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Aux couleurs de ce magnifique coucher de soleil.
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- Hawa!!!!

Une semaine. Voilà désormais une semaine entière que mon calvaire au près de cet homme effroyable avait commencé. Une semaine que nous partagions le même toit et qu'il ne cessait de crier pour un oui ou pour un non.

Durant cette semaine qui m'avait paru longue, monsieur avait exigé ma présence à son retour du travail et à son départ. Il voulait aussi, qu'un repas parfaitement préparé par mes soins soit dressé au centre de la table. Que sa chambre soit aussi éclatante qu'un soleil d'été. Mais avant tout, il fallait toujours accueillir monsieur avec un sourire aux lèvres et un bon bain chaud.

J'avais bien évidemment essayé de passer outre ses recommandations mais, sa main avait su me remettre sur le droit chemin comme il l'avait si bien dit. Alors, contre mon gré, j'avais troqué mon rôle de femme au foyer pour celui de domestique.

Je fermais tout doucement la fermeture arrière de ma petite robe rose alors que les cris de bassir ne cessait de se répandre dans tout le logement. Il était furieux, et pas qu'un peu. Mais, ceci m'étais égal et celà, au plus au point. Alors, il pouvait crier jusqu'à s'en rompre les cordes vocales ça ne me posait aucun problème.

Un bruit sourd se faisait entendre alors que je passais soigneusement les pieds dans une paire de baskets. Je relevais la tête, avant de croiser le regard sombre de bassir. Il était là, adossé sur le cadran de la porte, me regardant avec mépris avant de finalement ouvrir la bouche. Mais, je ne sais pour quelle raison ma bouche n'avait pas su se fermer à temps.

- C'est ma chambre, un peu d'intimité ne serait pas de refus.

Je me relevais du tabouret sur lequel siégeait mes fesses, me positionnant à quelques centimètres de lui avant de le toiser du regard.

- C'est ma maison, et j'ai un droit sur tout ce qui se trouve à l'intérieur. Alors, tâche de fermer ta grande gueule la prochaine fois.

Il me fixait méchamment, du haut vers le bas et du bas vers le haut. Répétant son geste un bon nombre de fois avant d'arrêter son regard dans mes prunelles. Dans ses yeux, je pouvais lire du dégoût pour ma personne, de la colère pour ma personne et enfin du mépris. Et celà, toujours pour ma personne.

Alors, ne pouvant plus supporter son regard disgracieux envers ma personne, j'avançais tout doucement mais sûrement, vers la grande porte que constituait ma chambre. Seulement, alors que je m'apprêtais à passer à travers cette porte faite de bois, la grande main ferme de Bassir avait saisi fermement mon bras.

Il ne cessait de martyriser mon bras alors que j'essayais de me dégager. Mais, sa poigne était bien plus coriace que mes maigres doigts donc, je ne pouvais que regarder sa main imposant sur les contours de mon bras. Et, c'est à ce moment où un semblant de calme avait apparu, qu'il avait songé à ouvrir sa bouche.

- Quelle heure est-il ?

Disait-il entre ses dents la mâchoire serrée, les sourcils froncés. Donc, en un instant, je haussais vaguement mes épaules n'ayant pas de réponse à sa requête. Il resserrait alors sa main sur mon bras me faisant pousser un léger cri de douleur.

- Lâche moi, tu me fais mal.

Disais-je ma seconde main posée sur la tienne.

- Je t'avais dit d'être prête à 20 heures tapante, ni plus ni moins. Mais, comme la putain de noire que tu es, tu n'es pas fichue d'être à l'heure.

Je regardais sa main sur mon bras, alors qu'il s'attardait à cracher toute sa colère sur moi. J'avais remarqué une chose avec lui, il avait horreur d'être en retard. Il devait toujours être aussi ponctuel qu'un coq mais moi, j'avais cette fâcheuse habitude d'être toujours en retard. Alors, ça ne serait sans doute pas la dernière fois.

- Maintenant fais moi le plaisir de secouer ton cul et de te diriger dans le garage. Tu as 5 minutes, et pas une de plus.

Il lâcha enfin mon bras, se dirigeant de pied ferme vers la porte d'entrée avant de la claquer assez fort. Par automatisme, je massais mon bras endolori par la douleur. Marchant moi aussi vers l'endroit énoncé par ce dernier plus tôt.

Une fois dans la voiture, je pouvais admirer la beauté du ciel. Explorant au fil de la conduite, les nombreux contrastes de couleurs dû au coucher du soleil. Un mélange de rose, d'orange et de bleu se dessinait au dessus de cet avenue où nous étions. Pas moins d'une dizaine de minutes avait suffit à Bassir pour se retrouver en bas de l'immeuble de son père.

D'où j'étais, j'avais une vue perçante sur l'immeuble où siégeait mon père. Repensant sans cesse à nos moments et notre dernière soirée ensemble. Je rêvais sans relâche de pouvoir remonter le temps et si possible changer le cours des évènements. Impossible me diriez vous. Alors je jetais un coup d'œil à celui défini comme étant mon époux avant de le suivre.

Je le suivais alors qu'il se dirigeait vers l'étage de l'appartement à Monsieur Samir. En effet, ce dernier avait choisi cette date pour que nous puissions passer un excellent dîner avec lui. Et si possible, émettre quelques points pour le bon fonctionnement de notre couple.

- Enfin! Ce n'est pas trop tôt, ça fait plus d'une heure que nous vous attendons.

Tante Saadia la maman de Bassir, venait faire un bisou sur chacune de mes joues et celles de bassir après sa phrase. Elle nous envoyait chez Monsieur Samir qui disait avoir besoin de nous dans son bureau. Alors, j'entrais après Bassir dans la salle où se trouvait mon cher beau père. Prenant place dans un fauteuil en face de son bureau à sa demande.

- Bonsoir à vous mes enfants, quelle joie de vous revoir après ce fabuleux mariage.

Il souriait tout doucement, tirant au passage une bouffée de son cigare. Il fixait son fils, avant d'ouvrir la bouche et de lui dire de libérer les lieux.

- Bassir mon fils, peux tu me laisser un instant avec ta charmante épouse, nous avons à parler.

Je regardais Bassir s'en aller, me laissant seule entre les mains de cet homme. En fin de compte, ce n'était pas plus mal. Du père au fils, la ressemble était aussi clair que de l'eau entre eux. Alors, je baissais ma tête, ne voulant relayer son regard sombre.

Mais, sa voix a avait eu raison de moi. M'incitant ou du moins, m'obligeant à affronter son regard ténébreux. Alors, je dirigeais mes iris dans les siennes. Fixant ses yeux envahies par des cernes et des rides profondes.

Je le regardais alors qu'il ouvrait la bouche au rythme d'une mélodie. Qu'il prononçait ses mots à la façon d'un script et qu'il me fixait sans jamais ciller. Donc, je l'écoutais. Ne pouvant rien faire d'autre au risque d'une réprimande. Je l'écoutais parceque ses mots m'intriguait.

- Hawa mon enfant.

Commença t'il les doigts entremêlés et les coudes posés de par et d'autre de son bureau en marbre.

- j'aimerais que tu m'écoutes attentivement, parceque les mots qui vont suivre seront très importants pour ton union avec mon fils. Alors, j'exigerais que tu les prennes au sérieux et qu'ils soient suivit à la virgule près.

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Vos avis seront les bienvenus pour cette fiction et j'espère que vous allez bien.

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