Et si jamais c'était possible ? [BoyxBoy]

Jouons

- Alors, prêt à jouer ?

Suite à l'entente de cette phrase mon cœur semble exploser. La température était légèrement redescendu mais depuis que les temps de Gab se sont amusé sur mon corps et à jouer avec la délimitation de l'anneau qui m'a mis, je vous jure que j'ai des bouffées de chaleur incroyables. C'est comme si une boule de chaud était coincé dans le bas de ventre et s'amusait à remonter le long de mon corps, passant par mon estomac qu'elle dévaste puis s'amusant dans ma gorge, m'empêchant de parler et bloquant toute parole. Je suis juste capable de le regarder, luttant pour ne pas respirer trop fort, pour ne pas que Gab voit que je suis en train d'étouffer intérieurement et de lutter pour ne pas lui sauter dessus.

- Chaton ?

Je frémis assez fort et le détaille, les yeux à demis clos et le souffle s'abattant lourdement contre ses lèvres. Il semble satisfait de la réaction de mon corps puisqu'un joli sourire en coin s'esquisse sur son faciès. Je serre plus fort ses hanches entre mes doigts. Ses lèvres taquinent les miens. Ne pouvant plus y tenir j'essaie de sceller mes lippes contre les siennes mais il recule légèrement et m'en empêche. Il veut que je réponde, hein ? Gab, toujours sadique dans l'âme à ce que je vois. Je papillonne des yeux et subis la torture de devoir sentir son souffle fouetter mes lèvres.

- Oui, je suis prêt.

Il scelle ses lèvres aux miennes. Je geins de libération et de bonheur. Je me sens tellement bien. Ce contact ravive des émotions si fortes en moi qui me troublent et me rendent fou. Je me livre à ce ballet tumultueux sans aucune once de timidité ou de retenue. J'ai juste envie de ne pas me prendre la tête, de ne pas chercher à réfléchir et de laisser mon corps faire ce qu'il veut. Que mon désir et mes envies me guident prennent possession de mon corps et mes pensées. Entre deux baisers je susurre :

- Avec toi je suis toujours prêt, et à tout.

Ce n'est même pas une blague. Je suis prêt à tout. Il m'a libéré de mes barrières et des limites que je pensais avoir. Finalement avec lui, je veux me laisser aller et découvrir le plus de choses possibles. Je veux qu'il me fasse sien, me fasse entrer dans son monde. Nos langues s'enroulent autour et se chevauchent, on cherche à dominer l'autre dans notre échange, cela reste assez enfantin mais ça nous plaît assez. La chaleur qui se propage sur mes joues me témoigne parfaitement de l'effet qu'a ce simple baiser sur mon corps. Les mains de mon vis-à-vis finissent par passer sous mon haut. Je fais de même et viens caresser son corps tout en soupirant de bien être.

- J'ai déjà trop chaud, je vais mourir tel un marshmallow face à du feu.

Gab dévie ses lèvres sur la ligne de ma mâchoire qu'il embrasse puis il glisse jusqu'à ma nuque qu'il dévore de baisers ardents.

- Laisse moi te manger alors.

Cette phrase me fait tout étrange. Mon estomac se tord et une sorte d'étincelle d'excitation s'amuse à danser en moi. Il commence à me mordiller la nuque, je jette ma tête en arrière pour qu'il y aie plus facilement accès et que je puisse au mieux ressentir tout ce qu'il me fait. Je me mords la lèvre en souriant comme un idiot. Ses mains s'amusent à parcourir mon épiderme, n'épargnant aucune parcelle, ce qui n'est pas pour me déplaire. Bien au contraire.

- Mange moi tout cru.

Mais qu'est-ce que je raconte ?!!! Pourquoi je dis des bêtises pareilles ?! Gab sourit dans mon cou, la sensation de ses lippes se tirant contre ma peau pour former un joli sourire me perturbe au plus haut point. Il me fait un suçon tandis que ses mains remontent dangereusement vers mon torse. Calme toi Yoongi, pense à respirer,c'est important.

- Quand tu veux.

Sa voix me fait toujours un effet monstrueux, c'est incroyables. Il aune voix suave qui me rend dingue et quand il parle de cette manière et me dit ce genre de chose, j'ai l'impression de perdre la tête ou que mon cerveau cesse de fonctionner. Si seulement il était capable de lire dans mes pensées il me prendrait pour un fou. Alors que sa bouche se balade dans mon cou, ainsi que sur mes clavicules et le début de mes épaules ses mains viennent s'attaquent doucement à mes boutons de chair.