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Tu es destiné à briller, alors sois cette magnifique étoile dans le ciel!
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Je regardais les quelques personnes présentes dans cette petite pièce où je me trouvais s'activer autour de moi. Certaines d'entre elles, faisaient des vas et viens par répétition et d'autres s'exprimaient en une langue vernaculaire dont je ne connaissais l'existence.

J'aurais juré voir des petites fourmis en pleine construction d'une fourmilière si, nous ne présentions pas les mêmes caractères humains. Seulement, elles avaient l'air contrariées, comme si un détail échappait à leur programme. Ce détail faisant toute la différence.

Alors, en l'espace d'une seconde, le stress déjà présent en moi se décupla au plus au point. Voir toutes ces femmes, usées par la  maternité et la vieillesse s'agiter autour de moi pour cette cérémonie qui ne me réjouissait guère, m'opprimait.

Des paroles incompréhensibles et des éléments dits nécessaires à cet événement, se retrouvaient à la portée de ces dames aux allures orientales. J'avais donc devant moi, six femmes baignant sans doute dans la cinquantaine. Ayant un teint presque à l'apogée de celui d'un blanc.

Elles avaient pour la plupart, des vêtements imprégnés de noirs, relevés par des turbans s'appropriant la couleurs de leurs habits ou feignant le gris. Je les fixais d'une manière incessante, une après l'autre alors qu'elles choisissaient minutieusement mon futur accoutrement.

Assise sur un tabouret orné d'un tissu extrêmement fin, j'apportais mon regard à la plus extravertie du groupe. Elle semblait plus jeune, plus souriante et surtout plus vivante. Elle se plaçait tout juste derrière moi, attrapant vigoureusement ma chevelure rebelle.

Essayant à maintes reprises de la dompter mais sans succès. Je l'entendais parler avec une autre  dame mais cette fois ci, j'arrivais à distinguer ce dialecte comme comme étant de l'arabe pur et ancien. Les mots étaient prononcés avec tellement d'affinités que j'en venait à être éblouie par ce type de langage.

Et pourtant, ce n'était pas la première fois qu'une personne s'exprimait de cette façon en ma présence. Mais cette fois-ci, c'était la première fois que j'étais autant subjuguée devant tant d'aisance.

Elle s'en alla un instant tout aussi précipitée qu'un train à vapeur, puis revint plusieurs minutes plus tard avec ce qui semblait être une perruque. Je croisa son regard encore une fois à travers ce même miroir et pouvais observé du gris dans ses iris souligné par du mascara.

J'étais étonnée de voir à travers ce fameux miroir, un sourire de la part de cette femme à la beauté incontournable à mon encontre. Je lui rendis son sourire, mais intensifia le mien par une gêne non explicable. Il fallait tout de même préciser que depuis ma venue dans cette habitacle, je n'avais reçu ni de regard ni un mot de la part de ces dames.

Monsieur Samir avait comme infligé à ces dames, le sort de s'occuper de moi. De faire de moi la reine de cet événement que ce soit au sens propre et au sens figuré. Comme il l'avait si bien énoncé depuis ces deux dernières semaines. Alors, depuis ce matin, elles n'avaient cessé de me pomponner.

Me préparant pour la cérémonie religieuse qui devait s'exécuter dans pas moins d'une heure. J'avais donc eu pour l'occasion, droit à un bain relaxant, à une tenue confectionnée par le meilleur couturier de Paris.

Une mise en beauté très prononcée, une coiffure assaisonnée d'extensions et de nombreuses parures venant éblouir ce corps dont la magnificence ne m'avait jamais importé.

L'idée de me faire belle pour une quelconque personne ne m'avait jamais effleuré l'esprit, alors je faisais toujours le stricte minimun pour maintenir mon aspect physique. Mais néanmoins, j'essayais de garder ce semblant de beauté que je possédais.

Pour cause, maman m'avait toujours dit que la beauté d'une femme ne dépendait pas de son physique mais de l'apparence de son coeur. Mais, qu'il ne fallait pas pour autant se délaisser, il fallait toujours soigner son image, plaire et être convoitée.

Parceque après tout, une femme se devait de refléter l'élégance et le prestige dont elles étaient innées, afin de susciter un quelconque intérêt de la part du sexe opposé. M'avait elle dictée. Alors que j'étais fortement concentrée dans mes pensées, j'avais eu la sensation d'une piqûre au niveau du crâne.

C'est donc tout naturellement que je sursauta laissant échapper un petit cri de douleur face à cette sensation. Alors, la dame dont je ne connaissais toujours pas l'identité venait se placer devant moi.

Les mains jointes en criant des mots incompréhensibles à mon ouïe. Elle ne cessait de répéter ses innombrables mots, je lui faisait donc signe que je ne captait pas le moindre mot sorti de sa bouche.

- oh... Je suis absolument désolée ma chérie, je n'ai pas fait exprès de te planter cette pince à cheveux dans le milieu du crâne. J'en suis sincèrement désolée.

Elle se sermona elle même d'avoir commis cette incident, comme si les retombées lui seront fatales. Alors que moi, j'étais totalement étonnée de l'entendre prononcé ne serait ce qu'un mot dans cette langue assez internationale.

Elle remarqua tout de suite mon malaise et me caressa donc d'un geste remplit de tendresse la joue du bout de ces doigts, un souris chaleureux aux lèvres et le regard protecteur. À cet instant, j'avais comme retrouvé cette affection maternelle qui m'avait quittée depuis maintenant plusieurs mois.

Alors, c'est de sa voix toute frêle et immaculée d'un accent typiquement oriental, qu'elle daignait à mettre un mot sur mon expression faciale de tantôt.

- ça t'étonne de m'entendre parler cette langue pas vrai?

Dit-elle toujours le sourire aux lèvres. Comme signe de réponse, je me contenta d'hocher la tête les yeux fixés dans ses iris transparentes.

- Ne soit pas étonné ma puce, je parle couramment le français mais je préfère de loin mon patois à cette langue colonisatrice.

Désormais, c'est donc par un sourire sincère envers cette beauté que je me cramponnais en douceur dans ce petit tabouret. Le dos légèrement cambré et regard fixant le sien à travers le miroir, je pouvais relayer en elle la douceur d'une mère.

Un peu de laque pour cheveux soigneusement vaporisée sur cette coiffure confectionnée avec soin, et le tour était joué. J'étais magnifique, et même moi j'en étais d'accord.

- Ce soir, c'est toi qui brillera de mille feu comme la petite étoile dont tu es alors pour moi, tu seras la titrit de cette somptueuse cérémonies religieuses. Tu seras la reine parmi tant d'autres.

Elle avait énoncé toutes ces phrase harmonieusement sans oublier son magnifique sourire aux bouts de ses lèvres.

- Merci, merci pour ces belles paroles.

Rétorquais je à son encontre le regard bloqué contre le sien.

- De rien, tu le mérites. Tu es toute aussi splendide que ces propos. Alors soit cette magnifique étoile dans le ciel.

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Assise en face de cet imam et à côté de bassir, je ne cessais de regarder mon père les yeux noyés de larmes et les doigts tremblotants.

Et dire qu'il ne me restait plus que quelques misérables minutes avant que je ne sois définitivement offerte à cet arabe. Cet homme qui voyait en moi un être insignifiant.

Tout était fichu, mon avenir en premier lieu. Et ça, ça me rongeait le cœur depuis l'annonce de ce grotesque mariage.

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Vos avis seront les bienvenus pour cette fiction et j'espère que vous allez bien.

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                                   Lady_Sy

PROMISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant