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Et quand cela arrive, seul les mots de ton cœur résonnent.
Tu aimerais qu'elle soit tienne, tu aimerais qu'elle ne t'abandonne jamais.
Mais plus encore, au creux de sa poitrine, tu espères que ce sentiment soit réciproque.
--------Ces deux derniers mois étaient passés à une vitesse ahurissante. Désormais, le soleil venait enlever toutes traces d'hivernage présentes dans le ciel. Les nuages grisonnants, laissaient ainsi place à un ciel ensoleillé et dégagé. L'air était bon et l'atmosphère paisible. C'était le moment parfait pour ses deux mois de vacances rien qu'à nous. Deux mois, où nous pourrions profiter l'un de l'autre.
Je regardais attentivement Hawa, alors que cette dernière finissait les préparatifs de notre voyage. Je souriais légèrement à la simple pensée de tous ceux que nous avions traversé ces deux mois. Je ne saurais comment nommer cela, mais je savais d'or et déjà, qu'ensemble, nous avions franchis une étape importante à l'évolution de cette famille.
En ce peut de temps, nous avions davantage appris à nous connaître. Elle semblait si faible, que je n'avais eu de mal à me promettre de toujours porter un œil protecteur sur elle. Aussi, j'adorais ses petites mimiques quand elle était heureuse, son petit sourire et son regard gêné. J'espérais alors, que cette affinité qui naissait entre nous, puisse être le fruit, d'une magnifique idylle.
- Bassir ? J'ai terminé le sac de Jal. Il est fin prêt.
Disait elle la voix enrouée. Je la fixais intensément, alors qu'elle entrelaçait nerveusement ses doigts. Je voyais bien en sa manière de faire qu'elle avait du mal à l'abandonner. Mais, ce n'était pas définitif, on reviendrait. Ça n'était juste, que deux mois...
- Hey... relaxe, maman s'occupera bien de lui. Je te l'ai promis.
- Je sais bien mais, je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter. Je n'y arrive pas.
Je la prenais doucement dans mes bras, dans le but de la réconforter. Ce n'était qu'une heure plus tard, que je déposais Jal chez mon père. Un bisou sur son tendre front, je prenais ainsi la direction de l'apparemment. Où se trouvait, Hawa parfaitement endormie. Je déposais donc un drap sur son corps, avant d'aller me poser sur le divan. Ce soir, nous étions à la veille de notre voyage. Alors, je priais intérieurement que tout ce passe bien.
7h:00. L'alarme n'avait cessé de résonner dans toute la pièce. Il était l'heure. Sans plus tarder, je prenais ma douche aux bras de Hawa. Une expérience plutôt amusante. Tandis qu'elle n'avait cessé de cacher ses parties intimes à l'aide de ses mains. Je m'étais donc rapproché un peu plus d'elle, jusqu'à ce que nos deux corps se touchent.
- On va être en retard...
Et même, lorsqu'elle trouvait le moyen d'être gênée, je prenais plaisir à admirer sa petite bouillie embarrassée. une longue heure plus tard, nous nous trouvions au pied de l'aéroport accompagné de nos proches.
- Et surtout amuser vous. Que Allah vous accompagne durant ce voyage.
Elle déposait ses lèvres sur la joue de sa cousine. Alors que la voix de Houley se faisait entendre une dernière fois. Je tournais ainsi mon regard sur Mahomet, avant de le prendre une dernière fois dans mes bras.
- N'oublie pas ce que je t'ai dit. Elle est la bonne frère, ne doute pas de ça. Mais surtout, prends soin d'elle. J'oubliais, enceinte la au passage.
Je ricanais face à ses dernières paroles. Heureusement qu'il avait eut la noblesse de chuchoter. Je prenais Hawa par le bas du dos avant que nous n'allions enregistrer nos valises. Je récupérais nos cartes d'embarquement, avant de passer le contrôle de sécurité. Un dernier signe de mains à son frère Idriss, nous étions fin prêts à partir. Destination L'Afrique; Le Sénégal.
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PROMISE
RomanceElle n'avait jamais pensé être mariée à cet âge, un âge où l'on profite abondamment de sa jeunesse, un âge où l'on vit et on mûrit. Mais le plus intrigant était qu'elle allait appartenir à un arabe, un rebeu. Elle pour qui la famille était contre c...