Chapitre 49.

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[Nda : juste pour vous prévenir, j'ai créé un compte Twitter (@thanatoskull -oui comme Wattpad on fait dans l'originalité ptdr) dans lequel je parlerai exclusivement de mes histoires, donc si vous avez des questions ou des remarques à faire sur ces dites histoires, je serai ravi.e de lire et répondre. Voilà vous faites ce que vous voulez de cette information au revoir.]





-Bonjour, Luke.

Le jeune homme soupire longuement. Il déteste cet endroit.

-Au téléphone, ta mère m'a expliqué ta rechute. J'aimerais avoir ta version, mais avant, je voudrais que tu me parles de ce qu'il s'est passé dans ta vie depuis la dernière fois.

-Rien de particulier. Je suis allé en L, comme je voulais.

-Thomas est dans ta classe ?

-Oui.

-Et tu as rencontré d'autres personnes ? Tu as une petite-amie ?

-Ouais, elle s'appelle Samira.

-Parle-moi un peu d'elle.


***


-Je m'inquiète énormément pour elle. Tu sais, pendant toute la grossesse elle allait horriblement mal. Cinq tentatives de suicide en neuf mois, tu te rends compte ? On arrive à la fin, mais j'ai peur que ça continue après la naissance du gosse... d'ailleurs, on ne l'a encore dit à personne, et je veux que tu sois le premier à être au courant. Notre fils va s'appeler Luke. Et ouais, comme toi, vieux. T'as intérêt à être heureux de cet hommage. J'espère seulement qu'il va être un peu plus intelligent que toi.

Le jeune homme rit légèrement, avant de laisser le silence s'installer doucement. Depuis huit mois, il avait pris l'habitude de marcher jusqu'au cimetière pour se confier à son frère. Ça l'aidait à tenir le coup, et à se calmer, parfois. Il soupira longuement avant de lâcher un dernier sourire, et se lever lentement.

Henri épousseta son jean et sortit du cimetière, laissant son frère derrière lui. Il rentra chez lui, et s'apprêta à retirer sa veste quand son père fondit brusquement sur lui.

-Garde ça, les parents de Juliette ont appelé, elle va accoucher ! Monte dans la voiture, je t'emmène à l'hôpital !

-Quoi ?

Le jeune homme se précipita dans l'auto, encore sous le choc. Il ne parvenait pas à se rendre compte que le jour tant attendu était enfin arrivé. Son géniteur le rejoignit rapidement et conduisit nerveusement jusqu'à l'hôpital, où il jeta quasiment son fils dehors.

Henri courut comme si sa vie en dépendait, bousculant des infirmiers et des patients, recevant des insultes de toute part qu'il n'entendait qu'en sourdine. En cet instant, tout ce qui lui importait était Juliette. Il devait être à ses côtés, pour la rassurer et l'aider par sa présence.

L'Ouragan d'Étoiles Où les histoires vivent. Découvrez maintenant