L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

III - 91 | Monsieur Corseti

/!\ DISCLAIMER /!\

Ce chapitre comprend des propos racistes et discriminatoires.

Helloooo !

À part vous dire que j'espère que vous allez bien, je n'ai pas grand chose à vous dire aujourd'hui...

Donc je vais simplement vous souhaiter une bonne lecture !  😋

Xenia <3

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟗𝟏
𝐌𝐎𝐍𝐒𝐈𝐄𝐔𝐑 𝐂𝐎𝐑𝐒𝐄𝐓𝐈

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ＲＡＩＳＳＡ

Mon nez m'élance toujours lorsque les flics débarquent dans le bureau. Ils me découvrent affalée sur le sol, hébétée, avec le cadavre d'Andreani gisant dans le sang à mes côtés. Tout ce qui se déroule ensuite se mue en des souvenirs flous, difficiles à distinguer les uns des autres.

La Casa a été fouillée. J'ai été arrêtée. Tyron a été arrêté. Puis il a été libéré, comme tous les gens de la Casa. Mais moi, non. On m'a envoyée à l'hôpital pour me faire examiner par un médecin spécialisé. On m'a posé des questions auxquelles je n'ai pas répondu, suivi ainsi les instructions que m'a données Tyron. Tout le monde s'accorde pour dire que je suis en état de choc, ce sur quoi Tyron s'appuie pour leur parler à ma place. Il joue sur toutes les fautes commises par Andreani, insistant sur le fait qu'il a abusé de son pouvoir et tenté de nous agresser. Par chance, sa version est appuyée par le calibré d'Andreani, trouvé à quelques centimètres de la main de son cadavre.

Quant à l'arme que j'ai utilisée, Tyron m'a glissé à l'oreille qu'il ne devrait pas y avoir trop de problèmes puisque c'était l'une des siennes. Elle est aux normes. Corseti a un port d'armes et tous les papiers relatifs à ce Beretta sont en règle.

Maintenant, il y aura un procès. Ils me jugeront pour savoir si c'était réellement de la légitime défense ou non. Une enquête a immédiatement été ouverte pour comprendre les circonstances exactes de la mort d'Alfonso Andreani.

Alors que nous attendions que le médecin chargé de l'expertise médicale judiciaire m'examine, Tyron a eu le temps de revêtir le costume que ses hommes lui ont apporté. C'est pour un rendez-vous, m'a-t-il expliqué. Je lui ai fait savoir que je ne voulais pas le mettre en retard et qu'il pouvait partir s'il le voulait, mais il a tenu à rester avec moi aussi longtemps que possible.

Alors je suis là. Les larmes séchées sur mes joues. La peau qui me tiraille légèrement aux endroits où les traces de mes pleurs laissent des sillons invisibles. Je suis là. Dans ce cabinet médical. Assise. Le regard dans le vide. Et j'attends que ça se passe. J'attends que Tyron s'occupe de tout pour moi, car je considère en avoir assez fait.