Je profitais du temps qu'il prit à jeter les débris du vase pour enfiler un boxer et un jogging, mon ventre grondait, j'avais faim et pas uniquement pour de la nourriture. Je ne savais pas si à ce stade je pouvais requalifier Levi de petit copain. Mais aujourd'hui encore, il me montrait une nouvelle facette de sa personnalité, celle-ci me plaisait beaucoup. Pour une rare fois, il montrait de la jalousie envers un mec dont il n'avait jamais vu le visage et il ne menaçait pas de le tuer, il était juste choqué de savoir que j'avais embrassé un autre homme. Il n'avait pas eu une réaction colérique comme les dernières fois où il m'avait vu avec quelqu'un d'autre.
En sortant de ma chambre, je remarquais qu'il avait commencé nettoyer le salon et la cuisine. Je souriais à la vue de Levi en sous-vêtement après nettoyer mon chez moi. Il ne savait vraiment pas maitriser son toc pour la propreté, mais je devais avouer que je m'étais laissé allez un peu à ce niveau. Il a dû grincer des dents en rentrant dans mon appartement hier pour installer les fleurs et les chandelles et voir la vaisselle salle dans l'évier ainsi que mes vêtements sur le canapé.
Je m'étirais ne restant pas là à admirer Levi et sortis des œufs, du lait, de la farine, vanille, beurre, sel pour cuisiner de bonne crêpe et enfin des fruits avec un peu de sucre pour les compoter. Je sentis sa présence derrière moi me faisant frissonner, sa main avait uniquement frôler ma taille. Il venait de ramasser l'essuie main pour en mettre un nouveau. Je léchai mes lèvres et retenu un gémissement sentant la chaleur de son torse si près de mon dos et son souffle dans ma nuque. De sa main gauche, il avait essuyer quelque goutte du mélange à crêpe qui avait tombé sur le comptoir.
S'il continuait comme cela, j'allais brûler les fruits et mettre plus de mélange à crêpe sur le comptoir que dans le poêlon qui se trouvait sur le feu. Je lâchai un petit cri lorsque je sentis une petite tape sur mes fesses. Je regardais le visage neutre que Levi se forçait à faire, je grognai, me retenant de passer un commentaire, car c'était ce qu'il désirait, il voulait que je réagisse à sa présence, à ses gestes. C'en était presque impossible, comment voulez-vous rester de marbre, alors que ses abdominaux ne sont pas couvert, que ses yeux brilles de bonheur et que ses fesses ressortent lorsqu'il se penche.
J'ai manqué me brûler plusieurs fois à loucher sur le corps de mon amant qui terminait de nettoyer mon salon. Je ne pus retenir mon plaisir lorsqu'il avait collé ses hanches aux miennes regardant ce que je cuisinait alors qu'il essuyait ses mains sur le torchon après avoir lavé la vaisselle, ses lèvres avaient glissé le long de mon cou et il s'était retiré tout aussi rapidement ne manquant pas de créer un tiraillement dans mon bas ventre. Il savait ce qu'il faisait, même s'il jouait les innocents, mon corps avait la chair de poule et pourtant je n'avais pas froid, mais chaud.
Je déposais la dernière crêpe dans l'assiette à ma droite et mon noiraud termina de monter la table, toujours en boxer de marque qui moulait parfaitement ses muscles fessiers, je priais pour qu'il passe la journée à mes côtés ne portant que cela. C'était dans des moments comme ceux-ci que je savais qu'il était fait pour moi, mais le problème était que ces instants précieux n'étaient jamais d'une durée assez longue pour me dire que je voulais passer ma vie avec lui. En ce moment j'avais besoin de lui et je le désirais, mais lorsqu'il franchira la porte de mon appartement, notre idylle du moment va partir et toutes les ombres vont ressurgir assombrissant la clarté de nos pensées.
- Tout va bien Bébé?
Je secouai la tête chassant la réalité qui désirait revenir à la charge et souris à l'homme qui faisait mon bonheur pour cette journée. Le futur pouvait bien aller se faire foutre. En ce moment j'étais heureux, en ce moment je souriais au plus bel homme que mes yeux ont pu voir et cet adonis me regardait comme si j'étais précieux. J'apportais la nourriture à la table rapprochant ma place à celle de mon ainé pour continuer cette bulle de désir parfait. Je ne voulais pas que cette chaleur quitte ses yeux qui sont particulièrement froid. Ici et maintenant, je respirais et j'étais heureux avec une facette douce et aguicheuse de Levi. L'homme cruel n'était pas là, l'homme froid et colérique s'était évanoui pour laisser place à son sourire et ses rires silencieux.
- Tu aimes?
Je lui posais la question tout en léchant mon doigt ou une coulisse de fruit faisait son trajet sur ma peau.
- Je préférais que ce soit sur moi que ta langue soit, mais oui le petit déjeuner est bon.
Mes yeux s'écarquillèrent et mes joues rosirent légèrement, je machais la boucher que j'avais prise, son pied avait glissé le long de ma jambe. J'étais à nouveau sa proie et mon bas ventre brûla. Je pris la voix la plus suave que je pouvais et je lui répondis.
- Si tu es gentil Levi, je pourrais utiliser ce qui reste pour que tu sois mon dessert.
- Oh, mais Bébé, je suis très gentil aujourd'hui. La question est plutôt est-ce que mon petit Ren mérite d'avoir un désert?
À ce moment, je crois que des oreilles et une queue me sont pousser et je fis une moue faisant rire Levi qui se leva pour ramasser ses couverts. Il passa sa main dans mes cheveux et me vola un baiser papillon, me faisant un clin d'œil s'éloignant. Mon cœur fit un salto arrière uniquement avec ce petit geste doux. S'il continuait comme cela, j'allais le menotter dans mon placard l'empêchant de quitter mon appartement et l'obligeant à vivre encore et encore cette journée.
Je savourais ma dernière boucher en regardant Levi débarrasser la table et laver ce qui m'avait servi à préparer le repas que nous avions dégusté ensemble. En ce moment j'avais besoin de Levi, la tension en moi était beaucoup trop présente pour que je ne puisse y résister et il le savait. Je l'aimais plus que tout, je le désirais, j'allais exploser, mais comme je craignais que tout pouvait basculer et ce qui nous fis chavirer fut les trois coup que nous entendîmes sur ma porte.
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Hollow
FanfictionTout chez lui m'attirait, ses yeux perçants, ses cheveux aussi sombres que la nuit, sa peau si pure, son visage sérieux, son timbre de voix lent et velouté tel une caresse qui engendre un feu ardant dans tout mon corps. Une proposition déroutante ve...