Je dépose le téléphone lentement sur le lit et je respire profondément. Je sens ma température se changer et je commençais à voir trouble. D'un coup je ressens un vide autour de moi et mes paupières deviennent lourdes, et ainsi des larmes se brouillèrent dans mes yeux. Je ferme un instant les yeux pour empêcher les larmes de couler mais c'était peine perdue. Mon visage était déjà embaumé de gouttelettes de sueur. Je passe le dos de ma main sur mes joues pour essuyer mes larmes.
J'arrive pas à croire que je viens de pleurer pour Dylan !
Rien qu'en imaginant Laurette avec lui, je me suis faite des milliers d'idées négatives. Jenny m'avait bien raconté qu'ils avaient l'habitude de coucher ensemble et ça me ronge l'intérieur. Je pouvais pas arrêter de penser à ce qui pourrait bien y passer entre eux à l'instant même... Je me laisse retomber sur le lit et attrape mon oreiller pour le serrer fort dans mes bras. Je suis à peine dans une relation et je verse déjà des larmes. Oui je suis jalouse. J'ai peur que Dylan me trompe, même si c'est pas impossible, mais je veux juste être rassurée. J'ose même pas imaginer une autre fille en train de toucher son torse attirant ; de goûter à ses lèvres envoûtantes et même à ses cheveux que j'aime tant. L'idée que cette fille était chez lui me tourne l'esprit et je pouvais pas fermer les yeux.J'essaie de l'appeler encore une fois, mais cette fois ça sonne sans réponse. Je dépose mon téléphone sur la table de chevet et j'essaie de fermer les yeux pour tomber dans les bras de Morphée.
......................
Je me réveille de très tôt le lendemain pour aller en cours, et j'avais des cernes. J'étais affreuse et j'étais pas présentable pour aller à la fac. Rapidement je me faufile sous la douche. Une fois terminée, j'utilise le maquillage de ma mère, puis je m'habille d'une jupe et d'une corsage boutonnée devant. J'enfile mes chaussures plates et comme d'habitude je fais un chignon.
Mes parents dormaient toujours, alors je passe dans la cuisine et je bois une tasse de chocolat. Puis je déambule au coin de rue. Pendant que j'allais arrêter un taxi, je vois la voiture rouge des Narcos stationnée devant moi.
- Salut !!!! Allez monte !
Me disent-ilsUne fois à l'intérieur, Kashi arrange son rétroviseur et n'arrête pas de me regarder derrière. Et moi j'arrête pas de rougir puisqu'il veut regarder au-dessus de ma mini-jupe. Pendant ce temps, Kisha, elle, arrange son rouge à lèvres noir...
10 minutes plus tard, on stationne déjà devant l'entrée, et là je repère le Cadillac noir de Dylan. Je souris.- Nous sommes arrivés !
Nous descendons de la voiture. Kashi me lance un sourire puis prend ma main et dépose un léger baiser. J'éclate un rire.
- Arrête ton scénario Kashi ! Dylan est là.
Affirma sa sœur.Je me retourne et je vois Dylan adosser contre le mur dans les escaliers. Il était tellement canon dans son jogger qui en plus laissait apparaître son intimité gonflant... Oh mon Dieu ! Il était diablement sexy avec son t-shirt gris qui lui collait au torse. Rapidement Kashi se recule de moi.
- Moi j'y vais ! On se verra après les filles.
Dit-il avant de disparaitre avec le même groupe de garçon d'hier, dont Marc en fait partie.Marc me lance un regard noir puis il détourne la tête. Kashi fait un signe de la main à Dylan avant de s'en aller. Et là moi et Kisha nous nous dirigeons vers les escaliers.
- Salut Dylan !
Ajouta Kisha en donnant une accolade à Dylan.- Salut Kisha !
A son tour, Dylan m'attire contre lui en me prenant par la main.
- Tu es ravissante Elena !
Je passe mes mains autour de son cou et bientôt nos lèvres se rejoignent. Son odeur me manquait, sa peau, ses lèvres, enfin ! Il glisse ses mains autour de mes hanches et je tresaillis. Il enfouis son visage dans mon cou pour respirer mon parfum.
- Tu m'as tellement manqué Elena, enfin !
Me dit-il en se retournant pour me regarder.- Moi je vous laisse les tourtereaux. On se voit à l'intérieur Elena.
Ajoute Kisha en me faisant un clin d'œil.Puis il fait un signe à Dylan en faisant un petit cercle avec le pouce et l'index de la main gauche puis elle enfouie l'index de la main droite dedans en faisant des petits va et vient. Dylan éclate un rire.
- Arrête ça s'il te plaît Kisha.
Lui dis-je en la donnant une tap sur l'épaule.- Bah ok, j'y vais, j'y vais !
Dit-elle en riant
Ey Dylan ! SOS reçu !
Continue-t-elle avant de disparaitre à l'intérieur de l'établissement.Dylan lui fait un hochement de tête puis se retourne et dépose un baiser sur mon front.
- Dit, je te trouve un peu pâle. T'es sûre que ça va?
Demande-t-il en relevant mon menton avec son pouce.Et là il repère mes cernes.
- Qu'est-ce qui t'es arrivée? T'as pleuré hier soir ? T'as pas dormi?
Me demande-t-il d'un ton sarcastique- Ça va ! Juste hier soir j'ai pas dormi, je révisais.
Lui dis-je en mentant.- En passant, désolé pour hier soir. Je me suis endormi. Et pardonne-moi pour le comportement de Laurette.
- Non c'est rien. Ne t'en fais pas.
Puis on s'embrasse.
Il y avait des étudiants qui passèrent et envoient des signes de la main de loin à Dylan. D'autres qui nous regardaient.- Salut Dylan !!!
- Salut mec !!!
- Salut beau gosse !!!
- salut mon chou !!!- Tu es vraiment populaire à ce point ?
Lui dis-je en soupirant.Il éclate un rire.
- A propos, c'est vrai que tu couches avec Laurette ?
Il ferme les yeux un instant, respire profondément puis les entrouvert.
- Qui t'a raconté une connerie pareille ?
- Jenny !
Je le sens serrer les poings. Je glisse alors mes mains sur son torse juste pour le calmer.
- Elle est comme ma sœur, et j'ai jamais eu de relation avec elle. Tout ce qu'on raconte ne sont que des conneries.
Dit-il calmement- Ouais je te crois !
Je l'ai pas cru, et je sais pas pourquoi. C'est comme si je sens qu'il me cache quelque chose. J'allais lui parler de la DNCD, de ce que mon père m'avait raconté mais j'ai peur de sa réaction. Et vu qu'il m'a expliqué l'état de sa mère, je préfère patienter.
- Tu voulais me parler d'un truc ?
- Ouais ça peut attendre.
- Ça te dis de faire des trucs de fous cette semaine ?
Me demande-t-il en souriantJe l'embrasse de nouveau en souriant, en signe d'un Oui.
La sonnerie de l'école retentit. Et les cours allaient commencés.
- Bien on se voit après.
Me dit-il en déposant des dizaines de baisers à mon cou.Puis on se sépare chacun de notre côté. Il me fait un clin d'œil.
VOUS LISEZ
Miel et Danger (En réécriture)
Romantizm" Il était la perfection incarnée; séduisant, attirant et très dangereux. Il était tout, sauf un bon garçon. Il était un parfait bad boy par excellence ! Il était l'interdit, obsessionnellement très puissant et diaboliquement sexy. Mais par dessus t...