Lorsque le premier coup de ceinture vint mordre sa peau, il ne put s'empêcher de hurler. Il serra les dents, luttant contre la douleur. Les coups se multiplièrent, s'abattant violemment sur lui.
Ne pas craquer. Surtout, ne pas craquer. Il devait tenir. Se montrer fort.
Le dernier frappa son visage et il s'écroula au sol. Il le laissa enfin seul, tremblant de tout son corps, le souffle court.
Il s'y attendait depuis longtemps, mais il n'aurait jamais imaginé ressentir une telle douleur.
1er Novembre : journée d'horreur. Pourtant, il savait au plus profond de lui-même qu'il n'abandonnerait pas.
La guerre ne faisait que commencer. Et il avait choisi son camp. Que le meilleur gagne...