PROMISE

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Et si tu doutes, n'oublies pas que tu es mienne.
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- Bassir non, ne fais pas ça. Je t'en supplie !

Je me retrouvais là, le corps à découvert face lui. Alors qu'il s'attardait à examiner chaque partie de mon corps tour après tour. Un couteau entre les mains, il s'amusait à retracer les contours de ce dernier, avant qu'il ne s'arrête sous ma gorge. La peur, était donc le sentiment qui m'avait parcouru à l'instant où cette lame avait frôlé ma chair.

- Comment as-tu osé lui dire cela, te rends tu compte de ce que tu viens de faire!? Tu sais ce que je pourrais te faire pour avoir dit une telle chose!? Sais tu au moins ce que ces paroles lui feront !? Tu n'es donc qu'une idiote. Une stupide fille sans cervelle.

Il me regardait, les yeux rougis par la colère et le visage sévère. Alors que sa seconde main, remontait peu à peu vers ma chevelure. Et lorsque cette dernière fût assez proche de mes cheveux, il n'avait eut de peine à martyriser ses derniers. Je me retrouvais donc, un couteau sous le cou, et le crâne à feu à le supplier les larmes aux yeux.

- Je... je suis dé...désolée, je n'aurais pas dû...

Ses yeux exprimaient cette expression, dont je n'avais jamais vu chez lui. Et dont, je n'arrivais pas non plus à déchiffrer. Il me fixait toujours autant, si ça n'avait été encore plus. Avant de simplement, me relâcher et de déposer son couteau dans un de ses tiroirs. Il alla donc, se cloîtrer dans lit qu'il occupait chaque soir, vêtu de sa tenue d'Adam.

- Crois moi, la prochaine fois je ne me retiendrai pas d'en finir avec toi. Maintenant, sèches moi ces larmes et viens dormir près de moi.

Il tapotait alors, la place libre en face de lui en ayant orné son visage, d'un sourire plus ou moins déstabilisant. Alors, sans vouloir le vexer, je m'étais avancé pas à pas. Et cela, à contre cœur les yeux longeant le parquet. Ainsi, je venais prendre place, tout doucement à l'extrémité du grand lit, siégeant là.

- Viens plus près et fais moi le plaisir de te retourner. J'aimerais encore une fois, sentir ton corps dévêtu et chaud contre le mien.

Je me retournais donc, gênée de pouvoir sentir son sexe sur mon fessier. Tandis que l'une de ses mains, se baladait sur chaque parcelle que mon corps avait à lui offrir. J'avalais alors difficilement ma salive, en espérant que rien de plus ne pouvait passer. Seulement, sa main remontait de là où elle se trouvait, avant de caresser soigneusement mes hanches et de remonter encore plus jusqu'à mes seins.

Je fermais ainsi les yeux, sous le coût de ses caresses alors que mon corps frissonnait sous ses doigts. Ses lèvres se plaçaient délicatement dans mon cou, avant de parsemer ce dernier de baiser. Une choses, dont ma nuque avait également été victime. Ses baisers étaient doux et apaisants, tandis qu'il s'attardait un peu plus à ce niveau.

- Tu sais ma précieuse, tu es la plus belle chose qui me soit arrivée après elle. Mais tu es aussi, la pire! Tu fais ressurgir en moi tout ce mauvais côté, alors que je sais que tu es celle qui me rendra ce qu'elle m'a pris. Tu es celle, que j'ai toujours attendu. Tu es à moi hawa. À moi et à personne d'autre!

Alors que sa main caressait frénétiquement le bout de mon sein dans un geste lent, sa voix elle, s'affaiblissait tout doucement. Tandis que moi, j'osais à peine respirer tant la situation avait pris une tournure différente. Je m'attendais à tout sauf à ces paroles. Elles avaient alors, redoublé la peur déjà présente en moi.

- Et si tu doutes, n'oublies pas que tu es mienne. Je ne te hais point, j'essayes juste de marquer ton cœur...

Et quand sa main avait cessé toutes les caresses qu'il effectuait depuis plus d'une demi-heure, j'avais alors compris qu'il s'était immiscé dans les bras de Morphée. Son souffle chaud s'abattait alors, paisiblement dans ma nuque alors qu'il serrait désormais ma taille de ses muscles. Au moins, il dormait. Pensais je.

Ainsi, j'en venais à croire que Owally avait quelque peu raison. Il méritait largement, chaque coup que mon corps avait reçu au temps passé à ses côtés. Il méritait d'être puni, autant que mon corps par ses coups. Et même si les cicatrices n'étaient plus présentes, le mal était imprégné en moi comme un tatouage.

Mes pupilles, s'étaient alors fermées. Pour enfin, émerger dans ce monde où, mes souffrances n'étaient que cauchemars et non réel. Je m'apaisait alors lentement, alors que son corps, n'avait pas laissé le mien indifférent au contact qu'il exerçait sur moi.

Alors, cette nuit avait rappelé en moi, tant de mauvais souvenirs que j'avais eu du mal à oublier. À dire vrai, les moments de répits avaient été moins approfondis que ceux éveillés. Mon cerveau ne voulait sans doute pas perdre en réflexion. Tout doucement, j'éloignais la masse corporelle de Bassir avant de me faufiler hors du lit.

Je regardais donc un instant, son corps endormi avant de recouvrir le mien d'un énorme peignoir en soi trottant dans la chambre. C'est donc, sur la pointe de pied que je m'étais dirigée vers le séjour de l'appartement. Mais alors que mon cœur tambourinait dans sa cage thoracique, je m'étais décidée à m'emparer de l'objet de mes convoitises.

J'espérais juste, que ça ne se retournerait pas contre moi. Car, il pourrait sans doute, en finir avec moi cette fois ci. Je prenais donc une énorme bouffée d'air frais. Avant, de subtilement, composer ce numéro qui sans doute, aurait l'audace de mettre un terme à ce calvaire dans lequel je vivais depuis déjà fort longtemps.

C'est donc, avec crainte que j'avais décidé de lancer cet appel. Les doigts tremblant et le cœur affolé, j'espère juste entendre cette voix au bout du fil. Cette voix là, qui me délivrera sûrement de ce démon. Alors, des secondes étaient passées et la sonnerie c'était déclenchée. Ce ne fût donc, qu'après la troisième sonnerie que mes oreilles avaient détecté le son d'une quelconque voix.

- Bonjour, Police Secours J'écoute?

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Vos avis seront les bienvenus pour cette fiction et j'espère que vous allez bien.

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                                        Lady_Sy