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Oublier le passer et me laisser aller, pour d'autres jours meilleurs.
-------- Prends soins de vous, et appelle moi si nécessaire. Bonne journée ma belle.
Un doux baiser sur ma joue et il s'était en allé. Me laissant là, à moitié nue et recouverte de ces draps imbibés de cette odeur propre à lui. Mais néanmoins, en ayant le corps frissonnant par le touché de ses doigts, sur mon corps. La porte claqua à la volée signe qu'il était définitivement parti. Alors comme toujours, je me retrouvais seule dans cet appartement attendant sa venue.
Mon cerveau, n'avait cessait de ressasser les évènements de la veille. De repenser à ses doux mots, à ses tendres baisers mais également, à ses caresses Incessantes. Il avait alors troqué son masque d'homme autoritaire pour celui d'un bel époux. Mais pourquoi ? Pourquoi voulait il remplacer le passer par ses moments exaltants. Avait il oublié toutes ses choses horribles qu'il m'avait fait endurer ?
Il n'avait pas le droit, pas le droit de me souiller puis revenir comme si de rien n'était. J'osais espérer que ses moments puisse durer, car même si je ne le montrais pas, j'avais besoin de cet homme qui avait partagé ma nuit hier soir. Et non, de celui qui prenait plaisir à lever la main sur moi. Alors, inconsciemment, je voulais que ses doux moments continuent. Mais, en gardant une vue sur le passé,
Et donc, ce train de vie avait alors continué, plusieurs semaines de suite et sans jamais s'arrêter. Ainsi, ce petit être en moi grandissait alors aisément, tandis que mon ventre s'arrondissait un peu plus chaque jours. Une chose qui n'avait pas échappé à Bassir et qui avait développé encore plus, son obsession pour les caresses à l'endroit de mon ventre. Désormais, j'approchais progressivement les trois mois.
Et mon malaise pour ce rendez-vous gynécologique était plus présent. Alors, Houley avait alors jugé bon de m'assister dans cet étape à franchir. Mais pas seulement. Elle voulait, être présente dans les différents moments de ma grossesse. Alors je lui avais proposé une place ici, dans l'appartement que j'occupais avec Bassir. Une chose, qui avait fortement déplu à Monsieur mon époux. Mais !
- Bonjour à toi belle sœur. Et, bonjour aussi à ma charmante épouse.
Il déposait alors un baiser sur ma joue, comme chaque matin depuis ses quelques semaines. Alors, que Houley s'attardait à le toiser sans toute fois répondre à ses quelques mots, je le voyais dessiner sur ses lèvres, un léger sourire avant d'ouvrir sa bouche.
- Tu sais très chère belle sœur, moi aussi je ne porte pas dans mon cœur. Mais tout de même, je te respecte. Ne trouves donc tu pas que tu me dois le minimum en matière de respect? N'oublies pas que tu vis chez moi.
- Je t'accorderais du respect le jour où tu sauras le faire pour Hawa. Pour l'instant, je te réponds comme tu le mérites, alors fais moi le plaisir de poursuivre ton chemin.
Et comme chaque matin depuis sa venue, j'observais une scène de ce genre se tramer sous mes yeux. Qu'allais je bien pouvoir faire ? Ces deux là ne se supportaient guère, et donc la cohabitation était difficile.
- Comme je peux le constater, c'est difficile pour toi de faire preuve de bon sens. Prends en un peu chez ta cousine, tu ferais sans doute une meilleure copine pour mon très cher Mahomet. D'ailleurs, tu t'y plairais bien dans ce rôle de soumise. Apprends un peu chez Hawa, ça fermerait ta gueule.
Il ajustait sa montre accroché à son poignet, avant qu'il ne vienne encore une fois poser ses lèvres sur ma joue. Sans oublier, de caresser tendrement mon ventre. Houley quant à elle bouillonnait de colère, mais à quoi bon ?
- Bonne journée à toi ma puce.
- Bonne journée Bassir...
Rétorquais je doucement.
- Il a osé te traiter de femme soumise et tu as gardé ta bouche fermée !? Mais enfin, qu'elle genre de personne es tu, qui es-tu !? Où est passé cette Hawa qui défendait sans cesse ses droits, plus jeune !? Où est-elle !? Tu as tellement changé Hawa, tu es si différente désormais...
