Et si jamais c'était possible ? [BoyxBoy]

Un bon professeur

-Démerde toi.

Je soupire et passe brièvement timidement ma main sur ses cuisses. Je ne sais pas quoi faire alors je m'arrête. Gabriel reprend ma main et la passe sous son haut.

-Si je suis prof dans ce cas là je te noterai.
-Non ! Ça va pas ou quoi ?
-Faudrait savoir.
-Je veux pas de note !
-M'en fous.
-Tu fais chier.
-Parle bien ou tu vas te retrouver avec ce que t'as dans ta main là où je pense.

Je rougis, choqué, sans pour autant arrêter de bouger ma main. Je resserre la pression pour me venger. Qu'il aille clairement se faire voir ! Il laisse passer un petit gémissement en fermant les yeux, puis soupire. Il aime ça ? Moi qui voulais me venger, c'est raté. Je mets un coup dans son ventre lui décrochant un petit rictus étouffé par un gémissement. Il mord sa lèvre inférieure et me regarde intensément dans les yeux. Je dévie le regard et fixe le drap. Il pose l'une de ses mains sur la mienne et accélère lui même la cadence. Je la maintiens et passe mes doigts sur ses abdos bien définis. Il est bien foutu quand même. Je respire un peu plus vite et lui aussi on dirait. Je m'approche un peu et pose ma tête sur son épaule. J'aime bien quand on est comme ça. Il soupire près de mon oreille, je me tends un peu. Au moins ça lui plaît, c'est déjà ça. Il passe sa main dans ma nuque puis caresse mes cheveux. Il est tellement délicat. C'est étonnant de sa part.

-Pas mal petit puceau inexpérimenté.
-Arrête de m'appeler comme ça.
-Non.
-Si !
-Il y a qu'une façon pour ça.
-Laquelle ?
-Réfléchis un peu...

Je vais pas coucher avec lui juste pour ne plus qu'il m'appelle comme ça, je suis pas fou non plus. Mieux vaut ne pas relever et faire comme si je n'avais rien entendu ou pas compris. J'accélère encore un peu plus mes mouvements de va-et-vient. Sa voix me donne de longs frissons et me fait bizarre dans le bas ventre. Je suis vraiment vraiment excité...

-Mes gémissements t'excitent, pas vrai ?
-Même pas vrai.
-Menteur.

Pourquoi il me perce toujours à jour ? Il gémit plus fort et agrippe plus fermement mes cheveux, son autre main se pose sur ma main qui s'active et la tient plus fort. Je caresse lentement son ventre avec ma main libre. Je pose mon regard sur ma main qui s'active sur son membre. La vision que j'ai me donne encore plus envie de me faire du bien. Il tire ma tête en arrière, nos regards se croisent. Il est rouge et un peu transpirant. J'aime bien le voir dans cet état. Je remonte ma main jusqu'à son cœur. Il bat à la chamade. Je crois que le mien aussi. Non, c'est même sûr. Il me fait approcher en appuyant dans ma nuque et colle sa bouche contre mon oreille. Mes joues chauffent tout comme mon ventre qui semble danser le tango.

-Si tu obtiens une bonne note t'auras le droit à une récompense.
-Pervers...
-Mais ça te fait plaisir, avoue.
-Je reste muet.
-Je prends ça pour un oui.

Je continue mes mouvements répétés, prenant un certain plaisir à lui faire du bien. Il colle ses lèvres aux miennes et gémit doucement contre ces dernières. Je recule sous le coup de la surprise et le regarde, étonné. J'espère qu'il ne va pas tarder à jouir parce que c'est pas pour dire mais je commence à avoir une crampe.

-Dépêche, j'ai une crampe...
-Gamin va.
-Même pas.
-Si, carrément. Fais autre chose.
-Hein ?
-Avec tes deux mains. Fais pas toujours le même mouvement.

Je pose doucement ma main gauche à l'extrémité de son membre et fais de longs et lents cercles. Il aime ? Il passe l'une de ses mains sur ma joue et caresse ma tempe puis vient remettre sa main dans ma nuque et fait de longs cercles au même rythme que les miens derrière mon oreille.

Gabriel gémit assez peu en réalité, c'est perturbant, je me demande s'il aime réellement ou non. Alors que mes mains sont toujours occupées sur une partie sensible de son corps je sens un liquide chaud se répandre dans ma main. Il sourit légèrement et son souffle est saccadé. Je regarde à droite et à gauche pour essayer de trouver de quoi m'essuyer. Gabriel attrape des mouchoirs et m'essuie lui même la main, essayant de ne pas en faire tomber sur les draps. Je me laisse timidement faire. Gab s'essuie également et il pose les mouchoirs sur sa table de chevet. Quand il me regarde à nouveau, ses yeux sont profonds. Il sourit en s'approchant de moi. Il calme sa respiration et me murmure :