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Tout de blanc vêtu, ce synonyme de pureté.
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Je regardais de travers cette allée où était dressé un tapis d'un rouge écarlate et les quelques pétales le recouvrant soigneusement. Je me positionnais donc, de manière minutieuse et la tête haute face à ce dernier.

Le regard au bout du tapis et la gorge serrée, je lançais un dernier regard anodin à mon père et me ravissais lorsqu'il croisa mon regard. Aujourd'hui encore, j'allais me retrouver contre mon gré devant un hôtel. À bénir une union néfaste.

Alors, il était préférable pour moi que j'orne mon visage d'un sourire. Au risque des foudres de Monsieur Samir, tout ce que je désirais le moins en ce jour dit "joyeux". Il fallait juste que je fasse comme les autres, troquer la vérité pour une version assez désagréable de moi.

Je soufflais donc un bon coup, avant de joindre mes mains dans un bouquet de roses rouges. Le bras tenant fermement celui de mon père et un sourire plus que faux aux lèvres. Je décidais donc, d'avancer petit à petit au pied de cet hôtel qui me faisait face, lorsque cette musique symbolique retentissait dans tout le sanctuaire.

L'assemblée présente dans le petit espace réservé se mettait début. Tous vêtus de blanc et de dorée, ils représentaient fièrement le thème imposé pour cette union. Je continuais donc mon avancée, tout doucement mais sûrement. Retardant ce mariage qui m'avait été imposé.

J'approchais le milieu du tapis, et lançais des coups d'oeil furtifs vers les personnes présentes à cette cérémonie. Un flot innombrable de personnes que je ne connaissais pas s'était réuni pour ce frasque mariage. Seule, une minorité avait donc attiré mon attention.

Il s'agissait de mes oncles et tantes et de Idriss et ses petites princesses accompagnés de quelques autres personnes. Ils siégeaient tous sur la rangée de gauche, spéciales dédiée aux membres de ma famille.

Je redressa donc mon regard, le positionnant en face de moi et tombais sur mes demoiselles d'honneur, Houley et Aïda. Parfaitement vêtues de leurs robes imbibées de dorées et de blanc. Une fleur de lys chacune entre les doigts.

Je reportais mon regard sur celui qui, dès ce soir partagerai ma vie à tout jamais. Le toisant du regard, et observant frénétiquement ses traits. Il portait un costume, pas des plus ordinaire mais un qui lui allait à merveille. Chez eux, il fallait toujours faire les choses en grand comme l'avait tant répété son géniteur. Donc, un tel prestige ne m'étonnais guère de sa part.

Je le fixais davantage et comme chez tous les convives présents, du doré régnait en maître sur sa tenue. Laissant légèrement apparaître, sa musculature à travers son costume. Ses cheveux tout naturellement plaqués par du gel, virvoltaient doucement sous la petite brise présente.

La mairie avait été remplacée par une cérémonie en pleine air sous les ordres de Monsieur Samir. Il voulait à tout prix avoir l'image d'un magnifique coucher de soleil ornant toutes les photos requises. De ce fait, un magnifique espace vert avait été préparé pour la cérémonie.

Joignant les deux cultures comme décorations pour ces lieux. Au moins, c'était la seule chose que j'acceptais dans ces préparatifs. Pour une fois, il n'avait pas seulement pensé à lui et à sa petite personne, il avait vu au delà de son bout de nez.

J'arrivais enfin à cet hôtel où se trouvait déjà Bassir debout les bras croisés derrière son dos. Je me plaçais donc près de lui toujours ce sourire aux lèvres, et l'instant d'après sa main avait rencontré la mienne dans un mouvement fluide.

J'osais le regarder et l'interroger de mon regard persistant, mais j'avais juste eu pour réponse un clin d'œil venant de sa part. Alors, j'avais doucement essayé de lâcher sa main mais c'était en vain. La pression qu'il exerçait sur la mienne était bien trop forte pour qu'un simple refus de ma part lui fasse obéir.

Un raclement de gorge ramenait donc toute personne présente à cette occasion à son concept de départ. Ordonnant le peuple à cesser le vacarme qui avait pris possession dans un laps de temps et à prendre place pour enfin débuter cette célébration.

L'instant d'après, le dirigeant de ce manège était arrivé. Marchant fièrement et droit comme un piqué en dégageant un quelconque charme à son passage. Les signes de politesse respectés, les formalités administratives pouvaient suivre.

Alors que je prenais plaisir à admirer paisiblement le maire chargé de prester cette cérémonie, la main de bassir toujours relié à la mienne me caressait doucement le dos de la main. Un moment de faiblesse avait fait en sorte que je frissonne à ses caresses m'empêchant de poursuivre pleinement la cérémonie.

Je lui lançais donc un regard sévère alors que lui se contentait d'émettre un sourire moqueur à travers ses lèvres. S'il voulait jouer, alors on serait deux à poursuivre ce jeu grotesque.

À peine avais-je décidé de retirer ma main de la sienne que Bassir et moi étions appelés à nous lever pour procéder à l'échange des consentements. Nous nous mettions donc debout, incitant ainsi l'assemblée à nous suivre aisément dans cette requête.

- Bien, je pense que le moment tant attendu de tous est enfin arrivé chers amis.

S'exclama haut et fort Monsieur Guillaume, dit l'officier d'état civil mis en œuvre pour le procédé de ce mariage, un grand sourire aux lèvres. À croire que j'étais la seule à être obligée de sourire pour l'occasion.

- Dans les secondes suivantes, nous procéderons à l'échange de consentement, et pour celà, j'aimerais que ce soit vous monsieur Bassir qui commenciez, vous m'avez l'air plus confiant que votre mademoiselle.

Bassir hocha la tête, me fixant de ses yeux sombres et souriant vaguement. Tout s'enchaînait donc simplement, le maire posa sa question à Bassir et sa réponse fut presque aussi immédiate que naturelle.

- C'est désormais ma reine, celle qui brille le plus à mes yeux. Alors, oui je le veux, et celà de tout mon cœur.

Disait il en me regardant longuement. J'aurais presque cru à ses bêtises si je ne me rappelais pas que ce mariage était un arrangement et que lui même m'avait promise une vie de malheur juste après cette cérémonie.

Des personnes envenimaient deja la concession de cris de joie dès la seconde où il avait adhéré à la question posée. Plusieurs secondes plus tard, le calme était revenu et c'était désormais à mon tour d'acquiescer à la question qui s'en suivait.

- Maintenant mademoiselle Sarr, je vous retourne la question, acceptez vous de prendre Monsieur Bassir ici présent, de le chérir et de l'aimer dans la peine et dans la joie, dans la santé comme dans la maladie et celà jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

Je prenais quelques secondes pour mieux réfléchir, même si je savais que je n'en avais pas besoin. Alors je jettais un dernier coup d'œil à mon père qui me fixait avec peine, et rejettais mon regard vers le maire.

- Alors mademoiselle !

Ils commençaient à tous s'empatienter et je décidais d'enfin les libérer de ce supplice. Un regard vers Bassir et la décision était prise, sans doute hasardeuse mais je savais ce que je faisais. Un souffle et c'était parti.

- Non!

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Vos avis seront les bienvenus pour cette fiction et j'espère que vous allez bien.

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Lady_Sy

PROMISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant