Miel et Danger (En réécriture)

Chapitre 16

Brusquement la porte s'ouvre à côté de nous. Je me détache rapidement de Dylan, et lui il lance un regard noir à la personne comme pour lui dire : Merci d'avoir interompu mon tout premier baiser avec elle."
C'était une serveuse du Mcdo ; elle nous lance un regard et moi je quitte rapidement la pièce sans regarder derrière.

- Eh Dylan! je crois que ta copine te cherche!
Ajouta cette dernière en s'adressant à lui.

À ce qu'il paraît la fille connaissait bien Dylan, mais en nous voyant elle n'était même pas étonnée. Peut-être qu'elle savait déjà qui était-il et que moi en tant qu'une fille je serai qu'un simple plan cul. Ou peut être qu'elle aussi en a été un?
Je rejoins la table et je trouve Jenny en pleine discussion avec Marc. Les deux me lancent un regard inquiet.

- Tout va bien ????
Me demandent-ils

- Oui ça va! Ma mère vient de m'appeler elle va bientôt rentrer, je crois que je vais m'en aller.
Leur affirmai-je

- Oke pas de problème ! Tu n'as pas vu Dylan?

Et là mon cœur fait un bond dans ma poitrine ! L'image de tout à l'heure me vient à l'esprit.
Pendant que j'allais répondre, il apparaît à côté de nous avec le téléphone à l'oreille comme s'il venait de passer un appel. En sa présence j'essayais de ne pas paraître différente, je voulais pas que Jenny s'en rend compte qu'on était ensemble.

- Si tu veux je peux te déposer !
Me proposa Marc.

Mais Dylan me lance un regard noir.

- Non ça va! Je prendrai un taxi ! Continuez à vous amuser!

- Moi aussi j'allais rentrer, je viens de parler avec Rayan! Je crois que ma sœur à un léger problème.
Ajouta subitement Dylan

Jenny le toisa. Elle ne voulait pas entendre parler de sa sœur.

- Ta sœur peut attendre !
Rétorqua Jenny

- Bon on y va?
Me demanda Marc en me tenant son coude.

Je lance un regard vers Jenny, elle me sourit en me disant que je peux lui faire confiance. Puis je regarde Dylan mais lui il a fait semblant de regarder ailleurs.

- Oke on y va!
Affirmai-je en attrapant le coude qui m'était tendu.

On quitte la pièce en disant au-revoir. En sortant, mon regard croise celui de la serveuse qui nous avait surpris moi et Dylan tout à l'heure. Elle restait là à me contempler je n'sais pour quelle raison...
Une fois arrivée dehors, je monte sur la moto et je passe mes mains autour de Marc. Et mon regard croise celui de Dylan qui nous regardait à travers la vitre.
Je détourne mon regard, et Marc démarra...

Marc était quelqu'un de bien. Il était cool et il n'était pas stressant et intense comme Dylan l'est. Il était plutôt silencieux et souriant, et même très canon.

- Tiens voilà mon numéro ! Tu peux m'appeler ou m'écrire un petit texto si ça te chante.
Ajouta-t-il en souriant.

Nous étions arrivés devant chez moi. Une fois devant la porte il me tend le petit bout de papier qui avait son numéro, son nom et son adresse.

- C'est gentil ! Mais je sors pas très souvent à part en cachette comme je l'ai fait aujourd'hui !
Lui affirmai-je en riant.

- Je sais ! Tu es une fille à sa maman ! Benh si tu veux un jour je peux te rendre une petite visite.

- Oke pas de problème ! Et merci de m'avoir raccompagner.
Lui dis-je en lui faisant un signe de la main.

Et quelques minutes plus tard il disparaît au coin de rue.

Une fois à l'intérieur, je rentre dans ma chambre et me laisse tomber sur mon lit. Je prends un instant en admirant le plafond. Je remémore l'instant où les lèvres rosies de mon obsession ont faillit se déposer sur les miennes. Je laisse échapper un sourire en me relevant et là la porte s'ouvre et ma mère apparaît dans ma chambre.

- C'était qui ce mec sur la moto ?
Me demanda-t-elle

- Maman!!! De qui tu parles ?

- Ne fais pas la maligne avec moi! Je l'ai vu en rentrant. Et en plus pourquoi tu es toute habillée ?

- J'essayais mes anciens vêtements !
Affirmai-je en laissant échapper un bref soupir.
C'est un livreur GloVo maman. J'avais plus de chargeur pour mon téléphone et j'ai commandé un. Et voilà !

- Depuis quand tu faisais des commandes ?

- Maman!!! Depuis aujourd'hui ! Alors laisse moi respirer un peu.
Répliquai-je en prenant mon pyjama dans le placard.

- Il faut qu'on parle ! Ton père vient de m'appeler.

- Et de quoi ? Tu m'avais dit que tu ne rentrais pas avant 7 heures.

- Je rentre quand je veux ! Demain tu vas chercher ton horaire à la fac.

- Quoi ?

À la minute que j'entends ma mère parler de la fac, mon cœur fait un bond. Pendant seulement un mois j'avais oublié que je devrais aller à l'école... Je suis ma mère dans le salon tout en enfilant mon pyjama.

- Ton père vient de t'inscrire en ligne, maintenant il suffit juste de passer prendre l'horaire et de finaliser les documents d'inscription.

- Dans quel fac?

- À la O&M!

Je jure que si le plancher n'était pas trop dur je m'évanouirais. Mais j'y résiste à garder la tonalité de ma pression. C'est dur d'entendre que tu t'es fait inscrite dans la même faculté où ton obsession y est. Pendant que j'allais prendre la décision de le fuir, de ne pas m'approcher de lui, mais là mes parents m'enfoncent encore plus dans une aventure dangereuse. Je vais devoir me résigner à le regarder dans les yeux, à me débattre contre ses harcèlements, et en plus à garder mon rythme cardiaque en présence de lui dans chaque recoin de l'établissement. Je crois pas que je vais pouvoir accepter cela ! Mais la question est: Est-ce que vraiment je voulais le fuir ?

- Je veux pas aller à la O&M!
Retorquai-je nerveusement

- Et tu veux aller où ?

- À la UASD!

- Ah bon! Tu veux être dans la même établissement que ta copine que j'aime pas. Je préfère payer 10 fois la O&M que de te laisser passer tout ton temps avec cette fille qui roule en Toyota noir aux vitres teintées.
Lança ma mère affolée

J'avais envie de rire par la remarque de Toyota, mais je me suis retenue. Si seulement ma mère savait comment ma vie veut prendre le chemin de la ligne brisée, ouff.

- Elle roule en Cadillac maman !

- Peut importe! En plus je l'a fais pas confiance, les vitres noires sont pour les dealers de drogues.

Oui parfaitement ! Et moi j'ai faillit embrasser ce dealer !

C'est la réponse que je voulais donner à ma mère, mais je savais qu'elle ferait toute une scène, et à l'heure qu'il est je serai déjà enfermée dans un couvent.

- En tout cas tu as deux options dans cette maison, - soit tu obéis à tes parents, - soit tu sors te trouver un travail pour payer ta fac préférée... Et en plus deux adultes ne vivent pas sous le même toit ; j'espère que tu comprendras.
Me lança ma mère en prenant la direction de sa chambre.