L'Histoire de Sophia (Partie 12)

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    C'est ainsi qu'en devisant, ils arrivèrent au pied du temple, là où s'étendait l'hospice à ciel ouvert. Caius se dirigea vers le bureau provisoire installé à l'une des entrées. Fathou courait déjà dans les allées bordées de lits. Elle avait repéré sa sœur et lui sauta dans les bras !

Maya était aussi vive que sa sœur et aussi pétillante, Fathou la tirant par la main l'amenait à la rencontre du gaulois. Pierig lui sourit gentiment et la salua avec courtoisie, mais une voix autoritaire se fit entendre :

-Maya, que fais-tu là ! Ah je vois que Fathou a encore oublié la règle. La jeune vestale recula et se prosterna devant une femme au visage sévère.

-Pardon, pardon, Déesse implora Maya.

Devant eux se tenait Athênâ et tous se figèrent. Caius s'inclina bien bas et Pierig suivit son exemple. Il n'avait jamais croisé une Déesse en chair et en os, et celle-là avait l'air très fâché ! Elle lança un regard meurtrier à Fathou, et s'éloigna suivie d'une Maya pas très rassurée...

Caius alors, expliqua le rôle et les contraintes des « vestales ». Mais le regard d'azur du gaulois, s'était posé sur une silhouette lointaine.

-Qui est-ce demanda-t-il ?

-S'est-elle, c'est la guérisseuse !

-Oui c'est Dame Sophia dit alors Fathou.

Caius et ses confrères se précipitèrent pour la saluer, mais le garde empêcha Pierig de les suivre.

-Non gaulois, tu n'es pas médecin, ni malade, alors tu restes là !

Pierig obéit et observa de loin ce qui se passait...

Les malheureux enchaînés avaient été pris en charge par les vestales, et les médecins, les hommes séparés des femmes. Ont les installait dans leurs quartiers. De grandes bâches blanches créaient les séparations, partagées en larges pièces où les malades étaient installés sur des couches. Tous s'afféraient autour des nouveaux venus. Lavés, vêtus de toges lacées, ils attendaient la venue de la 'guérisseuse d'âmes ' Pierig l'a vit enfin approcher, entourée des médecins. Elle ne le remarqua pas, trop occupée à étudier tous les cas ! Mais le grand gaulois blond, lui admira la svelte silhouette vêtue simplement, elle dégageait une telle puissance mystique, une aura de beauté et de bonté. Il prit en plein cœur la beauté de son visage animé de pure douceur ! Les yeux bleu perçants de Pierig, la détaillait sans vergogne...

Il l'avait enfin trouvé, celle qui saurait garder son cœur qu'elle avait déjà capturé !

Le vaillant et courageux Pierig, fils des Gaules, héritier du monde Terre, venait de tomber en amour pour la grande prêtresse d'Athênâ !


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