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Les lucioles brillent de milles éclats. Restes près de moi, et tu feras un rêve joyeux, juste là contre moi. Ce soir...
--------Ce matin, le chant du coq venait s'élargir au pied de notre fenêtre. Les yeux mis clos, je tentais alors de me rendormir mais c'était peine perdu. Alors, je décidais de tapoter légèrement sur le lit, à la recherche de mon épouse. Mais, je n'avais trouvé que l'autre moitié de la couverture. Je me levais, en un claquement de doigt, j'arrêtais le ventilateur ma serviette à l'épaule chaleureusement accompagnée de ma brosse à dents et de mon dentifrice entre ma main.
Je sortais alors de la pièce, me retrouvant face à un long couloir qui donnait lieu à une panoplie de cadres photos. Ici, j'avais pu reconnaître Hawa. Sur certains clichés, elle était entourée de ses parents tandis que sur d'autres, elle se tenait droite comme un piqué, tantôt la mine sérieuse tantôt abordant son plus grand sourire. Je fouillais dans la poche de mon bermuda avant de faire sortir mon téléphone et de filmer quelques photos accrochées.
- Bassir ?
Je sursautais avant de me retrouver face à elle. Elle portait un simple débardeur blanc, accompagné d'un pagne, mais pourtant, les courbes de ses formes se dessinaient parfaitement bien. Plus j'observais son corps, plus je me disais que la maternité n'avait en rien affecté son corps de femme. Au contraire, son bassin s'était ample plus élargi et sa poitrine, parfaitement accroît. À tout cela, un détail parvenait à mon attention. Elle ne portait pas soutien...
- Tu as vu quelque chose ? Pourquoi es-tu figé.
Je secouais légèrement la tête avant de réaliser qu'elle tenait en sa main un énorme seau. Alors, je précipitais vers elle et attrapais immédiatement le seau.
- Euh non. J'étais à la recherche de la douche.
- Tout droit au bout du couloir. Je t'ai puisé de l'eau ce matin, je me suis dit que tu voudrais te rafraîchir.
Je souriais doucement avant de lui murmurer un merci. Nous étions donc arrivés à la salle d'eaux. Je me plaçais ainsi devant le petit lavabo, face au miroir, pour me brosser les dents. Seulement, je n'avais eut de mal à découvrir le corps de ma douce épouse, tout nu.
- Tu viens on prend notre bain à deux ?
Je fixais les deux seaux d'eaux délicatement posé dans le carré de douche. Avant, de me rincer la bouche et de la rejoindre. Sa si douce voix venait d'éveiller quelque chose en moi...
- Hé Hawa. Anta nous a dit que tu es arrivé hier avec ton époux.
Alors que nous sortions enfin de la douche, j'observais la discussion qui se tramait entre elle et deux autres filles. Sans doute, était ce des cousines à elle. Je resserrais alors ma serviette autour de ma taille alors que la discussion dégénérait un peu plus.
- Un arabe là, c'est lui ton mari. Tu n'as pas assez cherché dèh. Hum, tu nous as déçu.
Elle me fixait de haut en bas et ainsi de suite. Avant, que je n'entendent la voix de Hawa résonner.
- Et alors ? Est ce que moi je me préoccupe de tous tes enfants sans père ?
Je tirais doucement sur le bras de mon épouse avant de la ramener en direction de notre chambre. Nous étions venus passer du bon temps, pas nous disputer. Je lançais un regard à sa cousine qui semblait plus âgée que la précédente, avant de poursuivre mon chemin avec Hawa. Mais...
- C'est parceque tu vis à Paris là-bas que maintenant tu parles comme ça. Sinon toi même tu me connais. Tshipps, on dit de rapporter un noir bien friqué, tu t'en va chercher des arabes. J'espère qu'il va bien te frapper. N'importe quoi.
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PROMISE
RomanceElle n'avait jamais pensé être mariée à cet âge, un âge où l'on profite abondamment de sa jeunesse, un âge où l'on vit et on mûrit. Mais le plus intrigant était qu'elle allait appartenir à un arabe, un rebeu. Elle pour qui la famille était contre c...