Chapitre 15.Le salon.

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J'attends que tu sois ma femme dans tous les sens du terme.

Cette phrase me revient en tête continuellement, comment je suis sensée faire ? A un moment je devrais lui parler et lui expliquer la situation. Je n'en ai jamais parlé à personne ici mise à part à Sylvia. Je vais devoir trouver les mots juste, pour qu'il me croit. Mais est ce qu'il me croira ? C'est un énorme risque que je vais prendre, notre histoire à moi et à Nathan.

Comment me verra-t-il ensuite ? Je n'en sais rien. Il me regardera ensuite, je ne sais pas. Sans doute avec pitié. Comme tous les autres là-bas. Je refuse que Christopher me regarde avec de la pitié. J'ai déjà bien assez souffert de cette histoire, je suis revenue à Los Angeles pour oublier, j'ai pris un nouveau départ ici avec mon petit frère, et voilà, maintenant, je vais devoir affronter ce que je fuis depuis près de quatre ans. Pourquoi est-ce que je dois affronter ça maintenant ? Ah oui parce que pour une fois j'ai envoyé la logique valsée très loin, j'ai perdu le contrôle et maintenant toute ma vie est entre les mains de ce type-là.

Christopher.

—Il y'a un souci ?

—Non il devrait y en avoir un ?

—Tu es bien silencieuse.

—J'étais perdue dans mes pensées.

—A propos de ?

—De tout.

—Tu me racontes ?

—Je n'en ai pas envie.

—Et pourquoi ?

—Je pense avoir droit à un peu d'intimité n'est-ce pas ?

—Ça dépend de ce que tu appelles intimité.

—Je pourrais encore garder mes pensées pour moi.

—Tu crois ?

—Ou ça aussi tu vas me l'interdire ?

—Tu deviens de plus en plus effrontée, ai je dis ou fait quelques choses qui t'ai vexé ? Si c'est le cas j'en suis réellement désolé.

Il le dit juste pour le dire, il n'est pas sincère mais je n'en tiens pas compte.

—Ça devient un peu lourd à porter c'est tout.

—Le contrat ?

—Oui.

—Et pourquoi ? Jusqu'ici' tout va bien. Je ne t'ai forcé à rien. Tu savais pertinemment ce que tu faisais. Kim mon père aurait pu te trouver un autre travail, Ensuite il aurait étouffé cette histoire avec les paparazzis d'une manière ou d'une autre. Tu aurais pu lui dire non. Mais tu ne l'as pas fait. Tu t'es engagée.

—Oui j'aurais pu dire non. Et je peux encore le faire n'est-ce pas ? Je peux tout annuler.

—Tu as signé un contrat.

—Et alors ?

—Il a déjà été signé et connaissant mon père, hors de question de le rompre.

—Laisse-moi lui en parler. Peut-être que... qu'il acceptera.

—Tu vas hypothéquer l'avenir de ton frère car tu ne t'entends pas avec moi. Ou le simple fait que je te touche te déplaît tant que ça ?

—Là n'est pas la question. Je ne vais ...

—Il pourra intégrer une grande université. On parle d'assurer son avenir ? Je croyais que c'était la personne la plus importante à tes yeux.

—Et il est la personne la plus importante à mes yeux.

Le Pacte De Cendrillon  Tome 1. VERSION WATTPAD  [Auto-Edité]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant