Miel et Danger (En réécriture)

Chapitre 7

Une fois que Jenny s'est déplacée, moi je reste renfonner dans mon canapé à regarder des gens perdre la tête en s'amusant; et il y a même des garçons qui n'arrêtent pas de me matter des yeux et d'autres qui me font des signes de la main. Je fais semblant de rien remarquer. Il y a un qui vient me demander de danser mais je refuse en faisant semblant d'avoir un malaise... Ça fait déjà 30 minutes que Jenny n'est pas revenue, alors je décide d'aller à sa trousse. J'essaie de me trouver un passage entre tous ces corps collés comme des molécules de chimie, et finalement je rejoins la scène de prostitution pour me diriger vers un endroit inconnu. Je trouve un couloir peu éclairé, et à ce qu'il paraît c'est bien l'espace du bordel ! Subitement je piétine un préservatif et je laisse échapper un "Beurk". Mon regard croise un jeune couple qui s'embrassent avec rage d'envie et je veux même pas imaginer la suite. Je lève les yeux un instant au plafond pour regarder s'il n'y a pas de caméras et soudainement une porte s'ouvre à ma gauche. Une fille dans les vingtaine en sorte en souriant. Elle me lance un regard en me voyant errer dans les lieux. Après quelques secondes, je vois une autre sortie derrière elle en lui tapotant les fesses. J'ai eu à peine le temps de digérer la situation. Sûrement ce sont les toilettes ! Pensai-je. J'ouvre la porte à mon tour et je pénètre la pièce à pas de loup. Il y a des dizaines de portes, et je ne sais pas dans laquelle toquer en première; et des multitudes d'idées négatives me parcourent l'esprit mais j'y évite d'y penser à un viol ou autre. J'entends un bruit, alors je me rapproche lentement, et là j'entends des gémissements d'une partie de jambes en l'air. J'allais continuer mon chemin, quand soudainement j'entends la fille crier le nom de Dylan. Il n'y a aucun doute, c'est bien Jenny.......

Une fois que j'entends la voix de Jenny hurlé le nom de Dylan avec un envoûtement de plaisir, je recule immédiatement d'un pas, car je voulais pas me faire surprendre. En plus j'en ai marre d'entendre ces cris de plaisir. Je quitte alors rapidement l'espace pour retourner à ma place. J'en croyais pas mes oreilles ; coucher* dans les toilettes_ moi jamais !!!

Après quelques minutes, la fugitive apparaît enfin avec les cheveux ébouriffés, tout en arrangeant son soutien gorge. Faisant semblant de ne rien comprendre, alors je lui pose la question.

-Tu t'es battue ou quoi?
Lui demandai-je impassiblement

-Non! Pourquoi ?
Demande-t-elle en s'asseyant auprès de moi.

-Rien ! Je demande juste ça !

Elle rit

-Non, j'étais avec Dylan!

- Hummm ça se voit !
 Affirmai-je en souriant

- Tu pensais que j'étais partie sans toi ?

- Exactement c'est la bonne réponse !
Lui dis-je en lui faisant un clin d'œil

- T'es drôle toi. Et en passant t'as pas encore trouvé ton âme sœur de la soirée.

- Non ! Ils sont tous moches ici. J'arrive pas à comprendre les garçons de ce pays.

- Arrête Elena ! Mets toi à l'aise et tu verras les choses sur un autre angle.

- Ouais tu as raison. Bon maintenant c'est à mon tour de me déplacer.

-Et tu vas où ?

-Je vais me désécher la gorge. Comme ça je pourrais rencontrer un canon sur le comptoir.

- Ahhh tu trouveras Cleef ! Tu vas lui plaire bebe. Apporte-moi un verre aussi, si tu n'es pas encore ivre.

Nous éclatons ensemble un fou rire.

- Vas-y chérie ton futur mari t'attends droit devant !

- Arrêtes de blaguer toi !

- C'est sérieux je te le dis ! Tu vas bien te déhancher ce soir.
Dit-elle en bougeant les reins.

- Tu es vraiment folle !

- Jusqu'à la mort !

Je lui lance un sourire avant de disparaitre dans la foule devant moi. On dirait que tous les gens de cette boîte de nuit sont des fous. Ils dansent à en perdre la tête et moi je suis comme perdue en Amazonie. Il y a trop de gens et j'arrive même pas à atteindre le bar. Subitement je me cogne contre un torse dur.

- Ah désolée ! J'ai pas fait attention, je suis extrêmement désolée.

Le jeune homme me lance un regard puis il sourit. Pour une fois j'essaie de me convaincre qu'il est beau mais peine perdu. Je le fixe un instant mais je trouve que sa barbe est trop long dans son menton et ça fait de lui un bûcher. Ouff !

- Tu cherches le bar chérie ?
Me demande-t-il

- Oui oui merci ! Je sais où c'est sauf que il y a trop de gens et je n'arrive pas à passer.

Il rit puis il me laisse le champ libre.

- Merci !
Dis-je à haute voix pour qu'il puisse entendre.