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Quand la mixité s'impose !
-------Nous vivons dans une société où la peau noire est symbole d'esclavage. Où la diversité culturelle, est brièvement pointée du doigt. Aussi, dans cette même société, le racisme est un vice à la mode et les préjugés encore multiples. Mais où sommes-nous ! Ils prônent la paix et pourtant répandent la peur. Ils aspirent à un avenir meilleur mais cette fois encore, sèment le chaos.
Ici, la femme est souvent sujet d'humiliation. Nos droits violés et nos cris camouflés. Nous sommes exposés à plusieurs types de dépravations. Chez moi, dans mon Afrique, nos coutumes et nos traditions sont telles qu'elles détruisent peut à peut la femme noire. La rendant esclave de son époux et justifiant cela par cette forme de soumission qu'ils crient haut et fort. Pitoyable.
Parce que je ne suis qu'une simple femme. Parce que je suis, du sexe faible. Sans que cela ne cesse, la femme est assujettie, réduite aux mariages forcés et quelques fois encore, vendues pour quelques biens aux plus offrants. Puis, il y a les mutilations sexuelles. Dit autrement, l'excision. Ils justifient cet acte malsain et odieux par le fait des relations adultérines.
Ils disent, empêcher les relations sexuelles prénuptiales. Mais, que font-ils des agressions sexuelles ? Des veuves et des orphelins ? De là famines et de la guerre ? Rien. Absolument rien. Nos droits sont inexistants, au même titre que nos dirigeants. Je parle mais je dois me taire. Car c'est comme ça, car c'est ainsi...
Mais où va mon Afrique ?
Où sont tous ses soldats revendiquant nos droits ?
Là-bas, l'émancipation est vu comme une forme d'insolence. Ils disent tout bonnement " qu'une femme, n'appartient qu'à son foyer et à son mari. Pas question d'être éduquée, de travailler ou d'avoir une opinion. Sa place première, est la cuisine. Son rôle, être mère" Mais, comme plusieurs fillettes j'avais moi aussi des rêves. Comme cette jeune fille, comme cette gamine.
J'ai rêvé. J'ai voulu marquer mon empreinte sur un bout de feuille. J'ai voulu, exposer mes sentiments à travers chaque lettres sur une feuille vierge. Marquer le monde par mes écrits et donner un sens à ma vie à travers ces derniers. Seulement, la vie m'avait offerte une belle claque, avant que je puisse, voir de quoi était capable l'être humain.
Alors, tant de fois j'ai fléchi mes genoux et j'ai imploré Allah. Encore et encore jusqu'à ce qu'il m'écoute. Et puis un jour il m'a répondu. Après toutes ces souffrances il a apporté son œil divin sur moi. Mais, avant cela, le chemin vers ma destinée était rude. C'était, semé d'embûches. Le saviez-vous ? Je suis orpheline. La vie a pris ceux qui pour moi, comptaient le plus dans ce bas monde.
Aussi, alors que je faisais face aux aléas de la vie j'ai malheureusement dû me confronter à d'autres péripéties. J'ai donc, été donné en mariage, de force. Et malgré toutes mes réticences face à cela, je n'avais rien pu faire. Après tout, avais-je mon mot à dire? Je ne crois pas. À cet époque là, je n'étais qu'une simple gamine. Ma parole, était vue comme un synonyme d'arrogance.
Moi, qui n'avait jamais pensé être mariée à cet âge. Venait, d'être donnée en mariage par mon propre géniteur. Je n'avais que 18 ans quand cela c'est produit, et pourtant, je devais déjà préserver un foyer. A un âge, où l'on profite abondamment de sa jeunesse. Un âge, où l'on vit et on mûrit. On ose et crée, un âge où l'on se construit pour un meilleur avenir.
Je devais me marier, oui. Mais surtout, je devais être la femme d'un arabe. A une époque où, les préjugés jetaient leurs dévolus sur les couples mixtes, mon père n'avait pas eut d'autres choix que de m'abandonner aux bras d'un arabe. Pourtant, nous venions d'une famille ancrée dans les coutumes. Une famille, qui était contre cette mixité de coutume.
J'avais haï mon père. De tout mon corps, de toute mon âme. Et puis, alors qu'il m'avait grotesquement lâché à cet homme effroyable, mon calvaire n'avait fait que commencer. J'étais jugée dans ma propre famille, méprisée et pointée du doigt. Les traditions m'avaient façonnée et poussée à revendiquer mes droits. Mais quels droits même ? Chez moi, la diversité culturelle était vu comme de la haute trahison.
Alors, je n'avais rien pu faire d'autre que de subir. Et cela, encore et encore.
Pourtant, j'ai été comme elle. Comme cette jeune femme battue et piétinée par son époux. Comme cette adolescente moquée et jugée par sa couleur de peau et ses cheveux crépus. J'ai longtemps endossé le poids des critiques, l'affront des traditions mais surtout, j'ai longtemps été victime de beaucoup de malheurs.
Tout cela, sans que rien ni personne puisse me venir en aide. Sauf lui.
Aujourd'hui, je peux crier haut et fort qu'il m'a changée. Qu'il m'a façonnée et m'a embellie. Cependant, autrefois il était celui qui portait le fouet. Qui donnait des coups et vociférait des paroles sanglantes. Mais, désormais, il était celui qui comblait mes nuits, qui me protégeait et m'apaisait. Il avait été mon époux. Celui qui avait modelé la jeune fille africaine au bout du doigt.
Je suis cette fille, je suis cette femme, cette mère, je suis Hawa. Et, voici mon histoire...
PROMISE.
« Tu es à moi. Et même Dieu, en est témoin. »
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PROMISE
RomanceElle n'avait jamais pensé être mariée à cet âge, un âge où l'on profite abondamment de sa jeunesse, un âge où l'on vit et on mûrit. Mais le plus intrigant était qu'elle allait appartenir à un arabe, un rebeu. Elle pour qui la famille était contre c...