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La douceur de ta peau, les contours de ton corps, les délices de tes lèvres. Laisses moi juste te faire crier mon nom, ce soir...
--------Était-ce une bêtise ? Je n'en savais rien mais, je n'avais jamais ressenti une chose pareil au paravant. Ce plaisir indescriptible. C'était comme, un mélange de douceur. Mêlée à de la brutalité. En une fraction de secondes, ses mains avaient pris possession de mon corps. Ses lèvres, se posaient dans les coins les plus sensibles de mon anatomie. Son corps, son si beau corps, se mouvait parfaitement au mien.
- Encore...
Tous deux nus, je nouais mes jambes aux creux de son dos. Je voulais qu'il aille encore plus loin. Là, où ce plaisir ne serait que centuple. Ce n'était pas la première fois que lui et moi entretenions ce genre de rapport. Mais, c'était sans doute la première fois que je prenais un tel plaisir. Loin de mes cris et mes pleures, je voyais en ses yeux, toutes les diverses émotions qui avaient pu le traverser à ce moment. Et cela, à l'opposé de toute cette haine qu'il laissait paraître.
- Tu es tellement belle...
Son corps luisant de sueur s'incrustait un peu plus au mien, ses coups de reins irréguliers pilonnaient mon bassin tandis que ses lèvres se trouvait désormais à la pointe de mes seins. J'arrachais des petits cris à chacun de ses mouvements, tandis qu'il grognait à chaque coup qu'il envoyait vers mon corps. C'était si bon que j'en venais à me surprendre d'aimer cela. Moi, Hawa, était le corps nu et étalé devant lui.
Lui qui avait causé tant de peines à ma vie. Lui, cet homme effroyable. Petit à petit, il s'était retiré de moi, créant ainsi un vide à cette partie qu'il comblait tantôt. Seulement, ses douces lèvres venaient ainsi tracer un chemin le long de mon corps. Tout doucement, avec envie, avec amour... De mes seins, à mon ventre, en passant subtilement par mes épaules, pour finir par ce loger là.
Sans même que ses lèvres avaient eut l'amabilité de toucher le bas de mon ventre, mon corps s'était déjà mis à frémir de plaisir. Pour finir, par se cambrer comme pour accueillir toutes ses myriades de baisers qu'il laissait entrevoir. Je ne maîtrisais aucun de mes gestes. Si bien que, ma main venait fermement agrippée sa petite chevelure bouclée. Sa bouche prenait en tas ma féminité alors que sa langue cherchait le chemin.
Je criais, encore et encore alors qu'il accélérait le rythme. Mes cuisses se serrèrent, j'ouvrais légèrement les yeux alors que ma bouche avait du mal à retenir toutes ses sensations. Il revenait en moi, lançant quelques coups de bassin acharnant avant, de finir par déverser sa semence en moi. C'était, tellement magique...
Je lançais un dernier soupir, de satisfaction avant de fermer les yeux et de plonger instantanément, dans les profonds bras de Morphée. Avec en tête, les souvenirs d'une magnifique nuit à ses côtés...
BASSIR
Je déposais un drap sur son corps à découvert. Elle dormait déjà. Je repensais à ses douces mains sur mon corps. A ses légers cris qui avaient envahit la pièce mais aussi, à son regard baignant de plaisir. Elle avait été parfaite ce soir. J'attrapais un short qui trainait là, le passant, avant de prendre place sur le divan qui se trouvait près du berceau de Jal. En face du lit où elle se trouvait. Cette nuit, je la regarderai dormir. Et même, avec la fatigue présente.
Je décidais alors d'allumer une cigarette, avant de me servir un verre de whisky. Tout se chamboulait dans ma tête. Tout était confus. Mahomet avait raison. Le temps, avait créé en nous quelques choses d'immense. Une chose, que je ne saurais décrire. Je passais ma main nerveusement sur mon visage. Je n'arrivais pas à mettre de mots sur ses sentiments mais du moins, je savais une chose.
Que désormais, elle était l'objet de mes désirs. Je ne voulais qu'elle. Que son corps, que son âme et même que son cœur, soit mien. Je tirais plusieurs taffes, dans la cigarette présente entre mes doigts. Je n'avais cessé de me questionner sur ce que je ressentais pour elle. Je n'arrivais pas à mettre un mot sur tout ceci. J'en étais même perturbé. Alors que mon esprit divaguait peu à peu, je sentais la présence d'une personne devant moi.
Alors, par instinct, je me permettais de relever le regard sur cette personne. Elle se tenait là, le visage à moitié endormi et le corps recouvert par ce drap blanc. Immédiatement, je venais à tenir la cigarette dans ce qui s'apparentait à un cendrier. Elle avançait lentement au rythme de mon cœur. Un fin sourire parcourant ses lèvres et la peau légèrement recouverte d'une fine couche de sueur. Et c'est à ce moment, alors qu'elle faisait son avancé vers moi, j'ai tout de suite su ce qui m'animait.
- Je t'ai réveillé ?
Disais-je alors que je déposais le verre de whisky sur la petite tablette en face de moi.
- Non.
Je tirais ainsi doucement son bras. Dans le but, qu'elle puisse prendre place sur mes cuisses.
- Ça va ? Tu te sens bien ?
Elle hochait simplement la tête avant que cette dernière, ne vienne se loger dans mon cou. Son souffle chaud venait doucement frapper mon cou alors que ses bras entouraient ma taille. Elle était mienne. Maintenant et à jamais. Et, à un moment de cet extase, une idée venait surgir dans ma tête.
- Viens, on va s'en aller.
- Pardon ?
Elle relevais doucement la tête avant d'ancrer son regard dans le mien.
- Que dis-tu là ? Aller où ? Toutes nos familles sont ici, notre vie est ici ? Où veux-tu qu'on aille ?
Disait elle les sourcils froncés.
- On ira où tu veux. A la mer, à l'autre bout du monde, même au Sénégal. Où tu veux. Rien que toi et moi.
- Mais, et Jal ? On ne va pas l'abandonner.
Sa voix avait changé de tonalité, elle semblait, plus craintive.
- Ça ne serait pas définitivement. Ça serait quoi, 2 voir 3 mois. Pendant ce temps, il sera avec ma mère. Ça pourrait être une belle expérience, si seulement tu acceptes.
Elle semblait peser le pour et le contre de ce que je venais de lui dire. Je voyais bien en ce regard que s'éloigner de Jal n'était pas chose facile. Elle était bien trop attachée à lui. Mais de toutes les façons je ne pouvais pas l'en vouloir, elle est sa maman, ses craintes sont fondées.
- Tu me promets qu'il ne lui arrivera rien ? Qu'il sera en bonne santé et qu'elle prendra soin de lui comme il le faut ? J'ai besoin que tu me le dises Bassir...
Je l'attrapais alors tendrement et déposais mon front contre le sien, elle était troublée.
- Je te le promets princesse, tu ne seras pas déçu...
- Alors, j'accepte.
Je souriais doucement alors que je voyais son visage s'illuminer, elle était si belle...
« Ce n'était pas prévu que je l'aime... Au départ, elle était juste sensée être, la mère de mes enfants. Maintenant, elle s'était immiscée dans mon cœur, et les sentiments étaient irréversibles. »
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PROMISE
RomanceElle n'avait jamais pensé être mariée à cet âge, un âge où l'on profite abondamment de sa jeunesse, un âge où l'on vit et on mûrit. Mais le plus intrigant était qu'elle allait appartenir à un arabe, un rebeu. Elle pour qui la famille était contre c...