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Je donnerai même ma vie, pour être prêt de toi mon bébé. Car, loin de toi c'est l'enfer. Loin de toi, je souffre...
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- Au revoir, à bientôt. Revenez nous voir vite.

La dernière semaine passée avec Moussa et sa petite tribu c'était achevé avec merveille. Nous avions, profité de la plage et de ses contours. Ici, les touristes regorgeaient le long des côtes et le temps était toujours pluvieux. Néanmoins, légèrement parcouru par les quelques rayons de soleil. La forêt était dense et la diversité des arbres fruitiers étaient magnifiques. C'était, le paradis sur terre. J'avais même eut la chance de découvrir de nouveaux fruits.

Nous donnions un dernier au revoir à la famille, sous quelques cadeaux que j'avais pu acheter lors de nos promenades. Bassir et moi, nous dirigions donc main dans la main jusqu'à la sortie de route du petit village, en leur promettant de revenir avec le petit Jal. Là-bas, un care nous avait pris pour aller en Haute-Casamance. Des heures plus tard, nous étions fin arrivés à destination. Dans, la région de Kolda.

De là où nous nous trouvions, nous avions trouvé un petit village artisanal. Alors, par curiosité, nous avions décidé de jeter un coup d'œil. Et donc, j'y découvris peu après qu'il s'agissait. de plusieurs personnes du groupe ethnique les Diolas. Ils vendaient, des pagnes cousus à la main, des boubous de même enclume, et plusieurs parures de différents genres. Tout comme moi, Bassir était émerveillé par les quelques marchandises exposées sur les tables. Et, s'attardait peu à photographier leurs joyaux.

- Je prends des colliers pour Houley et Aïda. Elles adoreraient j'en suis sûre. Oh, aussi quelques pagnes pour belle maman et monsieur Samir. Sans oublier Mahomet, Idriss et mon petit Jal.

Disais-je au plus vite. Alors, Bassir c'était contenté de ricaner devant ma bouille excitée avant donc, de déposer quelques billets aux vendeurs qui étaient face nous. Ainsi, j'avais pris quelques colliers à mes chères cousines, Un pagne à Tante Saadia, des boubous pour Monsieur Samir, Idriss et Mahomet. Puis, des petites sandales à Jal. Je me retournais pour enfin rebrousser chemin, mais Bassir venait à m'arrêter les sourcils froncés.

- Tu ne prends rien ?

Je secouais doucement la tête de gauche à droite en signe de désapprobation.

- Pourquoi ? J'ai bien vu que cette robe là-bas te plaisait.

Il pointait du doigt sur une des robes que j'avais regardé des minutes auparavant avant de me résigner à la prendre. De toutes les façons, notre séjour s'achèverait dans pas longtemps. Où pourrais-je la porter ?

- Tu as toujours refusé que j'en porte. Ici je pourrais la porter mais là-bas, ce n'est pas la même chose.

Il soufflait doucement avant de se diriger vers le vendeur. Il prenait donc, la dite robe et un boubou assorti. Avant de revenir à moi, et de me tendre la tenue.

- Ça c'est à toi. Ça c'est à moi. Nous les porterons pour rentrer.

Disait-il en attrapant ma main. Je souriais délicatement avant qu'il ne poursuive ses mots.

- Oublies tout ce que j'ai pu te dire dans le passer. J'étais idiot à l'époque. Tu m'entends ?

J' acquiesçais doucement alors que nous avions repris la route. Mais avant cela, un des hommes du stand venait nous remettre un petit ensemble en pagne.

PROMISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant