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Et si malgré tout tu souffres, fléchis les genoux et implore ton Dieu.
--------Bassir
Je la regardais alors s'en aller vêtue de sa blouse blanche. Avec, Houley pour tenir Hawa à son chevet comme le voulait cette dernière. Ainsi je prenais place sur l'une des chaises près de là. Toujours, accompagné de mon père et de Mahomet. Idriss quant à lui, s'était retiré. Informer leur famille de la situation qui faisait ombre depuis plusieurs heures, pour ainsi préparer la cérémonie de l'oncle Oumar.
Et comme le voulaient la coutume, la cérémonie aura lieu demain, tout juste 24 heures après son décès. Je passais alors une main sur mon visage. Dépassé par les différents événements qui venaient de se produire. je soufflais de frustration alors qu'une main ferme venait gracieusement se poser sur mon épaule. Et donc, je me permettais de relever la tête et de planter mon regard dans les prunelles de celui qui venait de commettre ce geste.
- Ça ira frérot, elle s'en sortira. N'aies crainte, tout ce passera bien, aies confiance. Allah prendra soin d'elle et de vos enfants, crois en lui et tu verras...
- Je le sais. Mais, j'ai comme un mauvais pressentiment Mahomet. J'ai cette sensation au plus profond de moi, qui me dit que tout ne va pas bien. Qu'elle, ainsi que mes enfants, ne sont pas en sécurité. Est-ce que tu comprends ça ? Alors, c'est difficile pour moi de rester calme. Surtout, quand je réalise qu'en ce moment même, elle frémit de douleur pour leur arrivée.
J'inspirais donc bruyamment, avant de rejeter avidement, tout ce flux d'air compressé dans mes poumons. À cet instant, je priais intérieurement que toutes ces sensations n'étaient pas vraies. Qu'elles, étaient juste nées, à cause de l'angoisse qui grandissait en moi... Mais, lorsque le visage baignant de larmes de Houley m'était apparu plus d'une demi-heure plus tard, j'avais compris que l'objet de mes craintes venait de se fonder.
- Qu'est ce qui se passe Houley, pourquoi pleures tu ? Les enfants vont bien ? Et Hawa ?!
Elle restait là, dans les bras de son compagnon sans même daigner à apporter quelques mots à mes interrogations. Tandis que, mon cœur tambourinait affreusement dans ma cage, que lui arrivait il ? Hawa, que t'arrivait il ? Agacé par le silence de sa cousine, je me permettais une énième fois, de hausser le ton.
- Mais parle bon sang !!!
- Doucement Bassir, tu ne vois pas qu'elle est sous le choque.
M'avait dit Mahomet. Mais alors que je voulais rétorquer, ce même docteur de tantôt refaisait surface. La tête malencontreusement vers le bas, elle se tenait désormais devant moi. Une mine amère, alors qu'elle commençait son discours tellement mélancolique. Elle disait, qu'elle était passé par l'état d'urgence, pour après, se laisser partir. Est ce vraiment réel ? Je n'avais que ça en tête. Ces quelques mots, cette phrase bourrée de suppositions...
- Docteur dites moi que...
- Malheureusement ce que nous avons redouté est arrivé monsieur, nous n'avons rien pu faire. Et pourtant, nous avons tout essayé. Mais malheureusement, elle était bien trop faible. Elle n'a pas pu survivre.
Elle venait alors de couper sèchement ma phrase. Pour donc, les contrer contre ses propos glacials et poignants. Je la fixais donc, incapable de placer le moindre mot alors que mon cerveau analysait peu à peu ses mots. Elle était donc morte ? Ça n'était pas qu'un grotesque rêve. Elle s'était, réellement en allée. Je portais un instant mon regard sur mon père, qui semblait désolé et déçu par ce que disait le docteur. Jusqu'au moment où...
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PROMISE
RomanceElle n'avait jamais pensé être mariée à cet âge, un âge où l'on profite abondamment de sa jeunesse, un âge où l'on vit et on mûrit. Mais le plus intrigant était qu'elle allait appartenir à un arabe, un rebeu. Elle pour qui la famille était contre c...