Miel et Danger (En réécriture)

Chapitre 10

Justement, en pensant à Jenny, elle fait son apparition, mais c'est pas cette Jenny là que j'attendais. Elle est un peu ivre je crois, bref c'est le mot correct d'après moi.

- Ah de retour après une toute petite pause !
 Ajouta-t-elle en titubant, et son cher petit copain se relève rapidement pour l'attraper par les hanches...

Waw quel amour! Je suis même devenue jalouse d'un coup.

- Merci chéri ! Dis donc vous aviez bien fait connaissance non!
Continue-t-elle en l'embrassant.

Je souris à peine pour ne pas paraître indifférente. Et je sais même pas pourquoi ce spectacle me trouble autant.

- Bon il faut qu'on parte ! Il est déjà 11 heures et je...

Mais il a fallu que son petit copain m'interrompt pour gâcher l'ambiance.

- La nounou fait la gueule ! Elle pense à sa chambre déserte ou à son copain?

- Ah t'inquiètes elle est vierge.
  Affirme Jenny en ricanant comme une cinglée.

Vraiment ? Elle est sérieuse là ? Je n'arrive plus à la reconnaître, c'est la honte pour moi.

- Très drôle Jenny!
Lançai-je énervée

- Si tu veux je peux te le faire.
Me dit ce dernier en me fusionnant du regard. J'arrive à peine à déglutir.

Il me lance un regard perçant prêt à me brûler la peau.

Rapidement je prends mon sac pour trouver la direction de la sortie, mais je sens une main ferme et robuste m'attrapé par le coude, et là je tressaillis de tout mon être. Je peux même pas me retourner pour affronter son regard, c'était la honte pour moi du fait qu'il a su que je suis toujours vierge à mon âge. Oui je sais que c'est difficile dans ces temps ci de trouver une fille sainte qui va bientôt avoir 20 ans, j'étais fière de moi mais franchement j'ai honte aussi que ce mec l'apprenne... Jenny elle, elle reste là à chanter sur le sofa, et cela ne lui ressemble pas du tout, elle a dû prendre un truc pour ne pas s'en rendre compte de ce que son copain est en train de me faire en ce moment... Elle riait mais Dylan a plutôt l'air sérieux avec moi. Il me caresse lentement la nuque ; puis descend plus bas. A ce moment là je suis comme figée, mais je voulais pas être intimidée par ce mec, donc j'essaie de le repousser.

C'est vrai que les sujets de relation et de sexe me font fuir mais avec lui je sais même pas si je dois m'enfuir ou rester. Alors je décide donc pour une fois de me dégager de son emprise, mais il me retient plus fermement. Nos souffles sont si proches que je peux même sentir ce besoin qu'il a de m'embrasser. Il m'attire encore plus vers lui, d'où je peux même entendre les battements de son cœur. Il glisse sa main sur mes hanches et je frémis ; je peux plus me retenir sur mes jambes. C'est la première fois qu'un garçon me faisait un truc pareil, et cela me fait perdre la tête. Voyant ma frustration, il relève mon menton avec son index juste pour m'efforcer de le regarder dans les yeux. Mais j'y arrive toujours pas.

Après un instant il sourit puis enfin il me libère de son emprise.

C'était quoi ça ? Ce moment de pression ? Je peux pas y croire ce qui vient de m'arriver.

- Si tu veux je peux t'aider à ne plus être une pucelle si c'est ça qui te fait honte!

À cette phrase, je sens une fureur montée en moi, et j'ai envie de le gifler. Pour qui se prend-il de vouloir jouer avec mon intimité ? Certes il estt un garçon à en faire rêver mais là il  dépasse sérieusement les bornes. Il me considère comme une pétasse qui veut se faire deviergé dans les toilettes d'une boîte de nuit.

- Va te faire foutre ! Jamais je te laisserais me toucher, tu entends ! Fils de pute, tu crois que j'ai pas de famille et que je veux me faire défoncer par un mec qui n'a rien à perdre comme toi, putain tu es con!

- Si tu avais une famille à cette heure là tu serais dans ta chambre en train d'écouter une petite histoire avant de t'endormir.

- Quoi? Tu me prends pour une nounou ? Tu...

Au moment où j'allais lui donner une réplique, il me regarde droit dans les yeux et fronçe les sourcils, j'ai eu tellement peur que j'avale alors ma dernière phrase. Ma pression n'arrête pas de s'augmenter et je sens que je suis à bout de l'étouffement.

- Voilà, tu es plus belle quand tu es calme, tu fais moins la conne. En plus si j'étais toi je la fermerais gentillement, car monsieur Dylan n'est pas le genre de mec à être refusé par une fille. J'en connais pleine de petite comme toi.

J'ai tellement cette envie de le gifler mais mon corps est comme un peu paralysé. Il n'y a vraiment pas de différence avec lui, il est comme tous les garçons que mes copines ont connus. Vaut mieux ne pas avoir à faire à lui. J'attendrai quand Jenny soit dans son état normal pour lui expliquer quel culot a son soi-disant copain fidèle...

Rapidement je quitte l'espace avec fureur et finalement j'atteins la sortie du club.