Chapitre 55

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Elena

À la minute qu'on met les pieds dehors, une goutte de pluie nous salue. Un, puis deux, trois, et voilà, il pleut à 1h du mat.

- Viens, on court jusqu'à la voiture.
M'affima Dylan.

- On fait la course alors ?

On commence à courir puis je m'arrête au milieu de la rue. Il n'y avait pas de voiture, pas de motocyclettes. Pendant que les gens se débattaient pour fuir à la pluie, moi je reste là à contempler les gouttes.

- Tu fais quoi là ?
Demande Dylan avec perplexité

- Je fais ce que j'avais toujours envie de faire.

- Tu vas attraper froid.

- Viens, tu vas voir que c'est amusant.

Je lui prends la main et au lieu de courir comme les autres, nous on marche tranquillement. Mes cheveux se collent sur mon front et j'étais trempée. Dylan aussi. Il était encore plus craquant, lui, avec les cheveux mouillés.

Dans quelques secondes on arrive vers sa voiture.

- On va trempé les coussins.
Lui dis-je

- T'inquiètes, c'est pas un problème mon amour. Allez monte !

Il m'ouvre la portière puis il monte à son tour. Il me donne une autre jaquette qu'il avait sur le coussin arrière. Ensuite Il passa les clés pour démarrer et me lance un regard en souriant.
Pendant qu'il allait démarrer je dépose ma main sur sa jambe. Il comprend tout de suite, il n'est pas con... Franchement j'arrive pas à croire que je suis en train de demander ça, je suis vraiment une chaudasse, putain !

Il recule sa chaise puis la penche un petit peu en arrière. Il était sérieux, et je peux même lire dans son regard qu'il me dise : " fais ce que tu as à faire ".
Sans tarder je grimpe sur ses jambes en enlevant mes vêtements. Il enlève son t-shirt à son tour. Là il n'y avait pas de lenteur, c'était deux personnes submergées par le désir. On s'embrasse à fou de rage, et d'une main il détache mon soutien gorge pour laisser libre cours à mes seins... Je détache son jeans, puis il prend un condom dans le coffret à côté de lui et bientôt je le sens en moi. Il met une main sur ma gorge et une autre sur mes fesses. J'ai toujours su qu'il avait une part de brutalité en lui, et maintenant j'en ai la preuve. Nos corps étaient en guerre et cette fois j'avais rien qui pouvait m'empêcher de gémir, et de crier son nom.

..................

3 heures du matin

Dylan s'arrête près de chez moi, et descend pour m'ouvrir la portière.

- J'ai passé la plus belle soirée de toute ma vie grâce à toi.
Lui dis-je en lui donnant un câlin si fort qui pourrait recoller n'importe quel cœur brisé.

Il dépose un baiser sur mon front.

- C'est une soirée que je suis pas prêt à oublier moi non plus
Dit-il en me donnant un baiser sur le dos de la main.

- Tiens ta jaquette, j'ai faillit oublier.
Lui dis-je

- T'inquiètes, tu peux la garder celle là, elle te va à merveille.

- Ah merci !

Nous éclatons un rire.
Il s'appuie contre sa voiture pour me regarder partir, mais on dirait qu'on ne voulait pas vraiment se séparer. Je lui donne un dernier baiser puis je me détache de lui.

- On devient trop attachant.
Me taquina-t-il

- Maintenant j'y vais, dors bien monsieur Dylan.

- Toi aussi madame Elène.

Après quelques minutes, je pénètre enfin ma chambre et à ma grande surprise je tombe nez à nez avec mon père. Et là j'ai faillit faire un infarctus.

- Pa...Papa, qu'est-ce que tu fais là ?

- C'est à moi de te poser la question, qu'est-ce que toi tu fais debout à cette heure ? J'ai la clé de ta chambre.

J'avais rien trouvé pour assurer ma défense. J'étais prise la main dans le sac. Je bégayais et je sais pas quoi dire à mon père. Il reste là les bras croisés à attendre une réponse.

- En fait, je... Je...

- Tu étais avec lui n'est ce pas ?

- Qui ?

- Je vous ai vu tous les deux quand il était venu te chercher. Et maintenant aussi .

- Euh... C'est pas ce que tu crois papa. Je peux tout expliquer.

- M'expliquer quoi ? Ce que vous avez fait ensemble ce soir ou du moins ?

- On a rien fait... On a juste parlé... Tu crois que je te mens papa, je n'oserais jamais te mentir.

- Tu l'as déjà fait en m'affirmant que tu le connaissais pas très bien. Franchement je peux pas y croire que ma propre fille, la fille que j'ai élevé est en train de ruiner la famille que j'ai construit.

On pouvait lire de la tristesse dans les yeux et je me suis sentie coupable parce qu'il avait raison. Et là je fonds en larmes.

- Pardonne-moi papa ! Mais je suis amoureuse de lui.

- Tu sais pas ce que c'est l'amour Elena ! Tu es bien trop jeune.
Me cria ce dernier.

- Si, je sais ce que c'est. Dylan n'est pas comme vous le pensez tous. Vous le considérer tous comme une bête noire ; ce qui n'est pas le cas.
Répliquai-je en sanglotant

- Tu prends sa défense maintenant ! Il t'a fait quoi ce type ? Dis le moi bon sang. C'est sa jaquette à lui ?
Affola mon père
De toute façon ça va se terminer un jour, car je pars en France avec toi.

- Tu peux pas me faire ça papa. Essais de me comprendre, j'ai la fac, j'ai des amis, j'adore cette ville.

- Attends qu'il te brise le cœur et tu verras les choses sur un autre angle.
Ajouta mon père en claquant la porte derrière lui.

Et là je me fonds en larmes dans mon lit.

Miel et Danger (En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant