande prêtresse qui veille sur ceux que j'ai à protéger, qui me seconde et m'assiste en tout ! Je te laisse le temps de la réflexion, mon enfant, je reviendrai dans deux jours, pour avoir ta réponse et si tu es d'accord, tu auras deux années d'apprentissage avant d'être consacrée !
Sophia dont les yeux brillaient de bonheur, aurait aimé répondre sur l'heure, mais la Déesse disparut sous ses yeux. Elle se réinstalla devant son chevalet, mais la visite avait mis son cœur en émoi, et elle se releva aussitôt pour parler à ses parents. Etonnés, ces derniers la virent arriver d'un pas pressé ! Qui avait pu perturber leur calme Sophia au point qu'elle se présente à eux, les yeux brillants, légèrement essoufflée, et les cheveux en bataille ?
-Père, Mère, si vous saviez !
-Tout doux ma fille que t'arrive-t-il donc ?
-Athênâ !
-Quoi Athênâ ?
-Je l'ai vue, elle m'a parlée !
-Notre Déesse t'est apparue, par les Dieux mon enfant qu'elle grande nouvelle ! Nous comprenons mieux ton émoi ! Mais Sophia que te voulait-elle ?
Sophia ? d'un trait raconta la conversation...
Ses parents, muets regardaient leur seule et unique enfant, allaient-ils devoir la laisser partir, et surtout porter la lourde charge que leur Déesse lui offrait!
Sophia, belle et sage, qui pense que son chemin est tracé! Pourtant comment ignorer que bien souvent le destin se mêle de brouiller les cartes.
