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Je l'aime, elle est mon enfant, mon tout...
-------- UNE QUOI !?
Rit-il amèrement. Il tirait alors plusieurs fois dans ce cigare qui ornait sa main, le regard sévère et la mine froissée par la malencontreuse nouvelle. Alors, je décidais de lancer un regard à Bassir, espérant pouvoir obtenir de lui, le soutien dont j'avais tant besoin. Mais, il se contentait d'être là. Assis sur cette chaise, le regard neutre. Sans même, m'offrir un minimum d'aide qu'il me fallait.
Au lieu de ça, il sirotait ce vin divaguant dans son verre. Le regard lamentablement posé sur ce dernier. Il était comme, plonger dans un monde imaginaire. Je le fixais, un bon nombre de fois, avant que la voix de Monsieur Samir ne me rappelle à la raison. Alors, j'encaisse ses mots. Ou plutôt, ses coups de poignard sans même oser rétorquer quelques choses.
- Tu n'es qu'une bonne à rien. Une femme sans valeur. Comment peux-tu te qualifier de femme et manquer ainsi ton devoir conjugal ? Et pourtant, ma requête était simple, il me fallait un petit garçon. Un seul. Celui, qui viendrait rehausser notre précieux nom. Mais, tu as failli à ce devoir comme la femme nègre et sans valeur que tu es. Tu m'as apporté une fille. Une parmi tant d'autres, une personne du sexe faible...
- Je te l'ai toujours dit papa. Cette fille est juste bonne à être une soumise. Elle ne mérite pas d'être appelée femme. C'est une esclave, comme son peuple. Et pourtant tu as dépensé tant d'argent sur elle. Mais, elle est impossible de donner un seul fils à mon petit frère. Elle mérite de devenir une domestique, ou encore mieux, une prostituée.
Je regardais celle qui venait d'émettre ces mots. Elle me fixait donc, se permettant de me dévisager comme si j'étais porteuse d'une quelconque maladie. Avant, de finir par me toiser. Moi je n'osai rien dire. De toute façon, qu'allais je bien pouvoir dire. J'étais comme, condamnée à les écouter sans rouspéter. Alors je passais une main sur mon ventre, avant de, détecter aussitôt la voix de Bassir.
- Ça Suffit, Cet enfant est le mien. Alors, qu'il soit une fille ou un garçon, il reste le mien. Et également celui de Hawa. Alors, vos commentaires gardaient les, nous n'en avons pas besoin.
Dit il le visage remplit de fureur.
- Tu n'as pas le droit de nous parler de la sorte. Je suis ton aînée, et tu sembles oublier que sans papa tu ne serais pas là à vociférer des absurdités. Alors, pèses tes mots quand tu te permets de lever la voix sur nous. Il n'est pas trop tard pour une punition.
Alors que la voix aiguë de Selma résonnait dans la pièce, leurs géniteurs observaient la situation comme une pièce de théâtre. Moi, je voulais juste m'en aller. Espérant, que Bassir ne rétorque rien et que nous puissions nous en aller. Mais, ce fut peine perdue lorsque la tonalité de sa voix avait résonné dans toute la pièce. Il ne pouvait juste pas, se taire...
- Toi tu ferais mieux de la fermer. Tu n'es pas la mieux placée ici pour parler Selma. As-tu déjà eu la grâce de porter un seul, je dis bien un seul enfant ? Non, ton cœur est tellement sombre que même Allah ne peut t'accorder ce plaisir. Alors, cesses de critiquer mon épouse. Elle au moins a réussi, où la femme de valeur que tu es à échoué alors...
Le visage de Selma se remplissait peu à peu de larmes. Tandis que Monsieur Samir venait de déposer brusquement, le verre qu'il tenait entre ses mains. Je décidais donc de couper court à ses propos, je ne voulais en rien créer un conflit dans cette famille. Alors, j'osais apporter quelques mots aux propos de Bassir.

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PROMISE
RomanceElle n'avait jamais pensé être mariée à cet âge, un âge où l'on profite abondamment de sa jeunesse, un âge où l'on vit et on mûrit. Mais le plus intrigant était qu'elle allait appartenir à un arabe, un rebeu. Elle pour qui la famille était contre c...