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Tout en toi est à moi.
--------- Je répète, laquelle veux-tu ? Celle en cuir ou en tissu ?
Lentement, je baissais ma tête. N'osant pas donner de réponse à sa question plus ou moins incertaine. Je préférais alors triturer le fin tissu de ma robe, par crainte de recevoir un coup. À la direction de mon regard vers ses pieds, je pouvais voir son pied gauche s'agiter atrocement alors qu'il perdait patiente.
Agacé par mon silence, il attrapa vigoureusement mon menton. M'obligeant ainsi à relever la tête et affronter ses iris noirs de colère. Je frissonnais à la vue de son regard, ayant peur de ce que reflétait ses yeux sombres. Mais surtout, peur de ce qu'il pourrait oser me faire à cet instant précis.
- Je t'ai posé une question, et j'ai horreur d'être pris pour un con. Alors, tu ferais mieux de répondre. Et ça, au plus vite.
Disait il de sa voix rauque alors que ses doigts maltraitaient mon pauvre menton endolori par la douleur. N'osant pas ouvrir ma bouche, je me contentais de baisser les yeux. Trop apeurée pour oser tenir un affront avec lui. C'est donc, le souffle irrégulier et le visage impassible qu'il ouvrait encore sa bouche.
- Très bien, vu que tu as décidé aujourd'hui de fermer ta grande gueule, rien que pour toi. Je choisirais celle en cuir. Elle laissera sans doute, de belles marques sur cette peau hideuse que tu possèdes.
Alors qu'il lâcha sa ceinture raffinée de tissu sur le sol fait de carreaux, il empoigna fermement celle en cuir. Attrapant mon cou et le serrant à son maximum. La respiration coupée, j'attrapais son bras afin de deserrer sa prise et cherchant un temps soit peu, de l'oxygène.
- Tu as oublié une chose ma belle Hawa, ma tendre et belle noire. Je t'ai acheté. Et donc ça.
Il s'arrêtait un instant, lâchait mon cou et pointait vigoureusement son doigt sur ma poitrine légèrement dénudée avant de continuer à parler.
- C'est à moi, cette poitrine que tu n'as pas eu la décence de couvrir, est à moi! Si, tu n'es même pas fichue de respecter les quelques règles que j'ai eu la gentillesse d'instaurer pour toi, alors tu subiras les conséquences.
Mais alors que j'essayais de reprendre une respiration normale, sa main passa fermement dans nuque. Attrapant au passage, les différentes tresses que je possédais à cet endroit. Je lâchais ainsi un cris strident, lorsqu'il empoignait mes tresses de toutes ses forces.
- Une seule chose. Tu n'avais qu'une seule chose à faire. M'attendre bien sagement, comme une épouse digne de ce nom. Mais toi! Tu as préféré mettre ton corps à nu et faire ta dévergondée. Et en plus de cela, ce corps que tu as osé divulguer m'appartient. Mais sois en sûre après ce que je vais te faire, tu ne me désobéiras jamais plus.
Ses paroles se résumaient par des coups. Des violents coups qui s'abattaient sur mon corps à l'aide de sa ceinture. Ses coups se faisaient principalement ressentir sur mes cuisses vide de tout vêtement. Mais aussi et surtout, sur le haut de mon buste. Je sentais le cuir déchirer ma peau à chaque coups qu'il me mettait.
Le mal se propageait sur tout mon corps, me faisant valser en arrière jusqu'à tomber sur le carrelage grisé que contenait le couloir de l'appartement. Ma tête claqua fermement sur le sol, alors que ses coups se faisaient de plus en plus présents et extrêmement féroces. J'osais attraper son fouet, l'incitant à s'arrêter mais une gifle m'avait devancé.
Des larmes, mon visage se recouvrait peu à peu de larmes alors que je le suppliait d'arrêter ses coups. Je l'implorais d'arrêter cette souffrance qu'il m'infligeait. Mais, ce fût peine perdu lorsque son point rentrait en contact avec ma joue. Et qu'il s'activait à tirer sur mes nattes faîtes avec de mèche, me provoquant des douleurs atroces au niveau de la tête.
- Arrête... S'il te plaît... Je ne sortirai plus... Mais s'il te plaît... Arrête. Je ne te désobéirais plus.
Je réussissais à énoncer ces quelques mots la gorge asséchée et les yeux baignant de larmes. Espérant pouvoir toucher son coeur, mais. Mais surtout, j'espérais qu'il puisse enfin me délivrer de ce douloureux supplice.
- J'arrêterai lorsque je l'aurai décidé. Mais avant ça, tu goûteras à ta vie de reine auprès de moi.
Je sentais un liquide couler le long de ma joue jusqu'à mes lèvres alors qu'il renforçait ses coups de ceinture. Le goût métallique du liquide me rappelait vaguement celui du sang. Ainsi, je touchais donc légèrement mon nez et découvris des traces de sang.
Mes larmes redoublèrent au même rythme que les coups de bassir. De mes mains, je cachais mon visage. Ne souhaitant pas être défigurée à mon réveil de ce désastre. Ses mains quant à elles, passaient sur le fin tissu de ma robe. Le déchirant dans un geste brusque avant de s'attarder à mes sous vêtements.
- Non... Non Bassir. Tout mais pas... Je ferais tout ce que tu souhaites mais pas ça... Frappe moi encore mais... Mais... Pas ça. Je t'en prie épargne celà.
Je secouais vivement ma tête de gauche à droite cachant de mes mains, ma nudité qu'il avait eu le courage de contempler. Je laissais néanmoins mes yeux fermés, pleurant et le suppliant en silence qu'il ne me prive pas de mon innocence de jeune fille.
Alors que je priais intérieurement qu'il ne me touche pas, un coup au niveau de mon entre jambes me faisait crier. Un coup aussi douloureux qu'un poignard venait s'étendre là, me faisant suffoquer. Et donc, je criais encore et encore alors qu'il repassait ses coups à cet endroit là.
- Et si par malheur, tu oses encore passer outre mes recommandations, je ne retiendrai pas mes coups comme aujourd'hui.
Je n'avais jamais été humiliée de la sorte, même mon père n'avait jamais osé lever la main sur moi. Mais lui, il s'était octroyé le plein droit de faire de moi sa soumise. Son esclave, son objet. Alors, il cessait tous ses coups sur moi, me regardant avec mépris et dégoût avant de continuer ses mots.
- Tu pourras encore crier haut et fort que je ne suis qu'un putain d'arabe, mais. Il n'en reste pas moins que toi tu es, une pute. Une saloperie de nègre qui a été sculptée comme une pute mais néanmoins, avec l'élégance d'une reine.
Il s'en alla. Il s'en alla me laissant là, anéantie par ses coups insurmontables et effarouchée par ses paroles grossières. À cet instant, je réalisais que mon calvaire venait vraiment de commencée. Que mon paradis venait de prendre fin.
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PROMISE
RomanceElle n'avait jamais pensé être mariée à cet âge, un âge où l'on profite abondamment de sa jeunesse, un âge où l'on vit et on mûrit. Mais le plus intrigant était qu'elle allait appartenir à un arabe, un rebeu. Elle pour qui la famille était contre c...