50.

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Il lui avait donné cette ordre d'une voix douce mais ferme.

Elle s'exécuta avec des gestes lents et maladroit. Lorsqu'elle fut en sous-vêtements, exposée à ses yeux il l'admira de toute sa hauteur. Elle avait une poitrine magnifique, ronde, lourde et ferme. Son ventre était plat, ses hanches sensuelles et délicates. Les marques sur ses cuisses étaient à peine visible sous la lumière du lustre. Il réduisit le minuscule espace entre eux et déposa un baiser sur son épaule nu. Elle frémit.

— Ne bouge pas, je reviens, lui intima t-il.

Même s'il ne le lui avait pas demandé, elle n'aurait pas pu faire le moindre geste tant elle était sidéré par sa propre audace.

L'homme réapparu avec ce qui semblait être une nuisette en satin anthracite. Il recouvrit son corps du vêtement et c'est alors qu'elle remarqua sa paire de menottes métallique. Elle déglutit le cœur lourd d'appréhension.

— Fais moi confiance, lui souffla l'homme en lui tendant sa main.

Elle posa sa paume sur la sienne le regard braqué sur le visage énigmatique de l'homme. Il lui passa les menottes et fit de même avec son poignet à lui. Il rengea la clé dans le tiroir de la table de nuit.

— Qu'est-ce que ça te fait ?

— Une sensation bizarre, ça m'inquiète un peu.

Il leva ses mains vers son visage et son bras suivit le mouvement. Il déposa un baiser sur ses lèvres closes.

— Si tu as mal dit le moi.

Elle opina et il l'allongea sur le lit avant de se positionner derrière elle sur le flanc. Il la serra contre son torse musclé, savourant le contact de ses courbes contre sa peau et le parfum de sa chevelure qui chatouillait ses épaules.

Elle était enfin dans son lit, dans ses bras où il avait toujours voulu l'emmener, elle y était venu d'elle-même.

— Joyeux anniversaire, lui dit-elle en regardant l'horloge qui venait d'annoncer minuit.

Cyriac blêmit, il avait été si préoccupée c'est derniers jours qu'il avait complètement oublier que ce serait aujourd'hui. De toute façon cela n'avait pas grande importance pour lui, c'était un jour comme les autres.

Il donna un baiser au creux de la tête d'Hilda et la plaqua un peu plus contre lui.

— Dors ángelós mou, lui intima t-il gentiment.

Il entendit son soupire et su qu'elle n'avait pas entendu sa phrase puisqu'elle était déjà profondément endormie.

Il se détendit, la nuit allait être long, mais très plaisante, se dit-il.

***

L'aube pointait à peine lorsque le téléphone de Cyriac résonna dans le silence de la chambre. Il décrocha avant que cela ne réveil la jeune femme.

Ne ? marmonna t-il.

Hrónia polá mon fils, fit la voix suave de Melya Kreïyos.

Conscient de la présence d'Hilda à ses côtés, Cyriac se retint de rire face à tant d'hypocrisie de la part de sa mère.

— Il t'as fallu vingt ans pour te souvenir de la date exacte de l'anniversaire de ton fils ? Fit-il remarqué avec Cynisme.

— Je vois que tu t'es levé du mauvais pied.

— Je ne crois pas puisque je suis encore au lit, c'est juste que je préfèrerais que ta voix ne soit pas la première que j'écoute au réveil.

Une si troublante proposition.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant