43.

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De plus en plus nerveuse, la jeune femme faisait les cent pas dans sa chambre hésitante à l'idée de quitter sa chambre, ce qui était ridicule puisqu'elle avait accepté le défi du milliardaire. Elle se rongea les ongles ne sachant si elle devait se rétracter ou alors aller jusqu'au bout de cette folie ! Rencontrer les amis de Cyriac Kreïyos...Mon Dieu ! Deux hommes aussi sombres et intimidant que le grec, impossible qu'elle survive à ce dîner.

Une voix dans sa tête lui souffla qu'elle avait bien su faire face à Cyriac Kreïyos pendant une semaine toute seule sur une île et qu'elle s'en était plutôt bien sorti... Surtout si on en jugeait par les sentiments qu'elle avait peu à peu développé à son égard. À quel moment était-elle donc tomber amoureuse de lui ?

Elle n'eut pas le temps de trouver la réponse à cette question car la porte de la chambre s'ouvrit sur l'homme. Elle se figea sur place et leur regard s'accrochèrent.

— Prête ?

Elle hocha la tête bien que c'était loin d'être la vérité. Elle mit son manteau et son écharpe et passa la porte que lui tenait l'homme.

C'était la première fois qu'elle quittait la chambre depuis leur arrivée et elle découvrait enfin la beauté des lieux. Le chalet était très spacieux, emménager simplement et avec soin. Une odeur de bois flottait dans l'air. Les murs étaient des baies vitrées par lesquelles ils étaient possible d'apercevoir l'extérieur. Ce n'était pas exactement standard comme chalet, il y avait une petite touche de modernisme ce qui rendait l'endroit encore plus charmant.

— Ça vous plaît ? Souffla la voix rogue du grec dans son dos.

Elle sourit malgré la tension qui l'animait.

— Beaucoup, affirma t-elle.

Son visage crispé se détendit légèrement.

— Tant mieux car tout ce que je fais est dans le but de vous satisfaire.

Cette déclaration la troubla et la lessa sans voix. Elle accepta la main qui lui tendit sans hésitation. Elle aussi voulais tout faire pour le satisfaire, elle voulait qu'il soit satisfait d'elle lorsqu'elle ferai des progrès. Rien ne lui ferait plus plaisir.

***

Cyriac pouvait sentir l'inquiétude qui animait la jeune femme et il la comprenait. Rencontrer Anastase et Anthon n'allait pas être une partie de plaisir surtout pour lui.

Il aida la jeune femme à monter les marches du restaurant car il craignait qu'elle ne s'écroule sous la pression. En poussant les portes du bâtiment, il fût secoué d'une pulsion possessive en découvrant le restaurant bondé d'hommes. Il posa sa main dans le dos d'Hilda et la guida à travers les tables en jurant en silence.

Il menaçait du regard chacun d'eux qui osait un peu trop observé la jeune femme avec insistance. Ce qui ne lui ressemblait pas, il n'avait que faire que sa compagne se fasse désirer par d'autres hommes, au contraire cela lui permettait d'avoir quelques secondes de répit lorsqu'on faisait la cour à celles-ci. Étrangement ce soir avec Hildegard Mór, il avait une envie de meurtre.

Il sera un peu plus l'irlandaise contre lui non pas pour la rassurer mais pour faire comprendre à tous ces hommes qu'elle n'était pas disponible, qu'elle était à lui.

Ils prirent l'ascenseur jusqu'au cinquième étage qui donnait sur un hall luxueux. Par contre il y avait peu de gens, et uniquement des femmes. Il se calma et entraîna la jeune femme vers la table où l'attendait ses amis.

Ils se redressèrent à leur approche un lent sourire sur les lèvres.

— Épreuve numéro 1 réussi ! S'exclama Anthon amusé.

Une si troublante proposition.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant