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Quand c'est toxique, quand ça sort du lot.
--------- N'oublie pas Houley, si jamais y a un problème tu me préviens, tu comprends ?
Elle souriait doucement, avec Jal dans ses bras. Je lui donnais alors son sac que j'avais préparé à la veille sous le regard de Bassir.
- Oui Hawa, pour la énième fois j'ai compris. N'aies crainte il est entre de bonnes mains.
Je soufflais et déposais tendrement mes lèvres sur le petit front de Jal. Ce n'était pas un manque de confiance vis-à-vis de Houley mais c'était plus un besoin de le sentir près de moi. Je ne savais, pourquoi j'avais accepté cette idée. Car il était clair que cela ne me rassurait pas. Pour la première fois, mon bébé sera loin de moi. Pendant tout un week-end.
Je lançais un regard désespéré à Houley. Et si je changeais d'avis? Ainsi, je m'apprêtais à donner ma réticence face à cela mais le regard que m'avait porté Houley me fît changer d'opinion. Alors, je déposais mes lèvres sur son front, tandis qu'il dormait fermement dans ses bras. Je priais intérieurement, que rien de mal, ne puisse lui arriver.
- Bon, nous nous en allons. À bientôt Hawa. Je te promets de ramener ton gosse en un seul morceau.
Je souriais doucement après qu'elle s'en allait aux bras de Mahomet. Je fermais donc la porte aux dernières personnes présentes à cette petite fête. Je décidais alors de rangeais tout le désordre qui se trouvait dans l'appartement, alors que le regard pesant de Bassir tombait sur moi. Une demie heure plus tard, je rejoignais ma chambre après m'être douchée. Ce soir là, j'avais décidé de regagner mon espace.
La mascarade avait assez durée. Alors je venais prendre place sur le grand lit. Seulement, c'était sans compter sur Bassir, qui venait de faire irruption dans ma chambre.
- Hawa...
- Hum ?
Je fixais un point invisible sur le lit. Je ne voulais en aucun cas, voir son visage en face du mien.
- Tu as désertée la chambre. Pourquoi...
Je décidais juste de hausser les épaules. Après tout, ce n'était pas ma chambre.
- Écoute, ce que tu as vu tantôt n'était qu'un mal entendu. Ce n'est pas ce que tu crois...
Et on en venait aux faits. Je décidais alors de relever mon regard sur lui. Pendant quelques secondes, avant de rabaisser mes yeux sur mes doigts.
- Et qu'est-ce que j'ai vu ?
Il soufflait. Venant se poser près de moi, dans le but de se justifier. Mais, à quoi cela servait ? Je suppose que cela n'était rien de mal. Que c'était quelque chose qu'il faisait au quotidien voir plus. Alors, pourquoi voulait il absolument se justifier.
- Hawa... je t'en pris, tout ceci n'est pas vrai...
- Je ne te reproche de rien. Tu fais ce que tu veux Bassir. Et de plus, nous ne nous devons rien.
Son pied gauche tapotait nerveusement le carrelage. Sa main rentrait en contact avec la mienne et ses yeux cherchaient les miens. Il allait se mettre en colère.
- Tu es ma femme...
Disait il doucement. Dans une voix presqu'inexistante.
- Oui mais par obligation. Bassir, il n'y a rien entre nous. Tu peux te considérer comme un homme libre. C'est ton choix. Moi, je n'ai rien vu ou entendu une quelconque chose qui pourrait détruire ce " couple " alors, tu n'as pas à te justifier devant moi.
Je relevais mon regard en face de moi. Alors, que sa main venait de lâcher la mienne.
- Tu le penses vraiment ?
Ainsi, j'hochais la tête pour acquiescer ses paroles.
- Mais, on avait décidé qu'on essayerait d'être un couple. Un vrai... pour Jal, pour nous...
- Tu l'avais décidé. Je n'ai juste pas eu la force de répliquer.
Le mouvement de son pied recommençait de plus belle. Alors, que je voyais en ses gestes qu'il essayait de calmer sa colère. Au moins là, je savais qu'il faisait des efforts.
- Je fais des efforts pour nous mais j'ai l'impression que c'est pas assez. Tu rejettes tout ce que je fais, tu es insensible à mes faits et gestes. J'ai l'impression d'être de trop. Je sais que j'ai été un monstre envers toi. Que c'est impardonnable tout ce que je t'ai infligé et aussi, que c'est pas facile de tout oublier ou du moins d'essayer de pardonner mais essaye. S'il te plaît essaye. Même si c'est difficile s'il te plaît essaye...
Pourquoi devrais-je continuer ? Ça ne faisait que quelques mois, pourtant tout allait déjà mal. Alors, à quoi bon vouloir forcer cela ?
- Bassir je n'ai plus de force. Je suis à bout. On a déjà essayé et ça ne marche pas. On ne peut pas bâtir un foyer sous les cris et les pleures. Sous... la haine et l'amertume. Tu comprends ? Il faut des sentiments bien plus fort, il faut... de l'amour...
Je savais que mes paroles venaient créer le doute en lui. Que là, toutes ses attentes étaient vaines. Mais, pourquoi se sentait il obligé de forcer...
- Mais moi... je...
Si brusquement, il venait se couper comme si la suite de ses mots étaient improbables.
- Mais toi ?
Il grattait nerveusement sa nuque, avant de se décider à répondre.
- Je ne sais comment te le dire. Je ne sais même pas si ça en vaut de la peine. Mais, regarde moi. S'il te plaît...
Je détournais le regard vers lui. Il déposait alors ses deux grandes mains de part et d'autre de mon visage. Encrant, ses yeux dans les miens.
- Je suis désolé. Tellement désolé Hawa. Si tu pouvais ressentir les quelques maux qui affectent mon cœur tu saurais que tout ceci est vrai. Crois moi. Je ne te ferai jamais de mal, du moins plus maintenant. Jal et toi êtes mes priorités.
J'attrapais ses poignets alors qu'il venait gracieusement déposer ses lèvres sur mon front. Pourquoi avais-je du mal à le croire ? Et pourtant, une partie de moi n'avait cessé de le croire. Mais, je n'arrivais pas, peut-être simplement... que je ne voulais pas.
- Pour toi, je ferai encore plus d'efforts. Je te le promets princesse...
Ses lèvres. Ses douces lèvres venaient se poser sur les miennes. Les yeux fermés, je me laissais aller à ce doux baiser. Alors que ses lèvres s'intensifiaient sur les miennes, je me retrouvais désormais allongée au milieu du lit. Avec, lui au dessus de moi. Mon corps chauffait, et se cambrait, il en voulait plus. Mais, aussi que cela s'arrête. C'était paradoxal mais, c'était fabuleux.
Alors, que ses lèvres quittèrent les miennes, ses mains chaudes parcouraient doucement mon anatomie. Ses yeux dans les miens, j'avais comme besoin de ses lèvres. Là, maintenant...
- Bassir...
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PROMISE
RomanceElle n'avait jamais pensé être mariée à cet âge, un âge où l'on profite abondamment de sa jeunesse, un âge où l'on vit et on mûrit. Mais le plus intrigant était qu'elle allait appartenir à un arabe, un rebeu. Elle pour qui la famille était contre c...