Après cette fantastique journée avec Levi qui avait joué l'agace pour me torturer, ma vie retournait à la normale. Je continuais de danser avec le groupe, ce qui mettait mon copain encore plus grognon qu'à son habitude. Il n'aimait pas que le regard des autres soit sur moi pendant que je me déhanchais. De mon côté j'adorais l'adrénaline que cela me donnait et en plus le sexe qui venait après avec monsieur possessif était plus qu'apprécié.
Je n'avais plus revu Ryder après la soirée au Crystal et je n'avais pas répond à ses messages qu'il avait laissés sur ma boite vocale. Ymir s'excusa de lui avoir donné mon adresse m'avouant qu'elle ne savait pas que Levi était de retour dans ma vie. Je ne pouvais pas lui en vouloir après tout, moi-même je ne savais pas ce qui allait se passer entre lui et moi. Pour le moment, la vie était belle, mais je savais qu'avec la condition de vie de mon amant, tout pouvait changer du jour au lendemain.
J'étais toujours aussi attiré par ses yeux de mercure, son torse ciselé, ses lèvres de pêche... Uniquement penser à son physique me donnait des papillons dans l'estomac. Alors, le voir me regarder à toutes nos représentations m'excitait encore plus, car je sentais son regard glisser sur mon corps, ses yeux d'acier dévoraient chacun de mes mouvements et savoir qu'il me désirait, savoir qu'il me voulait, me donnait encore plus envie de danser. Ce qui faisait que chaque fois qu'il me demandait d'arrêter mon activité, je refusais et redoublais ma conviction de continuer, même s'il utilisait des tactiques peu orthodoxes pour demander quelque chose.
Il pouvait me torturer comme uniquement lui savait le faire, mon idée restait la même, je continuais avec la troupe de danse et je jouais avec le feu. Ymir avait de la difficulté à comprendre mon attirance envers un homme aussi peu expressif et froid, ce qu'elle ne savait pas était que je n'étais pas uniquement attiré physiquement par lui, son mental m'excitait aussi. Levi était hors de l'ordinaire, il n'avait pas une vie de tous les jours. Il avait été élevé et traité comme un objet toute sa vie et pourtant, il me regardait comme si j'étais quelqu'un de précieux. Tous disaient qu'il était inexpressif et pourtant lorsqu'on regardait bien, toutes ses émotions étaient bien cachées et à la vue de tous en même temps, juste sous nos yeux si nous prenons le temps de bien le regarder.
L'énigme qu'il était me donnait envie d'être avec lui, il était parfois un connard, parfois un amour, parfois il faisait ressortir le pire en moi et d'autre fois le meilleur. Ces temps-ci, c'était mon bon côté qui ressortait. Je restais loin de ses activités et il restait près des miennes lorsqu'il en avait le temps. Curieusement, ces temps-ci, il avait beaucoup de temps à me consacrer. Je me doutais qu'il se pouvait que la jalousie le pousse à rester auprès de moi, pour s'assurer que personne ne tente quoi que ce soit. Peut-être avait-il peur que Ryder refasse surface?
Il venait même à nos repas après les entrainements de danses, il finissait souvent par payer la serveuse qui lui faisait les yeux doux. Historia aimait bien mon copain, ce qui achetait la paix de sa compagne. Comme toujours, Jean restait le con qu'il était et posait des questions qui me permettait de le rembarrer. Ma vie était étonnamment normale, mon copain était présent, mes amis l'appréciaient et le toléraient. Je ne savais pas si je m'ennuyais ou non des mois passés où un tsunami d'émotions me parcourait.
Je le regardais dormir dans mon lit, nous étions plus souvent chez moi que chez lui. Il était beaucoup plus paisible ici, mais je ne savais pas si ce n'était que ce qu'il voulait montrer ou s'il l'était réellement. Je glissais hors du lit, le laissant dormir encore un peu, y allant le plus délicatement possible pour éviter de le réveiller. Il passait généralement plus de temps éveillé qu'endormis. Je ne savais pas à quelle heure il était arrivé chez moi, je savais uniquement qu'il utilisait fréquemment la clé que je lui avais donnée pour se faufiler dans mon lit et se réveiller avec moi les moments où il ne pouvait pas passer la soirée ici.
Mon pied atterrissait sur sa chemise qu'il avait laissé tomber au sol, car oui, Levi dormait toujours nu avec moi. Parfois cela faisait des matins agréables, mais d'autres fois j'aurais préféré qu'il porte un boxer. Ma mère se souvient encore de ce moment, il était sorti de la chambre pour vider sa vessie et avait terminé sa course face à face avec ma mère qui montait la table pour le petit-déjeuner. Je n'avais jamais vu ma mère rougir et Levi être embarrasser, je croyais bien me pisser dessus à voir cette scène. Le pire dans cette histoire était que mon amant n'avait pas eu sa leçon. Il continuait à se promener nu dans mon appartement.
J'aimais bien, son physique ayant tout pour plaire, mais nos invités restaient surpris le matin, bien entendu, ma mère faisait tout pour que le noiraud réalise sa présence avant de quitter le confort de notre chambre. J'enfilais sa chemise adorant avoir son odeur près de moi et partis me brosser les dents, si je désirais avoir un baiser de bonjour, je ne devais pas avoir une halène du matin, sinon capitaine grognon n'allait pas m'embrasser et je voulais ce maudit baiser pour débuter ma journée. Parfois c'était le seul que j'avais pour les vingt-quatre prochaines heures, ce qui était à mon opinion trop peu pour la putain de journée à vivre.
Détromper vous, j'aime bien travailler dans un café et danser, mais les emmerdeurs que j'ai l'honneur de croiser sont parfois trop pour ma bonne humeur, alors une dose d'amour le matin m'aide à passer au travers de princesse chantilly-caramel et du gros porc triple bacon-saucisse-fromage. Que voulez-vous à défaut d'avoir leur prénom on leur donne des surnoms. Mon copain n'avait pas ce problème, il ne vivait pas la même vie, notre imagination était sa réalité, donc lorsque moi je rêvais de tirer une balle en plein milieu du front de princesse chantilly-caramel lui le faisait vraiment. Il était vrai que tirer dans la tête de quelqu'un devant des caméra en plein milieu d'un restaurant n'était pas l'idée du siècle alors, je me contentais de la tuer avec ma gentillesse.
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Hollow
FanfictionTout chez lui m'attirait, ses yeux perçants, ses cheveux aussi sombres que la nuit, sa peau si pure, son visage sérieux, son timbre de voix lent et velouté tel une caresse qui engendre un feu ardant dans tout mon corps. Une proposition déroutante ve...