Il s'arrêta de boire aussitôt, je venais de faire une fissure dans le marbre de son visage, ses sourcils s'étaient froncés, il déposa son thé sur la table basse qui nous s'éparait, il lâcha un soupire saccader et remonta mon menton pour que mes yeux puissent plonger dans l'éternel tempête de ses prunelles. Son pouce caressa ma lèvre inférieur, ce que j'aurais donné pour qu'il ne porte pas de gant en ce moment. Sa langue caressa ses lèvres rosées et sa voix grave et suave sortit de cette bouche si désirable.
- Dis-le-moi en me regardant dans les yeux, Eren.
Son corps était avancé sur le fauteuil, son bras étendu pour que sa main puisse retenir mon menton, mon souffle s'était coupé, chaque fois qu'il me frôlait ou me touchait je tombais en apnée et mon corps ne m'écoutait plus. Ma tête me criait de me reculer mais, tout mon corps s'avançait vers cet homme, son magnétisme m'attirait au plus haut point, je devais retenir un gémissement dans ma gorge alors qu'il ne faisait que toucher ma lèvre.
- Je n'aime pas me répéter, Eren.
- La réponse est non L.
Ce n'avait été qu'un souffle, un chuchotement sans aucune conviction, tout en moi se contredisait, ce que mon cerveau disait n'était pas ce que mon corps répondait et il le voyait. Un mince sourire se dessina sur ses fines lèvres, il s'avança vers moi, son odeur m'enivrait, il frisson parcouru mon corps en entier, son souffle chaud était rendu à mon oreille, il était désormais assis sur la table basse qui nous s'éparait.
- Je vais encore vous laisser réfléchir, je crois que vous en avez de besoin.
Je retournai mon visage et nos lèvres se frôlèrent pour ensuite se quitter, il se leva, laissa son gobelet à peine entamé sur la table. Il m'avait laissé dans le café seul et échaudé par sa personne, je laissai le gémissement sortir de ma bouche et regardait mon pantalon me félicitant intérieurement de ne pas porter quelque chose de moulant. Merde. Il semblait vouloir me laisser un choix, mais enfaite il allait faire comme tous les autres qui m'avaient courtisés. Il retenterait sa chance plus tard essayant de me convaincre de coucher avec lui.
Ce ne fut qu'une fois dans mon lit que je me mis à douter de ma réponse, plus je le voyais, plus je le désirais. Ce n'était que la troisième fois que l'on se croisait, à toutes les occasions ce furent des apparitions brèves de sa part et pourtant chaque fois, il me laissait chamboulé émotionnellement. Avais-je fait une bourde en lui disant non? Tout ce que je voulais, était en savoir plus sur lui, son prénom n'était pas sorcier à donner non? Merde! Je me haïssais encore plus de douter de moi. Me faire baiser par L... Goûter à ses lèvres, sentir ses mains tout contre ma taille, poser le miennes sur son torse, lui retirer...
- Eren! Armin est là.
J'enfouissais ma tête dans mon oreiller, hurlant ma frustration, je me cachai dans ma couverture pour éviter de montrer la bosse qui se formait dans mon pantalon. Il ne pouvait pas appeler comme toutes les autres fois? J'entendis la porte de ma chambre s'ouvrir puis se refermer, je relevai la tête pour le voir tout sourire, trépignant de joie, au moins l'un de nous deux était heureux.
- Ren, qu'est-ce que tu fais au lit à 19h?
- Je me repose rien de plus.
- Alors, arrête de te reposer et écoute-moi.
J'arquais un sourcil peu impressionné par la requête de mon ami, je pris le temps de m'asseoir gardant soigneusement mon molleton sur moi. Il était tout sourire, trop souriant à mon goût, ça sonnait mal pour moi, qu'allait-il encore m'obliger de faire.
- J'ai vendu toutes mes œuvres! On doit fêter ça!
- Non!
- Eren s'il te plaît, t'es mon meilleur ami, je viens de t'annoncer que j'ai réussi quelque chose dont je rêvais depuis longtemps. Je veux fêter mon exploit avec la personne que je connais le mieux au monde!
Fuck, je le maudissais lorsqu'il utilisait cet argument-là, chaque fois qu'il disait me connaître, je ressentais une énorme boule se former en mon ventre. Si tu savais Armin, tu ne serais plus assis sur mon lit à me parler. Tu serais déjà parti et tu ne m'adresserais plus la parole. Je me forçais à lui faire un demie sourire et hocher la tête, ce que je ne m'attendais pas à, était d'être forcé à magasiner des vêtements pour sa putain de soirée au bar.
J'étais donc deux jours plus tard dans un centre d'achat de bourge pour m'acheter un pantalon que je ne porterai pas plus d'une fois avec une chemise qui n'avait pas un plus grand avenir que le bas qui allait l'accompagner. J'étais devant la glace à regarder Armin hésiter entre la couleur bleu nuit ou le rouge glamour. Qui était assez étrange pour donner des nom à des couleurs, sérieusement rouge glamour, je grognai à cette pensée.
- Si j'étais vous, je choisirais la bleue, elle fera ressortir le vert de ses yeux.
Mes yeux s'écarquillèrent, il était là, me suivait-il? Pourquoi était-il dans ce magasin? Il s'avança vers nous, prit la chemise des mains du blond pour lui tendre sa main. Tiens pas de gant aujourd'hui.
- Levi.
Armin lui fit le plus beau sourire qu'il pouvait et lui donna son prénom, pourquoi se présentait-il à Armin mais, pas à moi?
- Quel est la raison de cet achat?
- Nous allons fêter ma réussite pour mon exposition.
- Oh, vous êtes le peintre?
- Oui.
- Je crois qu'il lui manquerait une ceinture.
Arm eu des étoiles dans les yeux et partit immédiatement à la recherche d'une ceinture, une boule se forma dans ma gorge. Levi se tourna vers moi et me tendit le jeans moulant noir ainsi que la chemise bleue nuit, il attrapa ma main qui tentait de les prendre et me tira à lui.
- Votre petit copain?
- N-non...
- Bien, va vites essayer ces vêtements, je meurs d'envie de les voir sur ce joli corps.
Mes joues virèrent à l'écarlate et je me réfugiai dans les cabines d'essayage, quelque seconde plus tard une ceinture passa au-dessus de la porte. J'étais inconfortable, tout me collait à la peau, pourquoi les gens aimaient ce genre de chose.
- Ren c'est long aller sort de là qu'on puisse te voir.
On? Il était toujours là? J'ouvris doucement la porte et le visage de mon ami me mit immédiatement mal à l'aise.
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Hollow
FanfictionTout chez lui m'attirait, ses yeux perçants, ses cheveux aussi sombres que la nuit, sa peau si pure, son visage sérieux, son timbre de voix lent et velouté tel une caresse qui engendre un feu ardant dans tout mon corps. Une proposition déroutante ve...