"Il serait vraiment idiot pour toi de m'aimer"
Les mots sévère de l'homme hantaient encore Hilda lorsqu'elle se réveilla quelques heures plus tard . Comment avait-elle pu être aussi stupide ?
Elle alla se rincer le visage et observa son reflet dans le miroir. Elle avait tellement pleuré que ses yeux en était marqué.
«C'est tout ce que j'ai à offrir»
« Je ne sais pas qui tu as cru que j'étais, mais tu t'es trompée.»
Elle soupira de désespoir. Qui avait-elle cru qu'il était ?
Un homme bon qui n'avait pas assez foi en lui et aux sentiments qu'elle éprouvait pour lui. Elle se mordit la lèvre incertaine ; ne s'était-elle pas ridiculiser tout à l'heure ? Elle avait espéré–non–imploré sa bonne fortune de pouvoir aller jusqu'au bout mais elle n'était pas à la hauteur. Et de toute façon ce n'était pas de ce Cyriac là dont elle était amoureuse. Elle étudia ses mains qui avaient tenues le fouet eut et la chaire de poule gagna sa peau.Elle l'avait frappé et ses cris de douleur résonnait encore dans ses oreilles. Pourtant malgré la torture qui lui était infligée, il avait paru apprécié ce qu'il subissait. Elle ferma les yeux pour chasser cet horrible souvenir.
Non, elle détestait ce Cyriac Kreïyos là. Celui qui se laissait dominer sans pour autant donner du pouvoir à son tortionnaire. Celui-là même qui se condamnait pour des crimes dont elle ignorait encore la nature.
Cependant l'homme qui avait tout mis en œuvre pour faire disparaître ses phobies était-il indissociable de celui qu'elle avait découverte quelques heures plus tôt ? Si elle voulait l'un ne devrait-elle pas accepter l'autre ?
Elle se mordit la lèvre au bord de la crise de nerfs. Elle avait besoin de le voir, de discuter afin d'avoir les réponses aux multiples questions qui la troublaient.
***
Cyriac positionna son arme droit face à sa cible. D'habitude pour être plus performant il imaginait l'ennemi qu'il devait combattre mais cette fois-ci il n'avait aucun visage. Toutefois cela ne le perturbait pas.
Il plissa le regard pour mieux viser et su à l'instant où ce parfum qui lui était familier s'insinua dans la pièce qu'il allait rater. Son tir alla se loger dans l'épaule du mannequin au lieu du cœur où plusieurs autres balles avaient déjà crée un passage.
— Tu ne devrais pas t'aventurer dans ce genre d'endroit, dit-il en inspectant son arme comme pour détecter une anomalie.
Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir que c'était elle. Hilda, le regard mêlé de crainte et de dégoût.
— Je te cherchais, souffla sa voix avec une note d'hésitation.
Un frisson couru dans son dos. Il posa l'arme parmi celles qu'ils avaient déjà utilisés et en prit une autre dans le lot.
— Tu m'as trouvé, maintenant vas t'en !
Son ton était dur, froid et distant. Il aurait dû se montrer plus avenant et aimable, il le savait. Son attitude pouvait l'éloigner définitivement de lui.
— Je t'en prie ne rends pas les choses plus compliqué qu'elles ne le sont déjà.
Cyriac se garda de répondre. C'était elle qui ne lui rendait pas la tâche facile. Ne pouvait-elle pas simplement le haïr sans le tourmenter ?
— Regarde moi, l'injoigna t-elle.
Il se figea regrettant de ne pas avoir mit son casque insonorisé. Il aurait pu feindre de ne pas l'entendre.
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Une si troublante proposition.
RomanceHilda est convaincue que jamais elle ne parviendrait à surmonter son traumatisme et mener à nouveau une vie normale. Mais lorsqu'après sept ans dans le centre de rééducation de Toscane elle fait la rencontre de Cyriac Kreïyos, le propriétaire des li...