La porte claquait fermement en signe de son départ alors qu'elle avait de nouveau ouvert la bouche, et pour dire, toutes ces paroles qui étaient pour moi des couteaux bien aiguisés. Des paroles, qui savaient me rappeler comme bien de fois je n'étais qu'une personne opprimée.
- Tu sais Houley, le monde avance. Il change aussi, et, les gens avec. Moi également. Donc, ne regarde pas le passé, il est déjà passé. Il ne mérite pas d'être ressassé.
Disais-Je alors que je savourais paisiblement, le jus d'orange qui divaguait dans mon verre. Alors, la réponse de Houley avait été immédiate.
- Je ne te reconnais plus, tu exerces ce rôle d'épouse soumise à la perfection. Si je n'étais pas une sœur pour toi, j'en croirais presque que tu t'y plaît. Il a fait de toi une esclave, une femme sans valeur...
Et lorsque ses paroles avaient percuté mes oreilles, je n'avais eu d'autre choix, que de fixer ses iris comme si je voulais la convaincre du contraire. Mais hélas, ceci était une chose impossible. Elle avait encré ces mots dans sa tête tellement fort qu'il m'était impossible de l'en dissuader.
- Je sais. Je le sais, mais que veux tu que je fasse ? Que je me rebelle ? Que j'élève la voix lorsque ses coups deviennent insupportables ? Vois tu, j'ai longtemps essayé. J'ai même essayé d'alerter la police. Mais figures toi, qu'à chaque tentative ses coups prenaient le dessus et c'était de mal en pire.
Un moment de silence régnait dans la pièce, avant, que je ne puisse continuer mes paroles.
- Alors ne crois tu pas que je suis contrainte à me rabaisser ? Contrainte à être cette femme soumise ? Tu penses vraiment que c'est plaisant d'être rabaissé tout le temps ? Alors ne pointes pas du doigt quand tu n'éprouves pas les mêmes souffrances que l'autre. Apportes juste l'aide que tu peux.
Elle me regardait, attristée par mes propos et désolée pour les siens. Mais, je n'avais juste pas besoin de pitié. Je voulais juste mon père. Son épaule pour pleurer et ses bras pour me consoler.
- Je... je suis désolée. Mais comprends moi, je tiens à toi. Et je n'aimerais pas qu'il t'arrive quelque chose qui puisse vous nuire. Toi, ainsi que ce petit être en toi. Tu comprends ça ? J'ai peur pour vos vie. Et si tu t'en allais comme elle. Comme cette Nao...
Je la coupais alors brusquement. Je n'avais nullement envie d'écouter à nouveau cette histoire. Me mêler des choses de Bassir était le cadet de mes soucis. De plus, j'en avais retenu une assez bonne leçon.
- Il ne fera pas ça. Il ne le pourra pas. Sois rassurée.
- Mais...
- Sois rassurée Houley. Bassir ne pourra jamais faire de mal à cet enfant. J'en ai la conviction, alors ne t'inquiète pas.
Je la coupais une seconde fois alors qu'elle hochait simplement sa tête. Avant, de me prendre dans ses bras afin d'énoncer ses derniers mots.
- Méfies toi au moins. N'oublies pas qu'il a longtemps été la cause de tes larmes. Ne te voiles pas la face pour ces moments de bonheur. Il t'adoucira, pour sans doute mieux t'attaquer. Alors, fais attention.
- Le sourire n'efface pas les peines. Tout comme, ce nouvel homme qu'il incarne ne me fera jamais oublié celui à qui je me suis mariée. Celui que j'ai connu, qui a marqué mon corps et qui a violé mes principes. Ce n'est juste qu'un moment douceur...
À ses mots, je me laisser alors dans ses bras. En espérant, qu'elle n'aurait plus envie de réitérer ce sujet. Et donc, demain serait un nouveau jour...
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PROMISE
RomanceElle n'avait jamais pensé être mariée à cet âge, un âge où l'on profite abondamment de sa jeunesse, un âge où l'on vit et on mûrit. Mais le plus intrigant était qu'elle allait appartenir à un arabe, un rebeu. Elle pour qui la famille était contre c...