Il était réellement désolé pour lui. Il ne supportait pas de le voir dans un tel état, surtout en se sachant responsable de tout ce qui se produisait.
Il avait beau essayer, il ne parvenait pas à oublier la conversation qu'il avait eue avec lui . Elle le hantait jour et nuit.
-As-tu réussi à faire ce que je t'avais demandé ?
-Non.
-Nous sommes le 8 Octobre. As-tu conscience que le temps passe ?
-Oui, j'en ai conscience. Mais tu dois m'en laisser encore un peu.
-T'en laisser ? Estime-toi heureux que je ne t'aie pas déjà mis dans un orphelinat !
-Tu ne pourras pas le faire. Tu as besoin de moi.
-Détrompe-toi. Je n'ai nullement besoin de toi. Tu réussis, je te garde ; tu échoues, je te jette. Point.
-Je n'échouerai pas. Pas cette fois.
-C'est ta dernière chance. Si tu ne l'as pas fait d'ici la fin du mois, tu sais ce qui t'attend.