Chapitre 51

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Je me faufile sous la douche pour prendre un bain au moment où j'entends mes parents claqués la porte d'entrée. Une fois terminée, j'apparais dans le couloir pour leur saluer.

- Tu vas sortir ?
Me demanda mon père

- Non !
Lui répondai-je avec étonnement.

Je retourne dans ma chambre et claque la porte puis je verrouille la serrure. J'avais bien une idée en tête et personne n'allait gâcher ma soirée... La sonnerie de mon téléphone retentit, et le nom de Dylan s'affiche avec un petit coeur à côté, et là un sourire se forme sur mes lèvres.

- Salut mon amour !

- Salut la plus belle femme de toute la planète.

J'éclate un rire.

- Ça a été avec Jenny? Kisha m'a tout expliqué.

Je laisse échapper un soupir.

- Ouais je dirais.

Je marque une pause puis je continue sur le même ton.

- Sauf que je savais pas si la serveuse était ton ex.

- C'est de l'histoire ancienne. En plus j'ai bien aimé la claque que tu l'as donné, même si j'y étais pas pour voir.

Il éclate un rire.
Et moi je me bouche le visage avec une main; la honte oui !

- Je passerai te prendre devant chez toi dans 30 minutes, le temps que tu termines princesse.

- Et je dois porter quoi?

C'était mon premier rencard et je savais pas vraiment comment m'habiller.

- Je sais que tu es toujours simple, tu es toujours éblouissante, juste fais moi rêver.

- Ah ok je vois, pas de problème mon amour, je finis de m'habiller ensuite je te fais signe.

Une fois que j'ai fini de lui dire ça, je lui prends une photo de moi avec la serviette et les cheveux toutes mouillés. ( La photo n'avait rien de nudes s'il vous plaît 😅, c'était juste une photo normale ). Puis je la lui envoie. J'imagine déjà son regard pervers essayant de faire glisser la serviette pour regarder mieux.

Je l'entends pousser un "Oh mon Dieu qu'elle est canon ".

- Je suis toujours à l'appareil Dylan, je t'entends.
Lui dis-je en riant.

- J'arrête pas de regarder la photo, tu es tellement canon avec tes courbes parfaites, tu es la perfection Elène.

Je peux même sentir qu'il vient de mordre ses lèvres, ce qui me fait tressaillir.

- Je hais quand tu m'appelles ainsi Dylan.

Il éclate un rire.

- Changement de programme ce soir, ta photo m'a donné de l'inspiration. Mets quelque chose de pas trop collante, comme une jupe ou une robe. On va faire des trucs de fous.

"Pas trop collante ?" Il a quoi derrière la tête ?
J'imagine déjà son sourire de pervers, en tout cas j'ai intérêt à m'habiller comme il le demande.

- Bon je dois te laisser. Je t'aime bb.
Me dit-il avant de raccrocher

Rien qu'en entendant ce petit Je t'aime de sa part, je me suis sentie tellement comblée, car on dirait que c'était la première fois que ce mot sortait de sa bouche avec sincérité, vu sa manière de le dire au bout du fil.

- Je t'aime aussi Dylan.

Une silence règna alors entre nous pendant un bon bout de temps, on entend seulement la respiration de l'autre, puis il raccroche... Je laisse échapper un sourire.

Des petites robes évasées, oui je vous jure que j'en avais. Moi qui pensais que j'allais les porter seulement aux fêtes de la congrégation, et benh, je me suis trompée sur toute la ligne.
Rapidement je lisse mes cheveux et je les laisse retomber sur mes épaules. J'avais pas grandes expériences en beauté féminine, donc j'essaie juste de tenir le coup. Ensuite j'enfile une petite robe noire fendue sur la poitrine qui laissait apparaître une partie de mes seins. La robe la plus courte de toute façon ( ne me pose pas de questions, vous aussi vous êtes des filles, vous savez pourquoi on choisit toujours les robes les plus courtes, je 😅). D'un geste rapide je me maquille légèrement puis je mets du glosse. Je me parfume jusqu'à en terminer avec la bouteille puis j'enfile mes bottes classiques. Une fois terminée, je prends mon petit sac à main. Je verrouille la porte de l'intérieur comme à chaque fois j'ai l'intention de me sauver de chez moi. Mais d'un coup j'entends la porte toquée.

Fais chier !

- Elena? Ça va? Tu dors déjà ?
Demanda mon père.

Mais je réponds pas.
Après quelques secondes, il disparaît dans le couloir. Rapidement j'éteins la lumière et je descends par la fenêtre. Une fois dehors, j'envoie un message à Dylan, mais celle ci était déjà là.

"Putain j'arrive pas y croire"

Il est tellement séduisant et attirant avec son t-shirt blanc plaqué au torse et sa jaquette gris qu'il laisse dézippée, laissant apparaître son ventre d'athlète. Apparemment il est fan de jaquette. Il est tellement canon avec ses cheveux bien coiffé d'un noir éclatant qui brillait sur l'effet de la lumière. Et un jeans sur mesure avec des Jordan blanc. Même moi je me demande comment il fait pour être aussi craquant à ce point. J'arrête pas de le manger des yeux, surtout sa façon de s'appuyer contre la portière de sa voiture. Ce mec était un vrai fantasme, un véritable pot de miel, et une bombe à retardement. Jamais je pourrais m'empêcher de le contempler car il est la perfection même.

En me voyant, il laisse échapper un sourire, et même de loin je peux remarquer ses fossettes. Il n'arrête pas de me dévorer des yeux.

Dylan

Elle était tellement sublime avec ses cheveux retombées sur ses épaules, et dont la brise de cette soirée n'arrête pas de laisser flotter quelques branches. Sa cadence n'arrête pas de me charmer et ses longues jambes me donnent déjà l'envie d'y glisser mes mains. La robe lui va à merveille et j'y suis resté bouche bée en la voyant venir en face de moi. Elle était simple et sa simplicité lui allait. Elle est attirante même de loin et jamais je pourrais accepter de la voir dans les bras d'un autre mec. Cette perfection est à moi et elle le restera quoi qu'il adviendra. Elle n'est pas n'importe quelle fille et à cause d'elle je jure de n'être pas n'importe quel mec. Rien qu'en la voyant je me dis que le mot impossible n'existe pas, car je n'ai jamais pensé que j'aurai une fille comme elle. Elle est tellement innocente et sensible que je crois pas qu'il existe 2 comme elle, car Elena, elle, est une chef d'œuvre absolue...

Pendant qu'elle s'approche de moi je laisse échapper un sourire. Puis je lui tiens la main.

Miel et Danger (En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant