PROMISE

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Le bonheur. Qu'est ce que c'est vraiment ? Est ce le fait de jouir de quelques biens ? Ou peut-être, un état de pleine satisfaction ? Je n'en sais rien. Mais, je sais que dans tes bras, j'ai vécu amour et tendresse. Joie et allégresse. Et ça pour moi, c'est du bonheur.
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Plusieurs mois étaient alors passés depuis notre séjour au pays de la teranga. Bassir et moi, étions rentrés sur Paris tout juste quelques jours après notre passage dans ce petit auberge de la Casamance. Nous étions ainsi retournés, auprès de nos familles mais aussi auprès de notre Jal bien aimé. Sans toutefois manquer, d'apporter nos quelques cadeaux aux personnes destinées.

Les jours étaient alors passés et désormais, nous étions une famille plus que jamais soudée. Jal grandissait parfaitement bien et se présentait comme un enfant plutôt ingénieux. Loin d'être un enfant calme et réservé, il était plutôt bavard et surtout, taquin. J'adorais sa petite bouillie au réveil, ses yeux en amande d'un noir profond et son petit sourire. Une magnifique photocopie de Bassir son père.

Ces longs mois passés avaient ainsi boulversé beaucoup de choses dans notre petite famille. Mais surtout, notre vie de couple. Bassir et moi avions ainsi franchis les lignes d'un nouveau départ. Désormais, nous étions plus soudés que jamais et j'aimais cela. Cette nouvelle facette qu'abordait notre couple était plus que jamais merveilleuse. Il avait fait des efforts et cela, prouvait qu'il était une bonne personne.

Et donc, d'un commun accord, nous avions décidé de mettre de côté nos vie passées et de nous consacrer sur celles présentes. Mais aussi, à Jal. Il était donc question, d'oublier le passé pour le reflet d'un bel avenir. A deux. Et même si nous étions très souvent pointé du doigt à cause de notre couple mixte, je retenais simplement que pour moi, il était celui dont j'avais absolument le plus besoin.

Certains me disaient que j'étais très naïve. Stupide et insouciante face à Tout cela. Qu'il ne méritait pas mon pardon pour tout le mal causé et les cicatrices laissées. Je n'avais donc fait que sourire sur Le parole. Car, après tout, c'était mon choix et mes contraintes. Et même si beaucoup ne le voyais pas, Bassir avait énormément changé. Il s'était montré à moi comme jamais auparavant. Il avait mis sa fierté de côté et avant imploré mon pardon.

Et aujourd'hui, je pouvais affirmer que j'en étais éperdument amoureuse.

- Chérie ? Tu viens te coucher ? Il est assez tard non ?

Je le fixais du regard avant de me lever du divan sur lequel j'étais posée. Puis, je venais me plaquer contre lui. Sur ce grand lit, au bout duquel se trouve Jal, parfaitement endormi.

- Ça va ? Quelque chose te préoccupe ma puce ?

Souriant légèrement devant son visage inquiet, je décidais de simplement remuer la tête de gauche à droite. C'est fou comme sa bouille était presque identique à celle de Jal au réveil.

- Tu as du mal t'endormir c'est ça ?

- Un peu oui...

Il entourait ainsi ses bras le long de ma taille. Avant, de ramener l'une de ses mains sur mon ventre.

- Qu'est ce qui te tracasse ?

- Je ne sais pas vraiment...

Il resserrait alors un peu plus sa prise moi. Ses lèvres sur mon front, avant de murmurer intensément un "je t'aime". L'instant d'après, il s'était remis à ronfler les yeux clos. Alors, je fermais aussi mes yeux tentant d'apaiser mon âme.