L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

III - 92 | Le bon, la brute et le truand

Helloooo ! 👀

J'espère que vous allez tous bien et je suis désolée d'avoir disparu la semaine dernière (que ce soit ici ou sur insta) !
Je suis tombée très malade (comme tout le monde en ce moment, j'ai l'impression), et je commence seulement à m'en remettre !

Je vous avoue donc que je n'ai pas vraiment l'énergie de beaucoup parler... 🫶🏼

Je vous poste simplement ce chapitre et je retourne retrouver mon lit bien confortable pour faire un loooong coma ! 🫠

Bonne lecture ! 💋

Ps : j'ai kiffé écrire ce chapitre. C'était inhabituel, mais c'était sympa ! ✨

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟗𝟐
𝐋𝐄 𝐁𝐎𝐍, 𝐋𝐀 𝐁𝐑𝐔𝐓𝐄 𝐄𝐓 𝐋𝐄 𝐓𝐑𝐔𝐀𝐍𝐃

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ＲＹＡＮ

Je pénètre dans le salon au son de la télévision, laquelle expose l'actualité :

— ...la fusillade qui a eu lieu ce matin dans le quartier nord de Milan se distingue des autres attentats par le comportement des motards à l'origine de cette fusillade au bar « Don Pietro ». Au lieu de s'enfuir rapidement, ils se sont arrêtés pour cribler de balles les corps de leurs victimes avant de...

À l'opposé de l'accueil plus ou moins chaleureux qu'elle me réserve habituellement, Nora me jette un regard aussi méfiant qu'interrogateur en tournant la tête vers moi.

— Quatre morts et sept blessés, Ryan, énonce-t-elle.

— C'est ce que j'ai entendu dire, moi aussi, acquiescé-je en retirant mon blouson pour l'accrocher au porte-manteau.

J'ignore son regard fixe et pose mes clés sur la commode à l'entrée.

— Ce n'est pas la Catena Sacra, insiste-t-elle en se levant, les bras croisés sous sa belle poitrine.

Je soupire en me tournant vers elle.

Elle a travaillé dans ce département. Elle sait que ce fait divers ne fait pas sens. « Criblés de balles. » La signature de Lanfredi. Sauf que la Catena Sacra n'a aucun intérêt à commettre ce genre d'exactions à Milan, sur le territoire de la 'Ndrangheta.

Et elle a raison. Ce n'est effectivement pas Lanfredi. Je le sais car je connais l'identité des commanditaires de cette fusillade.

C'était nous.

Cependant, je gorge mes paroles de toute la mauvaise foi dont je puisse faire preuve en crachant :

— C'est intéressant, ça... Tu te bases sur quels éléments pour dire ça ? Je savais pas qu'on t'avais refilé le dossier de cette fusillade !